Red Sparrow

FRANCIS LAWRENCE RETROUVE JENNIFER APRES L’AVOIR FAIT TOURNER DANS LES HUNGER GAMES, LOIN D’ETRE MA SAGA PRÉFÉRÉE, JE RETIENS PLUTOT DE LUI LE « JE SUIS UNE LEGENDE », BREF.....DE DANSEUSE DE BALLET A BALAYEUSE DANSANTE IL N’Y A QU’UN PAS.

JENNIFER LAWRENCE EN RED SPARROW, ESPIONNE RUSSE, A TROUVÉ UN RÔLE A LA HAUTEUR DE SA BEAUTÉ. PERSONNE NE SOUPÇONNERAIT UN TEL BOUT DE FEMME D’ÊTRE UNE MACHINE A TUER. ENTRAINÉE PARMI LES MEILLEURS A SE FONDRE DANS LA MASSE, DANS UNE ECOLE SPÉCIALISÉE OU “ECOLE DE PUTE” COMME ELLE DECLARE . CA NOUS EXPOSE A LA TRISTE VIE A LAQUELLE SONT EXPOSÉES LES JEUNES FILLES RUSSES QUI N’ONT PLUS RIEN A PERDRE.

UNE NOUVELLE IDENTITÉ POUR CELLES QUI N’EN N’ONT PLUS. C’EST EXTRÊMEMENT VIOLENT, QUAND IL FAUT ET ASSEZ CRUEL DE TOUTE ÉVIDENCE. J’AURAIS PRÉFÉRÉ QUE LE FILM CENTRE UNIQUEMENT SUR LAWRENCE PLUTÔT QUE DE FAIRE LE PARALLÈLE AVEC LES AUTRES MISSIONS D’ESPIONNAGE, CA REND LE FILM UN PEU CONFUS ET MOINS PRENANT, EN TOUT CAS AU DÉBUT.

JENNIFER LAWRENCE EST BLUFFANTE: ELLE A DONNÉ DE SA PERSONNE, ELLE S’EST MISE A NU PLUS D’UNE FOIS ET DANS DES SITUATIONS PAS QUE PLAISANTES. MAIS AU DELA DE CETTE EXCELLENTE PERFORMANCE, CA RESTE UN POLAR QUI TRAINE EN LONGUEUR. CA MANQUE D’ACTION A MON GOUT.

C’EST BIEN FAIT, EN FINESSE, MAIS TOUT SE VEUT TROP SÉRIEUX, POUR UN FILM AUSSI CONVENU. JE DÉPLORE LE MANQUE D’ORIGINALITÉ DANS L’IDÉE DU CHAT QUI ATTRAPE LA SOURIS QUI RATTRAPE A SON TOUR LE CHAT ...ETC.... ON PEUT FAIRE UN FILM DANS LE GENRE “SALT”, SANS TOMBER DANS LES RETOURNEMENTS DE SITUATIONS A REPETITION, ON A PAS BESOIN DE COMPLIQUER LES CHOSES.

ET ON PEUT AUSSI FAIRE UN FILM COMME “ATOMIC BLONDE” BIEN PLUS MODERNE QUE CELUI CI ! C’EST BIEN JOUÉ, BIEN FILMÉ MAIS LES ENJEUX SONT TELLEMENT LOIN DE ME DIVERTIR, QUE J’OBSERVE DE TRES LOIN CETTE HISTOIRE DE “MAFIEUX”, QUI FINALEMENT N’INTÉRESSENT BIEN QU’EUX.

