In a Jazzy Mood

Bon ca y est! Encore une année horribilis qui se termine. On va remiser un peu sur les valeurs refuges que sont la famille, les copains, le gros banquet et le bouton qui saute après le dîner! Pour ne pas se faire peur une nouvelle fois, je vous conseille aussi de vous réfugier dans les vieilles reprises pop dans une version jazz.

D'abord, cela donne de l'ambiance. Chez vous, vous pourrez vous prendre pour un incroyable Mad Men qui reçoit ses amis dans une ambiance cossue et chaleureuses. Vous pourrez même proposer un quizz pour amuser vos convives. Ils devront avec ce disque du Cooltrane Quartet, reconnaître Oasis, Coldplay ou Maroon 5. En gros vous avez avec ce disque l'occasion de vous brancher sur TSF tout en écoutant RTL2

Le jazz va bien aux périodes festives et blanches. Tout le monde y va de son rythme chaud et groovy. Les trompettes annoncent la naissance du petit Jésus mais aussi du Be-bop. Personne ne déteste vraiment le jazz, les crooners ou les chanteuses vocalement désirables!

Donc on a toutes les raisons de se relâcher un peu et profiter de la quiétude offerte les musiciens et les chanteurs de The Cooltrane Quartet. Rien de nouveau dans leur formule qui reprend donc des standards entendus mille fois et qu'ils transforment en une sorte de cocktail délicieux, très chill.

Ca donne le sourire mais il n'y a pas vraiment de frisson. L'exercice de style est connu mais pas du tout déplaisant. Ca ira pour rentrer dans la douce période de Noël. Si vous vous ennuyez après la bûche, vous pourrez toujours écouter discrètement cette musique qui cherche votre amitié, autre valeur refuge des fins d'année!

2016 - Music Brokers

Le Relèvement de l’Occident : blancrougenoir – Compagnie De Koe Théâtre de la Bastille

La pièce-fleuve de la compagnie flamande De Koe est un tour de force drôle et touchant qui mélange faits privés et histoire avec un grand H de manière passionnante et inventive.

Les trois comédiens de la Compagnie De Koe construisent leur dernière pièce, Le Relèvement de l’Occident, sous forme de trilogie/triptyque - blanc, rouge, noir – avec une volonté de décrire de manière exhaustive l’histoire de la pensée et de l’art en Occident : rien que ça !

Cette pièce extrêmement bavarde et ironique réussit l’impossible, bien évidemment en nous mettant devant l’histoire de l’Occident d’une façon complètement détournée et surprenante. Les digressions perpétuelles constituent le centre du sujet, en sont le jus jubilatoire, dont le ton renvoie par exemple à l’hilarité et à la profondeur existentielle du flux de conscience de La Conscience de Zeno d’Italo Svevo.

Le blanc est l’histoire du commencement, entre petites anecdotes personnelles et remise à plat fraîche et humoristique de la difficulté de débuter une action.
Le rouge est la vie d’Elizabeth Taylor et de Richard Burton, de la jetset et de sa frivolité dramatique.
Le noir est la tentative folle et enthousiasmante de tout dire de la philosophie et de l’art modernes.

La parole des comédiens - incessante, tumultueuse, réjouissante – joue intelligemment avec les décors, les objets et les mouvements des artistes. La parole remplit l’espace et l’enrichit : les images deviennent réalité, la fantaisie peut se développer dans un dialogue inépuisable des esprits.

Le Relèvement de l’Occident
est une pièce extrêmement méta-théâtrale, il ne pourrait pas être autrement, peut-être très post-moderne dans ses questionnements, ses références multiples, sa destruction du texte théâtral par un trop-plein de texte : tout donner en excès, tout détruire et faire exploser pour que de la démesure et de l’ironie qui la porte surgisse une vérité.

Greetings in Bunzuela

L'album de covers que l'on n'attendait plus!

