Bon alors qu’est ce que l’on écoute dans sa voiture, quand on est dans les embouteillages? Quand on voit la mer pour la première fois? Quand on grimpe dans les petites routes de montagne? Plaisir coupable: Billy Joel.
Billy Joel est une star américaine. Un roi du piano. Un parolier rusé. Un type amusé par la gloire et le succès. Il a vendu environ 80 millions d’albums et en 1993, il a préféré mettre sa carrière entre parenthèses, histoire de ne pas faire de faux pas. Il en a fait quelques uns mais ce type, en apparence lisse, a tout de même quelques chefs d’oeuvre à son compte.
An Innocent Man est une pépite. Nous sommes en 1982. Billy Joel est sur le toit du monde et l’industrie est en admiration pour ce roi de la pop. Mais un an plus tard, un nouveau roi s’affirme Michael Jackson! Thriller va battre tous les records et attraper tous les prix. Le numéro deux de cette année là, ce fut An Innocent Man!
Dedans on trouve l’incontournable Uptown Girl et ses rythmes rétros. C’était justement l’idée simple et génial de Billy Joel. Jeune divorcé, toujours aux bras d’une mannequin à la mode, le musicien se dit qu’il retrouve aux débuts des années 80, une seconde adolensce. Lui vient alors l’idée d’un disque qui rendrait hommage aux musiques de son adolescence.
Avant donc l’arrivée massive des synthétiseurs typiques des années 80, Billy Joel ne reprend pas des titres connus de son enfance mais s’inspire pour écrire dix chansons marquées par la soul, le doo woop et le bon vieux rock’n’roll.
Comme une vieille cadillac, c’est clinquant et rutilant. C’est un disque à la légèreté assumée. C’est simple mais délicat. Trois chansons seront dans le top 10 de l’année 83. La nostalgie est une caressante sensation. Billy Joel ne fait pas de fautes de gout. C’est rafraichissant en diable. Donc à écouter durant le mois de Juillet et d’Aout sur toutes les routes du Monde!