Pasek and Paul, retenez bien ce duo car il va nous casser les oreilles dans les années à venir. Attention à vos oreilles, ca va couiner très fort!
On fait bilan en fin d’année des quelques musiques de films que l’on a bien aimé mais on a aussi le droit de sortir un gros carton rouge pour ce qui va arriver. Peut être votre mémoire vous a fait une fleur: vous avez oublié une adaptation musicale des Misérables, affreuse, prétentieuse et génante pour Hugh Jackman, excellent comédien mais piètre chanteur.
C’est pourtant sa passion: le chant et la danse. C’est un artiste complet. Il joue, jongle mais il geint. Comme il est costaud et qu’il rapporte des millions de dollars avec ses films, personne ne lui dit rien. Il faut dire qu’il fait preuve de bonne volonté comme il l’avait fait aux Oscars il y a quelques années et dans d’autres cérémonies. Il ne dira jamais non à un petit pas de danse!
C’est pourquoi il est la tête d’affiche de The Greatest Showman, évocation musicale de Barnum et du cirque il y a des siècles! Mais à la sauce Broadway. Ou à la sauce Disney. On ne sait plus trop tellement les chansons sont sirupeuses et totalement interchangeables.
On doit cela à deux compositeurs, Benj Pasek et Justin Paul. Le théâtre. La télévision. Le cinéma désormais. Tout le monde veut travailler avec eux. Après le succès de leur chanson City of Stars pour le film La La Land, ils vont envahir Hollywood tous les deux.
Ils sont déjà responsables des prochaines chansons des adaptations live des vieux Disney (Aladdin, Blanche Neige) et ils démontrent leur force de frappe avec ce film original mais qui se vautre dans la modernité la plus ringarde avec des acteurs qui font ce qu’ils peuvent pour reprendre des compositions qui feraient passer une chanson caritative pour un pamphlet anarchiste. De la bouillie…
Et ce n’est que le début… Protégez vos tympans en 2018 mais bonne année quand même
Atlantic – 2017