Retour de l’agent du Mossad le plus costaud de l’histoire. La trilogie prend fin avec une pointe de déception!
On s’est facilement attaché à Eytan Morgenstern, victime de la folie nazie et chasseur de SS hors norme. Entre Terminator et Jason Bourne,, il avait beaucoup de qualités pour jouer avec nos fantasmes et nos envies d’espionnage, avec complots mondiaux et trahisons à tous les étages!
Le projet Bleiberg et Le projet Shiro jouaient avec un habileté certaine sur les grands thèmes de l’Histoire contemporaine et s’amusaient avec la science et ses dérives militaires. Le projet Morgenstern reprend cette fantaisie scientifique.
Peut être un peu trop. On a l’impression de rentrer dans la science fiction. Elle serait un peu molle avec l’idée largement exploitée des surhommes. David S.Khara use un peu du filon initié par sa saga. On apprend peu de choses sur les personnages qui nous faisaient tourner les pages de manière frénétique dans les deux autres livres.
On est même un peu triste de voir des nouveaux méchants un peu transparents face au héros. Peu de charisme. Il faut se rattacher à l’intrigue qui tournicote peu entre le passé et le présent.
Cependant le dernier volet de la trilogie conserve une vraie énergie entre le souvenir des premiers ennemis et amis du jeune Eytan durant la Seconde Guerre Mondiale et son enquête contemporaine autour de mystérieux soldats aux prothèses étranges.
Il y a de la matière pour que l’on ne s’ennuie jamais. Mais cela sent un peu la redite et la fin est un poil décevante, pas vraiment à la hauteur du personnage central, grand délire de fiction d’espionnage, agent secret unique en son genre.
407 pages – 10/18