Après des petits albums qui nous faisaient bien saliver, Greta Van Fleet sort son premier vrai album qui dépassent les quarante minutes… et décoit presque!
Pourtant il y a bel et bien les mêmes qualités que dans les autres efforts de ce groupe qui fait un peu mieux que les autres. Il ose se confronter à Led Zep et tient la comparaison. Bah oui, ca arrive. Même Robert Plant a salué la performance des frères Kiszka et du batteur Danny Wagner.
La voix qui grimpe haut. Des guitares qui virevoltent. Des rythmes costauds. Le bon vieux hard rock refait recette et le quatuor impressionne par ses qualités lyriques qui semblaient avoir un peu disparues.
Bref, on attendait leur premier long effort. Mais l’effet « shot » des premiers opus disparait automatiquement ici. On travaille sur la durée. Le premier morceau s’etire sur un bon rock lancinant, où en six minutes, les gaillards nous font la totale.
Ils nous faut le second titre pour avoir un peu plus de spontanéité. Le groupe est décidement très bon pour le boogie rock. When the curtains falls prouve que la rapidité est la force de Greta Van Fleet. Les gamins montrent aux ainés qu’il y a encore de la place pour de la nouveauté dans le blues rock de nos anciens!
La suite sera plus classique. Les titres donnent l’impression d’être interchangeables. On finit même par se détacher des poussées vocales et des solos un peu trop répétitifs. Ce n’est pas désagréable. Mais le groupe est peut être arrivé trop vite et trop fort.
Il faut se rappeler que ce sont des gamins et qu’ils affrontent une montagne mythologique qui a grandi avec Led Zep et compagnie. Ils sont de dignes descendants. Mais les erreurs forment la jeunesse! Ils sont tellement doués qu’on ne peut pas trop leur en vouloir de bien faire! Mais on attendra le prochain pour voir si la maturité leur va bien!
Republic – 2018