Hotel Artemis

DOMMAGE QUE LE DEBUT DU FILM NE COMMENCE PAS A L’HÔTEL, ON A L’IMPRESSION DE SE TROMPER DE FILM. BON C’EST VRAI QUE J’Y SUIS ALLÉE A L’AVEUGLE .

LA FAUTE A JODIE, SON SIMPLE NOM ME SUFFIT A LA SUIVRE DANS LES SALLES OBSCURES. WEAK WEAK ! ET J’AI PRESQUE EU L’IMPRESSION DE RETOURNER DANS “INSIDE MAN” PENDANT 1 SECONDE DANS L’INTRO. POUR LE COUP SON PERSONNAGE A PRIS UN SACRÉ COUP DE VIEUX.

LA NURSE JODIE UN PEU FOFOLLE A LE CONTRÔLE DE TOUT, DE SON HÔTEL QU’ELLE NE QUITTE D’AILLEURS JAMAIS, “Y SORTIR EST PLUS DUR QU’Y ENTRER”. AUX PETITS SOINS POUR SES RÉSIDENTS POUR LA PLUPART PERMANENTS. NE JAMAIS SOUS-ESTIMER LE POUVOIR ET LE SAVOIR D’UNE FEMME MURE, CA C’EST SUR !

DANS CET HÔPITAL "AU BLACK" SOUS COUVERTURE D’HÔTEL AVEC TOUT LE CHARME ART DÉCO ASSOCIÉ A LA TECHNOLOGIE FUTURISTE. ON SE CROIRAIT PRESQUE DANS UN BLADE RUNNER SOUS TARANTINO, C’EST TRÈS TRÈS CHELOU.

SOUS SES APPARENCES DE GROSSES PRODUCTIONS AVEC DE GRANDS ACTEURS COMME JODIE, SOFIA BOUTELLA, JEFF GOLDBLUM, C’EST AUSSI UN LEURRE POUR UN FILM PLUS INTIMISTE ET TRÈS INDÉPENDANT. OU IL FAIT PLAISIR DE VOIR CE GENRE D’ACTEURS.

DANS UN FUTUR CRADE ET APOCALYPTIQUE OÙ CET HÔTEL EST LE SEUL MOYEN DE S’EN SORTIR SOUS RÉSERVE D’ANONYMAT. CA PARLE BEAUCOUP, ON SE DEMANDE BIEN OÙ CA VEUT EN VENIR (AGAIN, REGARDER LA BANDE ANNONCE M’AURAIT PEUT ÊTRE AIDÉ, QUOI QUE !), EN TOUT CAS Y’A DE L’AMBIANCE, DU DÉCOR, LE TOUT EST COHÉRENT.

J’AI PAS DIT QUE CA ME PASSIONNAIT MAIS AU MOINS L’ENSEMBLE DÉCALÉ OÙ DEAMBULENT DES PERSONNAGES ATYPIQUES A LE MÉRITE DE SUSCITER MON INTÉRÊT MAIS DE LA A REVENIR PASSER UNE NUIT À L’HÔTEL...

AVIS AUX AMATEURS

Avec Jodie Foster, Charlie Day, Sterling K Brown et Sofia Boutella - Metropolitan film export - 25 juillet 2018 - 1h35

Extinction

Les productions Netflix sont souvent décevantes. Elles nous consolent pourtant de toutes les cassettes, que l'on prenait juste en regardant la jaquette, dans les vidéo clubs. Heureusement il y a des bonnes surprises comme Extinction!

Ca commence mal pourtant. Avec un truc qui imite un peu Bienvenue a Gattaca. Une société lisse. Des personnages désincarnés. Un monde moderne qui nous ennuie. Et bien entendu au milieu de tout cela, il y a un type qui se demande ce qui lui arrive lorsqu'il fait un cauchemar. Il a peur de ses émotions et surtout, il redoute une certaine véracité de ses songes mystérieux.

Et paf, il n'avait pas tort alors que tout le monde le trouve bizarre, même sa femme! La ville toute propre est salopé par une invasion venue d'ailleurs. Et le héros va tout faire pour sauver sa petite famille. Et à l'occasion, il va aussi comprendre pourquoi il fait des cauchemars!

Et ca nous fera une jolie pirouette narrative au milieu du film. Finalement les défauts du film sont gommés par ses surprises qui justifient presque le coté série B frileuse, douée pour l'imitation, de Extinction.

