Après la quatrième dimension, il fallait aussi dans les années 80 se méfier des météorites. A l’intérieur, on peut trouver des chewing gum géants qui veulent nous macher…
L’histoire: une petite ville sans histoire. Des adolescents qui s’ennuient. Une météorite qui s’écrase juste à coté. A l’intérieur, une masse gluante et rose qui veut avaler tout être humain qui se promène à coté d’elle…
Le réalisateur: Chuck Russell est un type que l’on aime malgré un savoir faire qui ne dépasse pas le stade de simple faiseur. Mais l’auteur a toujours travaillé avec passion pour le fantastique. S’il signe avec le Blob son petit chef d’oeuvre, aidé par l’écriture très kingienne de Frank Darabont, il a signé le scénario du curieux Dreamscape. Il a réalisé le troisième et meilleur Freddy. Il a révélé Cameron Diaz dans The Mask. Il fait des petites choses comme cela dont on se souvient malgré tout. Juste pour cela on l’aime beaucoup.
L’anecdote: Remarqué et remarquable dans la série policière Capitaine Furillo, Jeffrey DeMunn a profité du Blob pour se rapprocher du scénariste Frank Darabont. Leur collaboration sera une marque de fabrique du réalisateur de La Ligne Verte et The Mist. D’ailleurs on le retrouvera dans les deux premières saisons de The Walking Dead.
Les acteurs: il n’y a pas vraiment de stars dans le film de Chuck Russell mais Le Blob restera dans les mémoires pour la coupe de cheveux de Kevin Dillon, frère de Matt, qui fera une petite carrière par la suite. On le reconnait dans Les Doors d’Oliver Stone par exemple.
Pourquoi on aime: Le Blob est le remake eighties d’un petit classique de la science fiction paranoiaque qui avait révélé un petit jeune du nom de Steve McQueen. Ici, le nouveau film d’horreur ne révélera pas de légende du grand écran. Il montre néanmoins ce que c’est qu’une correcte série B, bien faite et surtout passionnée. Russell et son scénariste s’amusent avec le parti pris de départ et offrent des morts plus ou moins atroces, avec une bonne dose d’humour qui fera la renommée de l’horreur des années 80. Construit. Plaisant. Rythmé. Le Blob est un exemple de remake réussi.
tristar – 1988