80's, Cinéma

Enemy

Les années 80 toujours et encore. Avant d’être le roi du Blockbuster classieux, Wolfgang Petersen a fait ses armes à Hollywood avec un film de science fiction complétement daté mais sympathique.

L’histoire: Un peu plus tard dans notre 21e Siècle, les Terriens méneront une guerre contre les Dracs, créatures belliqueuses et pas très jolies à regarder. Un super pilote s’écrase sur une planète inhospitalière. Et doit survivre en compagnie d’un Dracs. Devinez ce qu’il se passe: ils deviennent amis.

Le réalisateur: Après le succès incroyable de L’Histoire sans Fin, l’Allemand Wolfgang Petersen continue de faire les yeux doux à Hollywood. C’est la danse du ventre en plus avec Enemy, space opera atypique qui va lui ouvrir les portes du paradis. Il sera l’un des grands faiseurs des années 90 avec Dans la ligne de Mire, Alerte ou encore l’hilarant Air force One. En Pleine tempête sera peut être son chef d’oeuvre en 2000.

L’anecdote: Le film n’est connu comme tel mais il fut presque un désastre financier sans nom. Heureusement Dune était déjà passé par là avant. En tout cas, le film aurait du être dirigé par Richard Loncraine mais le tournage fut stoppé à cause de conditions difficiles en Islande. Le réalisateur est remplacé par la Fox. La rigueur allemande de Petersen va freiner les dépenses dingues du film qui coutera 29 millions de dollars au final. Un gros paquet d’argent à l’époque.

Les acteurs: Pas la peine de présenter Dennis Quaid, star des années 80 que l’on continue de voir dans des seconds rôles prestigieux de nos jours. Plus discret aujourd’hui, Louis Gossett Jr fut l’un des premiers acteurs noirs américains à recevoir un Oscar pour le drame Officier & Gentleman. Sa carrière ne fut pas faite de chefs d’oeuvre mais le comédien a toujours apporté sa rigueur à des rôles plus ou moins intéressants.

Pourquoi on aime: avec sa grosse musique pleine de synthétiseurs, ses décors en toc, ses matte painting pas toujours élégantes, la fausse barbe de Dennis Quaid (on se demande si on assiste pas à Robin des Bois dans l’Espace) et ses rebondissements pas toujours futés, Enemy a tout pour être le nanar vintage. Pourtant il y a chez Petersen, une force de persuasion qui mérite le respect. Il aime toujours dépeindre simplement ses personnages. L’ambiance survival lui permet de développer une étrange histoire d’amitié qui finit de manière très originale. On se moque, on se moque, mais on a aussi un petit coeur sensible…


20th century fox – 1985





Previous ArticleNext Article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

? * Le temps imparti est dépassé. Merci de saisir de nouveau le CAPTCHA.