Les albums de reprises, ce sont généralement des fins de contrats pour des auteurs un peu à la ramasse, abandonnés par le succès, qui tentent de remonter la pente. Une reprise, c'est facile, commerciale et ca peut fonctionner. Si la chanson a fonctionné une fois, pourquoi pas deux!!

L'exercice a plutôt mauvaise réputation mais Greetings in Bunzuela a une très bonne idée: le disque sélectionne des titres méconnus. On redécouvre la force de quelques morceaux. Batteur des mythiques Cheap Trick, Bun E.Carlos a choisi des chansons peu connues. On a bien l'impression que c'est lui l'auteur.

Car le style lui est le même que Cheap Trick. A 66 ans, pour son tout premier album solo, le batteur s'éclate dans ses reprises, toujours à la recherche de ce rock simple, dépouillé et candide. La pochette rappelle une idée des vacances. Les nôtres sont terminées mais Bun E.Carlos propose une sorte de prolongations.

C'est un vrai vent de fraîcheur! Il a beau reprendre les Stones ou les Who, Bun E.Carlos (un des noms des plus drôles pour un batteur) s'approprie parfaitement les chansons choisies. Il s'éclate. Comme d'habitude, il invite pas mal de copains.

Cheap Trick échappait aux conventions. L'esprit un peu fantasque du batteur permet de réunir une galerie de personnages assez différents comme les prestigieux Wilco ou le groupe Hanson. A 66 ans, le grand écart ne fait pas peur au musicien qui profite de toutes leurs qualités. On croise aussi l'ancien chanteur de Cheap Trick, ce qui n'est pas pour déplaire.

C'est extrêmement classique mais il y a un naturel désarmant dans ce disque. Les vieux peuvent être réac de temps en temps. Ils peuvent aussi nous rappeler le charme discret du passé. Bons baisers de la nostalgie!

Entertainment 1 music - 2016

Why are you OK

Très bonne question posée par les barbus de Band of Horses, qui chevauchent le rock en toute liberté!

Band of Horses est un groupe qui a relativement déçu. Au fil des disques, depuis une dizaine d'années, ils avaient fait de leur musique, un rock mainstream, pas dégoutant mais assez conventionnel si ce n'est qu'il s'agissait d'un rock roots, très inspiré par Neil Young. Rien de déshonorant.

Mais ce n'est pas non plus très palpitant. Mais ce cinquième album prouve que les barbus ne sont pas des ersatz mollassons de ZZ top ou autres défenseurs de l'americana. L'ancien leader de Grandaddy est venu mettre son grain de sel dans les ritournelles électriques de Band of Horses.

Ils avaient de la force. Ils sembleraient qu'ils aient désormais du coeur. C'est ce qui fait toute la différence de ce Why are you OK qui va en réjouir plus d'un. Un petit moment de bonheur grace au producteur Jason Lytle qui s'y connaît pour bien gérer l'énergie rock, en faire quelque chose d'autre, loin du refrains, riffs et de l'efficacité.

Il y a de nouveau de la fraîcheur dans l'écriture du trio. On redécouvre une bande de copains ravis de jouer ensemble des bons morceaux de rock. On se surprend même à trouver les chansons plus que réussies. Le coeur est grand cette fois ci. Comme la pochette, on respire enfin en entendant les refrains du groupe qui s'enfermait de plus en plus dans un gros rock tout carré, peu vivace!

Evidemment que l'on est ok à l'écoute de cet album qui ravira les amateurs de rock spontané, américain et jouissif.

Interscope - 2016

A Seat at the Table

Nous allons entamer les marathons des diners de Noel. On va passer une centaine de fois à table. On a déjà préparé les trois tonnes de tubes de citrade de Betaine. En plus, on va parler des mêmes choses et des mêmes sujets. Si vous voulez briller en société, dites simplement que le disque de la petite soeur de Beyoncé est nettement meilleure que celui de la mega star. En plus c'est tout à fait vrai!

