Une voleuse se retrouve sequestrer dans une maison high tech comme en réverait Google ou Amazon. L’homme contre la machine… ce bon vieux duel qui commence à dater.
Depuis 2001, L’Odyssée de l’espace, on le sait: il ne faut pas se fier à un ordinateur. Si on leur donne un peu de pouvoir, ils finissent par nous canarder avec nos propres armes nucléaires et nous héradiquer à base de Terminator musculeux. Non, non et non, l’intelligence artificielle a sa partie de fourberie bien réelle.
Et c’est ce que confirme cette nouvelle production Netflix au nom assez simple: Tau. Après le Hal de Kubrick, voici donc Tau avec sa douce voix lui aussi (celle de Gary Oldman), il va faire des misères à une pauvre jeune femme qui n’avait rien demandé à personne.
Elle dépouillait tranquillement des mecs bourrés dans les boites de nuit! Un soir, hop, elle se fait kidnapper pour se réveiller dans une maison très sécurisée: les chiens sont remplacés par des drones et des robots! Et ils sont particulièrement belliqueux.
Mais Tau n’est pas aussi méchant que prévu. Le réalisateur cherche le trouble et le huis clos enferme donc les mêmes questions existentielles que proprose ce genre de sujet: la création et le créateur, l’humanité et son opposé, la transcendance, le futur, les éclairages futuristes…
Rien de nouveau donc dans ce spectacle pourtant pas désagréable car astucieux et bien interprété. On ne s’ennuie pas mais on a l’impression de redite. Il y aurait comme un petit bug persistant chez Tau!
Avec Maika Monroe, Ed Skrein, Gary Oldman et Sharon d.Clarke – 2018 – netflix