AVIS AUX AMATEURS

Avec Jennifer Lawrence, Joel Edgerton, Charlotte Rampling et Jeremy Irons - 20th century fox - 4 avril 2018 - 2h20

DOG TV : la télé avec du poil et de la queue !

dog-tv

Petit, dans les 80’s, et oui, j’ai connu les 45 tours, le minitel, la TV avec 3 chaînes et l’homme qui valait 3 milliards, même si on n’a jamais su si c’était en francs, en dollars ou en Francs Suisses ou CFA, ça change tout merde !!! Petit, donc, un de mes titres fétiches dans mon 1er walkman était « Le Youki » de Richard Gotainer…quoi ? Vous vous croyez plus intelligents les born in 90’s avec vos CD des L5 !!! Hein, quoi, quoi y’a les Digital Natives !!! Pensez que d’écouter du Mat Pokora c’est glorieux bande de glands ! Bon…

Oui, donc, j’écoutais « Le Youki », j’enchainais généralement avec « Elle voulait revoir sa Normandie » de Gérard Blanchard (dont on ne sait toujours pas si son amour est revenu des grottes de Rocamadour, ça va faire 35 ans, autant dire qu’elle a dû réellement se transformer en néandertalienne la bougresse !), d’un côté les chiens, de l’autre côté une histoire de vache…la Noiraude devait roder non loin sur la 2ème chaine, Maya l’abeille gambadait de pistil en fleurs, de fleurs en bourdon, et se faisait sans doute bourdonner sa fleurs, laaaaaa saloooppppeeee !

Du coup, à force d’écouter le Youki, et son pépère alors et son pépère, avec mémère on n’est pas malheureux, hein à qui hein à qui il est le Youki, voyez j’ai encore du mal à m’en remettre, je faisais des ronds de jambes, alors peu poilues, à la différence du Youki, aux confins du Yéti, si l’on en croit Gotainer dans la 7ème strophe, je cite « Et c'est à qui tout ça c'est à Kiki, à qui c'était les papattes poilues, et la queue queue hein c'était à qui, c'est à Youki la queue queue qui remue », oui prémisses 10 ans avant de mes 1ers films de boules, y’avait déjà du poil et de la queue ; des ronds de jambes, donc, à mes parents, pour avoir un compagnon canin.

Peu pertinent je pense dans mon argumentation, et ayant encore moins d’objections objectives à apporter aux sacrosaintes avancées paternelles du type « bah oui mais on bosse on va en faire quoi le jour ! et pendant les vacances, hein, tu y as pensé pendant les vacances ! et le matin c’est toi qui va aller le faire pisser dans le quartier ! et ça fout des poils partout, puis c’est comme tout on s’en lasse, regarde les voisins, on les a invité une fois à l’apéro on s’est fait depuis bah rien »…bon le dernier, j’avoue encore réfléchir au rapport. Donc voilà, pas de chien, pas de copain à poil qui pète à l’arrière de la Renault 25 pendant le trajet vers l’Espagne l’été, pas d’urine sur les pots de fleurs de la ville…à la place j’ai eu une sœur et plus, tard, un chat, épileptique de surcroît…le chat, pas ma sœur.

C’est dire si à l’époque, j’aurais eu plaisir à contrer l’argumentation de mes parents avec une parade télévisuelle de premier ordre, implacable, sésame pour avoir ledit animal : DOG TV ! Et oui, logé sur le bouquet d’Orange (la TV pas le fruit, un bouquet d’orange n’existe pas, où alors à offrir en prison, ou sur un banc de foot, enfin merde quoi, ça n’existe pas…) entre Euronews et Montagne TV, autant dire que les mecs d’Orange ont du bien bien se prendre le crâne pour caser la chaîne des chiens et des chiennes dans une position correcte (mais non pas la levrette, z'êtes chiants !) et avec un brin de cohérence !