Michael Pena n'est pas le meilleur acteur du Monde mais il est attachant. Heureusement pour lui, il est aidé par Lizzy Caplan. Remarquée il y a des années dans Cloverfield (et déjà ses grands yeux faisait écran aux lacunes du film), elle confirme bien que sa beauté diaphane annihile nos critiques. On attend juste pour elle, un grand rôle sur grand écran.

En attendant, c'est de la sf sympathique, un peu fauchée, un peu paresseuse mais on vous le dit: netflix est le video club de notre époque!

Avec Michael Pena, Lizzy Caplan, Mike Colter et Amelia Crouch - Netflix - 1h35

How it Ends

De la catastrophe énormissime au road movie intimiste, le grand écart de How it Ends est périlleux.

Forest Whitaker! Quelqu'un peut il suivre sans devenir fou la carrière de massif comédien, sensible mais aux choix acrobatiques. On le découvre dans les années 80 dans Bird, le film jazz par excellence de Clint Eatswood. On le croise dans des petits classiques comme The Crying Game ou Ghost Dog. Mais surtout il apparait dans tout et n'importe quoi. Des nanars honteux. Des séries B réussies. Forest est toujours juste mais pas toujours dans les bons films!

Il est comme ça! Après tout, il doit sûrement avoir une véranda à rembourser. Mais le comédien est parfait. Cette régularité impressionne. Donc, dans How it Ends, il est simple, imposant et touchant.

C'est un père de famille qui s'inquiète pour sa fille lorsqu'elle se trouve sur le lieu d'une catastrophe inconnu et spectaculaire. Il fait équipe avec le fiancé de cette dernière pour la récupérer en traversant les Etats Unis paralysés!

Les deux hommes ne peuvent pas se blairer. La modernité du jeune homme titille la rigidité du père. Théo James, beau gosse dans Divergente, fait tout son possible pour être au niveau de l'interpréte de Bird. C'est le bon coté de ce film: le casting est tiré vers le haut.

Cela donne un faux film apocalyptique, un survival pour papa poule, un drame intimiste classique, une fin de monde observée par un prisme rikiki et peu spectaculaire. C'est déconcertant. Un peu décevant mais le film calque le pessimisme de La Guerre des Mondes de Spielberg, et c'est plutôt preuve de bon gout.

Avec Theo James, Forest Whitaker, Kat Graham et Mark O Brien - Netflix - 1h50

Mission impossible: fallout

JE VAIS Y ALLER FRANCO, JE SUIS UN PEU DÉÇUE, J’AI CARREMENT PRÉFÉRÉ LE ROGUE ONE, VOILA CA C’EST DIT ! BOUHOU MOI !!! LOL ! ON CONNAIT TOUS MON ADORATION POUR TOM TOM ET PAS QUE DANS LES MISSIONS IMPOSSIBLES MAIS POUR CEUX QUI SE DEMANDENT JUSQU’OU PEUT ALLER TOM CRUISE: EH BIEN LOIN, TRES LOIN.

IL COURT TOUJOURS AUSSI BIEN MON SALAUD ! A CHAQUE MISSION, SES PROPRES CASCADES TOUJOURS PLUS FOLLES QUE LES PRÉCÉDENTES! DES MISSIONS CRESCENDO, TOUJOURS PLUS OUF (JE CONSIDERE LES 2 PREMIERS LES MOINS BONS DE LA FRANCHISE). ON PREND LES MÊMES ET ON RECOMMENCE!

LE PSYCHOPATHE SEAN HARRIS AKA SOLOMON LANE EST DE RETOUR. IL EST TOUJOURS AUSSI CHARISMATIQUE ET FLIPPANT. REBECCA FERGUSSON EST AUSSI LA. INEDIT DANS LA FRANCHISE DE FAIRE REJOUER SES SECONDS RÔLES (SAUF POUR MICHELLE MONAGHAN MAIS CA C’EST NORMAL FAUT BIEN QU’IL AIT UN REPÈRE QUI LE RAMÈNE SUR TERRE LE TOM TOM ) MAIS DANS MON COEUR Y’A PAS PHOTO HEIN, ISLA FAUST JE LA KIFFE, MI-ANGE MI-DEMON, OU COMME TOUJOURS, ON NE SAIT JAMAIS A QUI SE FIER, TOUT COMME L’EQUIPE DE L’IMF.

