Comme beaucoup de groupes anglais, Spring King a fait une entrée fracassante dans le petit monde du rock avec une nonchalance légendaire. Comme peu de monde, ils réussissent leur second essai avec une aisance quasi adolescente.
C’est à dire qu’il n’y a pas grand chose de nouveau dans ce groupe venu de la ville méconnue de Macclesfield, au milieu du Royaume Uni. Depuis les quatre dadais ont conquis leur pays. Ils ont l’air de sortir de l’adolescence et leurs compositions conservent cette étrange naïveté.
Ils ne s’essaient pas à la pop. C’est le point fort de ce groupe atypique. Spring King joue vite et fort. Un punk mainstream mais loin des délires californiens et tatoués. Ils font cela parce qu’ils en ont les moyens. Leur volonté est simple et exubérante!
C’est joyeux et bordélique. Pourtant comme ils sont anglais, c’est naturellement mélodique. Les titres se plantent dans votre mémoires comme des fléchettes. Ca sent bon le délire dans un pub sale et l’optimisme un peu forcé. Un pied de nez aux grises mines!
Moins brut que le premier opus, A better life profite un peu du confort. Les quatre musiciens se font plus légers. Ils recherchent l’hédonisme électrique et très souvent ils y arrivent. Ils suent pour vous emmener sur un son épicurien, heureux dans ses baskets sales et poussiéreuses. C’est beau la jeunesse!
Island records – 2018