Beyoncé, avec ses danses lascives, son mari de producteur et son talent, prend beaucoup de place dans le monde du R&B actuel. Quand vous êtes la petite soeur de la grande copine de Barack Obama, ce n'est pas du tout évident de s'imposer.

On peut à la rigueur faire de la télé-réalité ou provoquer quelques scandales pour faire la une. Solange Knowles a une meilleure idée. Totalement géniale. Être aussi douée que sa grande soeur. Son troisième album est une pure merveille, qui échappe aux canons de la musique noire américaine et qui révèle une chanteuse appliquée et subtile.

La soeur de Beyoncé veut s'imposer par le talent. On en doute pas au bout de quelques minutes de A Seat at the Table, festival soul mid tempo et d'un calme maîtrisé, tout à fait réjouissant. La jeune femme a mis prêt de 8 ans pour composer et produire son disque. On sent à chaque instant que c'est mûrement réfléchi.

Solange ne se précipite pas. C'est tout le charme de ce disque. Le rythme est cool tout en imposant une musicalité inédite. Les boites à rythme se font rare et c'est un piano qui mène la danse sur la plupart des titres, écrits avec une délicatesse incroyable.

Pourtant elle n'hésite pas à aborder des thèmes plutôt rudes. Mais elle s'en fiche et donne tout à ses chansons souvent travaillées finement. C'est un régal pour les oreilles. On pouvait franchement s'attendre au pire. Le melon est facilement transmissible dans une famille de star. Mais Solange s'émancipe de sa grande soeur grâce à son écriture astucieuse et brillante!

Bon allez c'est bon: elle peut avoir sa place à la table des grands!

Saint records - 2016

Sully

Ce n'est pas bien de dire ça mais j'ai de l'appréhension à l'égard des films de Clint Eastwood. Mi justicier du peuple, mi humaniste, Clint Eastwood réalise ces derniers temps des films mi larmoyants, mi longs et mi intéressants.

Bref, c'est souvent tiède avec lui. Je dois l'avouer: je suis allée un peu à reculons pour Sully mais grand bien m'a pris: on se demande si c'est Clint qui réalise ou Robert Zemeckis qui commande le film comme il l'avait fait avec l'excellent Flight.

Et puis il y a quand même Tom Hanks. Ca ne se rate pas ça! Toujours au sommet, il est l'un des grands acteurs de sa génération! Il vieillit bien et une fois n'est pas coutume, il court le Tom, presque autant que dans Forrest Gump (tiens tiens encore Robert Zemeckis). Mais ce ne sont pas pour les mêmes raisons. La comparaison est amusante autour d'un héros encore ordinaire et simple.

L'histoire est un biopic sur le capitaine Sullenberger, dit Sully, pilote expérimenté qui a réussi l'exploit de l'amerrissage de son avion de ligne le 15 janvier 2009 sur les rives de l'Hudson à New York. Un amerrissage et non un crash comme aime le rappeler le commandant aux services d'inspection d'une obscure commission comme on les aime aux Etats Unis.

Une chose est sûre: de voir cet avion comme si on était dedans donne une toute autre perspective de l'exploit. C'est impressionnant de comprendre l'impact de la carlinge sur l'eau et la mise en scène n'est pas pépére à ce moment là. On ressent la tension des passagers. C'est dire.

Mais le film tourne autour de l'après. Le commandant va devoir se justifier. Pourquoi dans l'eau plutôt que sur une vraie piste. Le film s'articule sur un procès équitable où tout le monde est écouté et entendu. Eastwood signe ici un excellent film avec juste ce qu'il faut.

Sans pathos et sans longueur, voilà ce qui change de son style habituel. C'est bien écrit avec des mots choisis. Voilà un film classe qui déroule le tapis rouge à ce héros de l'Amérique qui mérite plus qu'une médaille pour avoir sauvé tous les passagers et l'équipage alors que tous les éléments le poussaient à se crasher dans les profondeurs. Le film que devrait voir Donald Trump!