Avec autant de poils et de queues qui remuent (oui, j’insiste sur ma vanne pour ceux qui n’auraient ni lu le titre, ni lu la même vanne quelques lignes plus haut…), la cohérence aurait pu se situer entre XXL et Dorcel TV…mais non ; entre Bloomberg et BFM Business…mais là on était plutôt sur les moutons, donc non ; dans le bouquet des séries ? Encore faudrait-il que DOG TV diffuse en boucle « Lassie » et « Belle et Sébastien »…et bien justement non ! Car toute la subtilité est là ! Dog TV n’est pas une chaîne sur les chiens mais POUR les chiens…d’où l’argument pour mes parents dans les 80’s de pouvoir laisser son pépère, appelons le Youki, devant la TV touuttte la journée…au programme des écrans noirs avec des petites lumières pour que le clebs s’amusent ou s’endorment, moi perso j’ai dormi devant, des séquences où l’on voit une femme en bas de jogging façon dimanche dans la Creuse près du marché avec une grosse baballe qui joue avec…un chien…bah oui, vous lui foutez un chat dans l’écran le clébard vous ruine le canap' le tapis et le parquet ! Ou encore des exercices de relaxation…au cas où, bien logé sur votre tapis, votre animal viendrait à avoir un super coup de stress mais aussi des exercices de dressage en live, qui, avec un coup de bol énorme, pourrait faire en sorte que vous partez le matin, votre chien ne sait pas donner la patte et le soir, bah bim, le labrador te fait une démonstration de 5 minutes façon école Bouglionne…

Voilà voilà, DOG TV, une chaîne de chiennes et de chiens faites pour eux, avec des poils et de la queue…oui, je la refais une dernière fois, voilà, wouaf...

J’vous embrasse,

 

 

Grand paon de nuit

Grand Paon de Nuit résume parfaitement l'ambiance des nuits parisiennes, lorsque les soirées et les illusions finissent trop tard. Magnifique virée nocturne.

Visiblement le groupe parisien Palatine devrait connaitre le même sort que Feu Chatterton avec son style folk rock et son goût pour la poésie bohème. C'est tout le mal qu'on le souhaite. Les Bobos devraient tomber sous le charme de Palatine. Mais pas seulement eux: les Parisiens vont apprécier ce miroir musical et grossissant des pensées de la capitale.

Vincent Ehrhart-Devay a une voix profonde, ambigue et accrocheuse. Il nous entraine dans un spleen que n'aurait pas renier Nick Cave. Pourtant la musique est plutôt légère. Il raconte le Paris de la nuit et tous les rêves qui s'évaporent. La musique s'articule avec joliesse entre les paroles plutôt amères. C'est le charme évident de Palatine.

Le groupe parvient avec sa formule à toucher l'universalité. Les Parisiens réussissent à franciser l'Americana, ce genre existentiel qui raconte si bien les petites gens des Etats Unis. C'est ici la même chose: le quatuor nous plonge dans les ambiances et idées parisiennes, cosmopolites, en laissant glisser des riffs et des rythmes mid tempo.

Grand Paon de Nuit est un disque ouaté mais jamais nonchalant. Tout est beau et sensible. La musique est envoutante et recherche l'intention de l'auditeur. Il déploie ses ailes avec une grace que l'on ne connaissait pas. Il prend son envol. Bon vol!

Yotanka - 2018

Déprime Hostile

Evidémment toutes les oreilles ne peuvent pas s'intéresser à Pogo Car Crash Control, nom qui résume assez bien l'intention de ce quatuor francilien, énergique et punk.

Ils font comme les Américains. Mais tout en version française. C'est ce qui fait tout le charme de ce premier album de Pogo Car Crash Control. Du rock garage de sales gosses ou du punk de survivants de l'ennui! Du gros son pour ceux qui veulent oublier un quotidien trop morose.

Donc comme une bagnole, ca peut aller très vite et se transformer en véhicule trompe la mort. Les quatre musiciens jouent vite et bien. Ca speede. Ca lorgne de temps en temps sur des routes hardcore. On pourrait poursuivre les métaphores autour de la voiture mais la mécanique est bien huilée. Ne vous inquiétez pas.

Ils déchargent donc toute leur énergie sur des hits qui devraient avoir un certain succès à Clisson et son célèbre festival (ils y seront). Ne vous fiez pas au look charmant des musiciens. Ils ont des têtes de sages étudiants mais ils ont pourtant décidé de vous enfoncer le maximum de décibels dans les oreilles. Ils impressionnent.

