Surfeur, réalisateur et chanteur, Jack Johnson est la star la plus cool de la planète. Sur son septième album, il fronce un peu les sourcils vis à vis de son nouveau président, mais sinon il nous transmet sa gentille joie de vivre! Un type sympa donc!
Le mec a tout pour agacer. Il est beau et baraqué. Il est doué pour le surf. Il visite les coins les plus exotiques de la planète. En plus, il chante bien et son style minimaliste mais chaleureux vous séduit en trois chansons.
Depuis une quinzaine d’années, il a l’art du cool dans des petits chansons implacables et délicieuses. Copain de Ben Harper ou de Dave Matthews, il représente cette Amérique activiste, proche des gens et populaire dans le bon sens du terme.
Il n’aime donc pas trop son nouveau président orange et il le fait avec toujours autant de talent. Au bout de sept albums, l’inspiration pourrait stagner mais le musicien trouve toujours une petite note espiègle pour que l’on ne s’ennuie pas.
C’est de la musique de potes. Elle est fabriquée de manière artisanale. Elle s’écoute très bien durant un apéro, une aprem à la plage ou un pique nique en foret. Jack Johnson est tellement sympa que l’on peut emmener ses chansons partout car elles sont accessibles. Elles font du bien. Elles soulagent. Elles s’amusent. Elles disent les choses simplement. C’est le folkleux détendu et relax, Jack Johnson. Il ne change pas mais remarque que rien n’est gravé dans le marbre.
Il sortait un disque tous deux ans. Ici il a pris un peu son temps pour que ses chansons se refassent un peu une santé. Son style était devenu un peu anecdotique. On doit avouer qu’il est plus aventureux avec un peu d’électricité et des idées hawaiennes qui vont nous faire rentrer idéalement dans les tempèratures fraiches.
Brushfire – 2017