CE VOLET QUI JE L’ESPÈRE QUAND MÊME (OUI HEIN), NE SERA PAS LE DERNIER, EST AUSSI LE PLUS LONG SORTI CE JOUR. UN PEU TROP LONG PERSONNELLEMENT, MAIS C’EST QU’ILS ONT DES CHOSES A DIRE, MAIS SURTOUT A PROUVER, ENCORE UNE FOIS.

ALORS BIZARREMENT, J’AI EU PLUS L’IMPRESSION D’ATTENDRE LA PROCHAINE CASCADE PLUTOT QUE DE SUIVRE LE SCÉNARIO. DOMMAGE DONC, D’AUTANT PLUS QU’A PART LES COURSES POURSUITES HABITUELLES DONT CELLE DE LA MOTO DANS PARIS, ENIVRANTE ! ET LES SCÈNES DE COMBAT GRANDEUR NATURE PARFAITEMENT EXÉCUTÉES, AUCUNE AUTRE NE M’A TRANSCENDÉE (ET OUI, PAS MÊME LA DERNIÈRE...).

J’AI TROUVÉ QUE C’ETAIT UN PEU TOO MUCH ET QUE CA METTAIT DU TEMPS A COMMENCER. IL Y A UN PEU TROP DE REBONDISSEMENTS DANS TOUT LES SENS ET QUI POUR LE COUP NE SERVENT PAS LE FILM PUISQUE L’ON SE DOUTE A PEU PRES DE TOUT CE QUI S’Y PASSE.

JE PRÉFÈRE QUAND CA RESTE SIMPLE ET ENCORE PLUS EFFICACE. A ME LIRE VOUS VOUS DEMANDEZ BIEN POURQUOI CETTE SUPER NOTE ? ET BIEN POUR LA MUSIQUE, WHAT ELSE ?! MAIS NON MAIS IL EST VRAI QUE LA MUSIQUE EST GÉNIALE !

ENCORE PLUS MIEUX ET PRENANTE QUE DANS LES AUTRES. MAIS CE N’EST PAS CA QUI HAUSSE MA NOTE, CA RESTE UN SUPER FILM D’ACTION, UN TRÈS BON MISSION COMME ON LES AIME: PUTAIN TOM 56 ANS JUSTE WAHOU !

MAIS MES EXIGENCES SONT REVUES UN PEU PLUS A LA HAUSSE, ET C’EST COMPLÈTEMENT LÉGITIME. ( D’AILLEURS ON EN PARLE OU PAS DU GENERIQUE DE DEBUT ?! ON DIRAIT UNE VIEILLE DEMO DE SERIE TV). ON EN REPARLE DANS 3 ANS QUAND JE REVERRAI CELUI CI AVANT LE PROCHAIN, MON OPINION AURA PEUT ÊTRE CHANGÉ COMME J’AI REVU A LA HAUSSE MA COPIE SUR MI 5, ROGUE ONE. EN ESPERANT QUE MON MESSAGE NE S'AUTO DETRUIRA PAS DANS 1 MINUTE...

AVIS AUX AMATEURS

Avec Tom Cruise, Rebecca Ferguson, Henry Cavill et Simon Pegg - Paramount - 1er aout 2018 - 2h25

chanson du jour: Try as i might

Walk between worlds

Je ne sais pas trop si ca intéresse beaucoup de monde mais sachez que Simple Minds sort un tout nouvel album... voilà voilà, c'est dit!

On peut vous raconter aussi toute notre admiration pour Jim Kerr, chanteur au charisme d'huitre mais doué pour faire faire des "Lalalala" à des stades entiers. Mais qu'il est loin le temps ou Simple Minds faisait le plein dans les grandes enceintes sportives.

Le groupe a connu le sommet au milieu des années 80 et depuis c'est un peu la dégringolade permanente pour Jim Kerr et son fidèle guitariste Charlie Burchill. Ils ont tout fait pour que le cadavre du groupe ne sente pas trop mauvais mais on n'attend plus rien du tout de la part de ce groupe.

A part qu'il nous fasse chanter bêtement et fiérement les hymnes eighties que sont Alive & Kicking ou Don't You. On peut même se demander s'ils restent un peu dans nos mémoires à cause du film culte, Breakfast club.

Bref, le groupe se la jouait nostalgique avec un album acoustique l'année dernière et les revoilà avec Walk Between Worlds et de toutes nouvelles chansons qui font des refrains pour les stades et des envolées lyriques que l'on n'entendait plus.

