Les trompettes de la gloire ont sonné. Le groupe est peut être un peu plus sourd à l’innovation et l’originalité. Ils se font un disque d’une propreté étonnante et un peu lisse. L’économie de moyens de la première session a laissé la place à une confortable production, supervisé par Rich Costley (Muse, Interpol… tiens tiens Sigur Ros). La prise de risque est nulle mais le résultat n’est pas désagréable.
Vice Versa
Si le récit est classique, rien ne l’est dans ce dessin animé qui a le grand mérite de ne pas mettre en avant de méchant ou de nemesis cruel. C’est juste une course poursuite dans la tête d’une gamine qui grandit et qui doit enterrer son enfance. Les psys de tout bord vont se régaler avec ce film, « Voyage Fantastique » revu et corrigé pour les plus jeunes.
In Colour
Tout le reste de l’album évolue sur des couleurs chaudes et offre des envies de sautiller bêtement. Un peu de house et de trip hop pour rappeler que nous naviguons sur un navire britannique mais il n’y a pas de frontière à sa musique. C’est pop et soul. C’est jazzy. C’est commercial et exigeant. Il y a des cotés loung pour se reposer et des parties plus rapides pour avoir les bras en l’air.
Comme un Avion
Certains trouveront peut-être cela un peu facile : oui, les gens qu’il rencontre semblent plus détendus, plus simples. Oui, les gags rapides, clins d’œil aux débuts du burlesque, sont vraiment drôles. Mais cela n’empêche pas les déconvenues, les déceptions, les embûches. Pourtant, plus le film passe, plus Michel « lâche prise ». Certes, la technologie n’est jamais loin :