Il ne faut pas s'étonner de voir un type radical comme Stupeflip apprécier leur musique. C'est sauvage et beau. C'est un vrai morceau de rock à la française. C'est bruyant et scandaleux. Mais assez bien maîtrisé. On est donc capable d'un punk hardcore crédible en France. Chaque morceau est différent. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour tout le monde mais c'est en tout cas une nouvelle rafraichissante.

La jeunesse est au pouvoir. Ils ont digéré la liberté de Nirvana, le fun de Green Day et la folie des Dead Kennedy's. Le résultat est foudroyant. Il est bien pus que réjouissant! Vive le printemps! On a trouvé la BO presque idéal!

Nation of two

C'est un peu le nouvel eldorado pour les amateurs de chanteurs acoustiques. L'Australie. Il n'y a pas que les assoiffés de bières d'AC DC ou les tristes ritournelles de Nick Cave. On découvre là bas, de l'autre coté de la planète, une nouvelle génération de songwriters doués et épanouis.

On avait Marlon Williams et son coté vintage. On a désormais la force tranquille de Vance Joy. Ce dernier n'est pas insensible au succès. Riptide est son titre de gloire qui lui a permis de faire le tour du Monde. Il sait parfaitement doser la folk avec la pop.

Il fait des chansons simples et polies. Ca parle de douleur et de tristesse de toute sorte. Il est sympathique, beau gosse, plutôt habile. Donc parfait pour être le type agacant! Le garçon n'a pas grand chose du chasseur de l'outback. A la limite, il est le surfeur qui fait en plus de la guitare! En fait on pourrait carrément le détester.

C'est vrai que ces chansons ne sont pas inoubliables. Elles sont calibrées pour le passage à la radio. Mais dans le lot, il y en des bonnes. Des douces. Des sincères. Le cynisme ne pointe pas du tout dans ce second album, c'est ce qui sauve le gaillard de trente ans.

Il est même très convaincant lorsqu'il se concentre sur son instrument de prédilection. La tête à claques disparait et on peut écouter un sacré bon chanteur. Il a tout pour être le fer de lance de cette nouvelle génération qui devrait se faire entendre partout autour du globe!

Atlantic records - 2018

Encore

C'est un blanc bec. Il a une voix de crooner venue d'ailleurs. Il n'atteint pas encore la trentaine mais on a l'impression qu'il a baroudé sur toutes les routes du sud des Etats Unis, en fumant des tonnes de cigarettes et avalant toute la poussière du Texas. Le type impressionne à tous les coups!

Son style, lui, est beaucoup plus classique. C'est du blues, avec du rock et du gospel. Ce que cherche le jeune chanteur, c'est nous filer le grand frisson. Il a un style nonchalant et des accords bien chaloupés. Il nous baigne dans une ambiance de messe soul. Il préside une assemblée de musiciens investis. Ils ont la Foi.

Et ca fonctionne. A force d'embrasser les clichés, Anderson East et ses copains réussissent à nous emporter dans leur mission. Encore enchaine les poncifs avec une envie qui finit par nous plaire. C'est le genre de disque que l'on devrait détester mais on y arrive pas tellement les artisans de l'album se donnent du mal.

Les cuivres accompagnent dans un spleen stylisé la chaude voix d'Anderson East. Il n'aime pas la solitude. Il a donc un choeur féminin absolument charmant. Tout est bien fait dans ce disque: nouvelle signature sur un gros label, on lui prete même Ed Sheeran sur une chanson et le producteur du rock bien country, Dave Cobb, se met aux commandes. Il n'y a que du beau monde.

Ce n'est donc pas surprenant mais c'est très plaisant à écouter. Une sorte de vieux Rythm'n'blues (rizeuménblouze) qui n'a plus le droit de citer vraiment. Tout est (trop) parfait mais ca nous emporte vers un idéal clean de musique. Sans fausse note mais avec de la vraie sincérité.

Elektra - 2018

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