Effectivement un producteur des anneés 80, Andy Wright est aux commandes de ce nouvel effort. Il y a donc des synthétiseurs et des effets croquignolesques qui nous rappellent que les coupes mulet c'est tout de même pas très joli.

Comme d'habitude, Kerr y croit. C'est ce qui fait le charme du groupe: il ne baisse pas les bras. Il sait faire quelque chose; il s'obstine! Il n'y a pas de titres incroyables dans ce disque mais on apprécie cette force de persuasion chez Simple Minds. Un ou deux titres pourraient peut être se faire une place dans les playlist des supermarchés. Hélas le disque s'oublie vite. Ce n'est pas encore l'heure du grand retour. Mais promis Jim, on t'aime!

Walk between worlds... une longue traversée du désert.

BMG - 2018

Vendez votre voiture.fr, l’actor studio is back

Et oui, je suis de retour, bronzé comme jamais, sapé comme jamais, moi le Maitre Gims de la chronique TV, que dis-je le savoureux mélange de Booba et de Kaaris mais le tout en beaucoup moins black et moins musclé, quoique, si si, et beaucoup plus dans la plume, plume plume (c’est pour aller avec le si si) !

 

 


 

Vous m’avez manqué, je vous ai manqué, oui non, bon bref on s’en fout, en tous cas je suis là donc autant lire, et moi autant écrire.

Deuxième fois champions du monde de foot, 34ème fois champion de rien du tout sur le Tour de France, plus de trente ans après le début des années 80, le tout avec la mort de Johnny dans l’intervalle, à l’heure où le péquin moyen look tout plus sur un truc qui smart ou qui phone que sur une télé ou un écran de ciné, ou encore qui fornite plus que ce qu’il nique, nous nous pensions à l’abri de revoir sur un écran de type télévisuel des pubs qui ont fait les beaux jours des cinémas de province ou alimentaient en son temps les plages de coupures pubs dites « à pas cher » à la télé, à savoir entre 5 et 6h du mat ou le soir très très tard sur des chaînes logées entre la 160ème et la 325ème place sur un bouquet presque feu satellite, que seul un malencontreux passage de patte de chat appuyant d’un coup sur le 1 le 6 et le 0 (pas simple mais jouable) sur une zapette savamment laissée sur un canapé pouvait nous donner l’opportunité fortuite de voir.

Lesdites pubs avaient pour particularité de sentir le y’a pas de budget y’a pas d’idées mais puisque le patron de la boutique a dit qu’on faisait bah on fait. La recette était éculée mais magique, un petit fond vert, la fille du daf de la boite qu’a fait théâtre au lycée comme actrice, un spot de 10 secondes au lieu de trente, un slogan avec en veux-tu bah en voilà du « Des professionnels à votre service » ou du « Nous sommes là pour vous servir » et du « depuis 1937 » (gage d’avoir passé la guerre malgré le lancement de la boîte juste avant l’invasion d’Hitler et ses copains), et hop un suppo spot et au lit.

Arrivée d’internet oblige, concept du buzz émergeant, trouille des réseaux sociaux avec risque d’acharnement facile à grande louchée de « MDDRRRRRR c koi 7 pub de meerrrdddeeeeee » ou encore flagornerie mal à propos sur le boule de la fameuse fille du daf, Elise Lucet ou Zone Interdite jamais très loin pour aller fouiner à grand coup de vérification entre le slogan ou la promesse client annoncée et la vérité de la vérité au sein de la boite, il n’empêche que toutes les boîtes habituées desdites pubs à pas cher avaient préféré se réfugier dans du dépliant, dans du prospectus ou du référencement bien placé sur du pages jaunes en mode digital. Au moins, Elise n’ira pas fouiner et la fille du daf n’y sera pas exposée en photo juste en-dessous de la map qui te dit que la boite se situe entre le Midas et le Norauto de la ZAC des peupliers !

Oui mais voilà, se croire à l’abri dans ce bas monde de tout retour revival pleine poire y compris pour les pubs, et penser que la fille du daf a dit son dernier mot, foutue génération z toujours avide de ¼ d’heure de gloire, c’est un peu comme penser que oui, un jour, le conflit israélo-palestinien sera résorbé pour de bon ou que ma belle-mère me fera un compliment. Ça confine à la douce utopie, et après tout on s’habitue.

