Après le patriotique Independence day, place à une autre machine de guerre avec du poil et de la sueur: Chuck Norris! On lui doit un magnifique traité autour des problèmes au Moyen Orient idéal pour un samedi soir . En plus on fête ses trente ans!
Bien avant le 11 septembre, les barbus cherchaient des noises aux Américains. La démocratie, ça fait peur à ces fachos ! Ils ne supportent pas ce vent de liberté qu’apportent les Américains et leurs idéaux. Ils sont tellement énervés qu’ils passent leur temps à kidnapper des yankees.
Heureusement il y a la Delta Force, mené par le major Mc Coy et le lieutenant Alexander. Eux, ils n’ont pas peur des terroristes. Ils sont l’élite des Forces spéciales. Ce ne sont pas des Libanais manipulés par l’Iran de Khomeiny qui vont leur faire peur. Cependant, des terroristes ont détourné un avion et vont s’en prendre aux passagers.
C’est arrivé pour de vrai en 1985 et Delta Force est une vision très américaine de ce fait divers. Les méchants terroristes sont joués par des acteurs Américains. Le conflit israélo-palestinien est traité avec un sens de la nuance qui ne déplairait pas à Stallone ou Schwarzenegger. C’est totalement partisan et c’est ce qui fait de Delta Force, un film extrêmement drôle.
Chuck Norris, bien avant sa série réactionnaire, Walker Texas Ranger, en fait des caisses comme défenseur de la justice et de liberté. Lee Marvin sucre les fraises avec Robert Vaughn et tous les autres comédiens grimacent, qu’ils soient du bon ou du mauvais coté du flingue.
Réalisé par Menahem Golan, le film pourrait être sorti de l’imaginaire de Donald Rumsfeld. Le réalisateur fut un grand bonhomme des années 80. On lui doit des productions prestigieuses (façon de parler) comme American Ninja, Le justicier de New York ou l’hilarant Les Maitres de l’univers.
Populaires et musclées, ses productions ne font pas dans la dentelle et Delta Force restera l’un des sommets de sa carrière. On pourrait mépriser une œuvre aussi simpliste mais le spectacle est une succession de scène cultes car totalement réalisées au premier degré. Heureusement que le ridicule de ne tue pas… quoique : peu de temps après, Lee Marvin disparaîtra.
Et puis il y a la musique d’Alan Silvestri qui donne envie de défendre la patrie. Un Main Theme inoubliable qui fait bomber le torse et qui fait de nous des Chuck Norris en puissance. Plus qu’un film, une vraie leçon républicaine !
Phrase culte : I was in Beirut 20 years ago.You should’ve been here then. It was beautiful! Beirut had casinos, dances, parties, concerts. It was the Las Vegas of the Middle East.