AVIS AUX AMATEURS

Avec Tom Hanks, Aaron Eckhart, Laura Linney et Anna Gunn - Warner Bros - 30 novembre 2016 - 1h30

Vaiana

Là, ca y est: c'est vraiment fini le temps de la pimbeche amourachée de sans prince charmant sans cervelle. Place encore une fois à une nouvelle héroïne moderne!

Le nouveau Disney, omniprésent dans l'entertainment, se met petit à petit à la page. Ca fait plaisir. Une fois de plus, on découvre une nouvelle culture et c'est le bon point du dernier film de la maison Disney mais c'est tout ce que l'on risque de retenir. Pourtangt c'est un bel hommage à la Polynésie et les Maoris!

Hélas, les réalisateurs de La Petite Sirène ne sont pas intéressés à la musique du coin. Les chansons sont insupportables. Et c'est difficile de faire abstraction puisque cela chante toutes les dix minutes. Elles sont tellement pas terribles que cela finit par gacher le plaisir...

Voilà pour le gros point noir de l'histoire! Mais si j'ai pu rester au bout de l'abominable Reine des Neiges, je peux survivre à ça même si on craque un peu quand même les crabes s'imaginent au music hall.. ARF !

Sinon c'est une oeuvre assez bizarre. Techniquement c'est très beau. L'océan et les paysages. Mais les personnages ne sont pas à la hauteur. Les personnages ne sont pas finis. Au niveau des pieds, des mains et du visage, c'est un peu caricatural et un peu grossier.

A l'image du film entier qui pour ma part passe à coté de Vaiana, chef de peuple en quête d'aventures et d'une vraie amême de guerrière. Le film aurait dû en mettre plein la vue et devenir une histoire à raconter le soir. Les dialogues sont assez minimes et enfantins. Disney a de bonnes intentions.

Sur la dernière scène ca fonctionne mais sur l'ensemble le film est raté car on n'y croit peu et on ne s'identifie jamais aux héros du film. Ce n'est pas le meilleur Disney mais ca donne de toute façon l'envie de partir en vacances. Mais après tout, avec un guide touristique, on doit s'ennuyer moins.

AVIS AUX AMATEURS

Walt Disney - 30 Novembre 2016 - 1h47

Oppression

Méfiez vous des apparences: une bande annonce qui annonce un film d'horreur qui surfe sur la vague de Paranormal Activity. Avec une star qui doit sûrement payer des impôts! Ca peut cacher un bon film!

Il n'en est rien. Il faut vous prévenir. La bande annonce qui vous vend un film avec fantome et tout le tralala. Avec en plus Naomi Watts, nue dans sa baignoire... bref voilà un bon exemple de com foireux.

L'excellente Naomi Watts donc se retrouve au coeur même de l'étrange. C'est vrai. Oppression est un thriller... oppressant, tout en efficacité. Fils d'un enfant tétraplégique, une pédopsychiatre va avoir du fil à retordre lorsque un enfant entre dans vie professionnelle mais aussi personnelle.

Un enfant joué par Jacob Tremblay, petit acteur doué, repéré dans Room et qui, ici, représente l'espoir dans la vie de cette femme un peu au bout du rouleau. L'intrigue va rapidement monter en intensité. C'est bien mené de bout en bout.

Le stress grimpe petit à petit. Il nous rappelle par son ambiance et son huis clos les films de référence, Apparences, Trouble Jeu ou Esther mais pas d'inquiétude, on ne va pas spoiler.

Il y a les fameux Jump-scare mais ils sont bien placés. Le twist final (inévitable!) a de quoi surprendre et dans ce genre là, c'est exactement ce qu'on lui demande. En plus c'est très bien joué et ca ne manque pas d'éléments importants et intimes. Franchement que demander de plus d'un film d'horreur avec une star blonde dans une baignoire!