Alors, voilà, un matin de début d’été dans un hôtel mi-luxe mi-quand même ils se font pas chier niveau prix sur le room service, caleçon boxer de nuit pour simple vêtement, le corps encore endolori par une position de type panda au niveau du coup, j’allumais ma télé, comme un réflexe primaire de voir de visu dans une matinale newsroom ce que je venais de lire sur mon phone 3 minutes avant.

Et là, patatra, ma tasse de café chavire, ma couille gauche tangue, mes yeux mon être mon corps frissonnent et même ma couille droite finie par tanguer elle aussi (ce qui de fait équilibre le tout) ; je venais de voir pour la 1ère fois depuis 25 ans, une pub à pas cher dans toute sa splendeur.

Oui, merci VendezVotrevoiture.fr ! En 15 secondes, quatre cinq six peut être douze acteurs que sais-je, valant mille filles du daf de la boite se succèdent en mode actor studio, école américaine, plus vingtième siècle renard mon ami que Fox twenty century, pas coiffés pas maquillés habillés par Emmaüs chic and style, pas de répet’ avant on s’en cogne vas-y lance la cam Jean-Pierre, l’œil mi-clos façon j’ai pété la gueule à la bouteille d’alcool de myrtille à papy dans la nuit comment ça on tourne à 8h30, c’est quoi le texte hein juste le nom du site ok, sinon j’fais quoi hein tu sais pas bon bah un dab ça te va, ok alors va pour un dab mais à ma façon on s’en claque personne verra, sinon ça serait bien qu’un vendeur mécano vienne me serrer la paluche histoire de faire genre j’suis client en live pendant la pub, bah tiens ça tombe bien j’te présente Pablo, serre lui la patte, l’est mi-vendeur mi-mécano et en plus il a le polo avec le logo et tout, bordel c’est magique, on fait combien de prises, bah une suffira, merci au revoir, allez hop, diffuse !

OOOO grand dieu comme soudainement ma vie a basculé, comment oui comment, autant de génie, de la boîte aux acteurs en passant par l’agence de pub sans oublier Pablo le vendeur mécano, autant de talents, autant de précisions dans les gestes les mots le fond la forme l’envie d’aimer, l’envie d’avoir enviiiieeeeeeeee, qu’on me donne l’envieeeeee, i’m a scatttttmmmaaaaannnnnnn !!!!

J’ai fini mon café, pris une douche, j’ai éteint la télé, et me revoilà.

J’vous embrasse,

Hunter

Aretha Franklin est partie mais elle a ouverte la voie à des milliers d'artistes engagées. Anna Calvi se montre comme une guerrière face à la connerie masculine et offre au rock, une salturaire féminisation... ou tout autre chose!

Le rock est taillé pour l'Anglaise Anna Calvi. Elle a fait monter la température il y a quelques années et tout le monde était tombé sous le charme de cette incendiaire rockeuse, armée de sa guitare et d'une voix incroyable qui ne semble pas se laisser aller aux grognements uniquement.

Spectaculaire, elle a pris son temps. One Breath date de 2013. Les critiques et le public étaient amoureux d'elle. Elle disparait. Abandonné, on la redécouvre en guerrière féministe qui s'en prend à une société qui ne se remet pas de l'affaire Weinstein.

Ca fera chier certains qu'elle se politise, mais l'artiste ne veut pas être une prêtresse d'un genre. Elle est dans son époque. Elle a du souffle et l'envie de crier. Les chansons de la dame sont toujours autant habiter. Elle observe sa sexualité et justement interroge les genres. Elle a effectivement cette théâtralité des grands artistes. Le rock n'est qu'une cape élégante à ses réflexions.

Elle tente plus de choses désormais. Le succès, elle connaît déjà. Elle se fait donc plus personnelle et son ton est beaucoup plus combattif. Les titres s'enchainent dans une étrange ambiance et sa voix expérimente sans cesse. Les guitares sont toujours là mais il y a des éléments un peu plus planants. On pense beaucoup à Kate Bush.

C'est effectivement un album qui chasse. Les vieilles habitudes. Les régles établies. Et le meilleur des années 80. On pense à cette période mais la pop n'endort pas la hargne de la chanteuse. Hunter est un manifeste. Un coup de gueule. C'est un disque d'utilité publique avec ses qualités et ses défauts: critique salutaire mais un peu trop dans la pose!

Domino - 2018

Chanson du jour: anthemic aggressor

chanson: feel like summer

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Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu?