C’est sans compromis. C’est donc un plaisir. Voilà un rock qui matraque, qui cogne, qui se croit à un match de boxe. La voix se prend pour Nick Cave et tournicote autour d’un rock plaintif mais costaud sur ses bases. Elias Bender Rønnenfelt est un esprit tourmenté. Il doit appartenir à la grande famille des corbeaux noirs qui s’installent sur une branche du rock pur et dur.
We Got It from Here… Thank You 4 Your Service
Jamais belliqueux, toujours réfléchi, le rap du groupe nous emmène dans une belle ballade urbaine, où le groupe ne se concentre pas sur la détresse sociale ou la misère américaine. Une si longue attente récompensée de la sorte, c’est assez rare pour être signalé. Le temps n’a pas usé le talent de A Tribe Called Quest.
La fille du train
Tout s’adapte donc. Il n’y a pas de magnifique Rosamund Pike dans La Fille du Train mais un trio d’actrices tout aussi formidables, secondés par d’autres tout aussi intéressants. Aucune fausse note dans le casting: Emily Blunt est incroyable dans le rôle d’une femme désemparée, qui ne demande qu’une chose: être entendue et crue.
Love & War
Fleurie vient de Nashville (décidément, il y a du monde là bas) et ne pratique pas le rock ou la country: elle aime les chansons tristes, maussades et sensibles. Elle a visiblement pas mal de points communs artistiques avec son aînée. Ca doit l’énerver mais la copie est quasi parfaite.