A 65 ans, le guitariste de Kiss cesse enfin de se maquiller et rend hommage aux chansons qu’il a tant aimées. Avec sa manière de guitar hero !
Il fait du rock circus. Il en fait des tonnes et il adore ça. Il est l’archétype du guitariste de hard qui fait couiner sa guitare comme un virtuose du tricot électrique. Ace Frehley a fait rêver des milliers de guitaristes avec sa démesure et son maquillage qui a fait la légende de Kiss !
Il a tout connu. Les hauts comme les bas. Franchement on n’attend plus grand-chose de ce papy du rock qui de temps en temps continue à faire le clown avec son groupe pétaradant et s’excuse toujours d’avoir joué dans le nanar culte qui colle aux baskets, Kiss contre les fantômes.
En tout cas, il est extrêmement sympathique. Le temps passe. Il n’a plus rien à prouver. Mais il profite d’une vague retraite pour rendre hommage à ses maîtres et tous ses plaisirs coupables. Son nouvel album solo est donc un disque de reprises. Il nous conte à sa manière ses origines.
Il fait le boulot correctement. Les morceaux de guitare sont épiques comme il faut. Il a surtout la bonne idée d’amener des copains à lui comme l’inévitable Slash, le discret Mike McReady de Pearl Jam ou son pote de Kiss, Paul Stanley.
Ensemble, ils reprennent joyeusement des standards où ils peuvent se défouler et nous aussi. Ce n’est pas du meilleur goût mais ca sent bon la sueur et le bonheur de transpirer sur quelques notes mythiques.
On entend donc les refrains des Stones, d’Hendrix, de Steppenwolf et même des Kinks ! Il y a toutes les petites textures du rock heavy. C’est simplement fun. On écoute et on oublie vite.
Entertainment One Music – 2016