Plongée au Québec entre folk et chansons à textes. Coup de cœur.
Ecouter un concert d’Alexandre Poulin c’est partir de l’autre côté de l’océan au bord du saint Laurent, rendre une visite à nos amis québécois.
C’est être empli d’énergie de la scène au son de l’harmonica.
C’est rire des anecdotes racontées entre deux chansons.
C’est sentir monter les larmes au détour d’un mot ou d’un accord de guitare.
C’est comme assister à une soirée contes tant Alexandre a le don d’emporter dans ses histoires.
C’est écouter des expressions québécoises comme dire d’une fille qu’elle est « écœurante » pour dire tout le charme qu’on lui trouve.
Car Alexandre Poulin dont le nom n’est plus à faire au Québec est de ces artistes qui se donnent autant devant un public conquis qu’une salle qui le découvre. Il livre des versions uniques à ses chansons, nous raconte leur origine.
Tel Bénabar ou Barbara il signe des chansons à texte, sans refrain nécessaire. D’un foyer africain de Paris, au quartier Hochelaga de Montréal, il nous raconte des histoires.
On part en voyage où le vent souffle touché par sa sensibilité.
On partage le coup de cœur de Lynda Lemay pour cet artiste pépite. Merci à la scène du Canal pour ce concert intime et leur programmation à venir !