AVIS AUX AMATEURS.

Avec Naomi Watts, Oliver Platt, Charlie Heaton et Jacob Tremblay - EurpoaCorp - 30 novembre 2016 - 1h30

New English

New English? Un Américain se demande s'il n'est pas la nouvelle noblesse du rap yankee.

Sur le papier, il est un peu comme les autres. Il a des tatouages partout et il semble mieux connaître les commissariats que les églises. C'est pourtant la bas qu'il a appris à chanter avant de vivre sous les règles de la rue après avoir quitté l'école à 14 ans. Si vous voyez ce que je veux dire. Comme tout bon rappeur, on lui a tiré dessus. Il est tout colère sur ses morceaux qui dénoncent le Monde pas beau et pas gentil.

Desiigner c'est le rappeur New-yorkais dans tout ce qu'il y a de plus urbain. Il fait de la musique qui suffoque. Il a une hargne qui pourrait faire mal aux oreilles mais les mélomanes découvriront aussi un type qui sait écrire des chansons avec une dramatisation à outrances mais avec du lyrisme!

Aidé par le roi de l'esbroufe, l'impayable Kanye West, Sidney Royel Selby III a connu un énorme succès avec le titre décalé, Panda. Son album lui est nettement moins "nouveau riche" que son illustre ainé. Sur le label Def Jam, il respecte les règles avec classe.

C'est sans surprise mais Desiigner est un très bon rappeur et à 19 ans, il a effectivement tout du jeune requin qui va peut être prendre le pouvoir dans les mois ou les années à venir. Conscient de ses faiblesses et/ou de ses qualités, il réalise un disque court mais terriblement efficace.

Ce n'est pas la classe anglaise, mais son disque est typiquement new-yorkais et c'est déjà pas mal. On attend la suite...

def jam - 2016

Why You Wanna Leave Runaway Queen ?

Vous allez tomber en amour de Lisa LeBlanc, farouche rockeuse comme on n'en fait plus par chez nous!

Une bonne grosse guitare bien grasse. Tellement grasse qu'elle glisse sur une batterie binaire, à l'ancienne. En tout cas, cela réchauffe. Plutôt folk et surtout chanteuse canadienne, Lisa Leblanc fait dans le rock populaire, rugueux et charmeur!

Pas de chichi: c'est du rock. Classique avec une voix qui porte et qui scande, avec comme compagnon, une belle guitare qui veut en découdre. On ne va pas se plaindre d'entendre cette volonté d'un rock à la Springsteen, qui surveille le quotidien avec une fougue quasi politique. Ce n'est plus un disque de rock: c'est un engagement.

Car Lisa LeBlanc casse son image après deux albums. En 2013, elle réussit sa traversée de l'Atlantique avec son humour et sa folk typique du coin. Télérame et France Inter tombent sous le charme avec un prix du meilleur disque francophone. Mais cette fois ci elle se lance dans un pur disque d'americana.

Il y a donc de l'anglais, du banjo et toujours de l'humour. La Canadienne est assez irrésistible en cow girl clairvoyante sur le monde qui l'entoure. A 26 ans, elle fait preuve d'une assurance et d'une maturité qui font réellement la différence sur des chansons astucieuses et entêtantes en quelques notes!

Loin de la modernité et de l'avant garde, elle pratique le rock ardu, celui qui s'adresse à tous, sans élitisme et sans bonne manière. Les artistes canadiens ne sont vraiment pas complexés face à leurs voisins américains. Surtour les filles: il y a quelques années, on avait entendu Marie Pierre Arthur qui fait tranquillement du Springsteen dans la langue de Molière. Elles ont vraiment du style et du caractère ces chanteuses.

On a donc toutes les raisons d'être jaloux des Canadiens. Nous aussi, on veut des rageuses, des emmerdeuses et surtout des rockeuses qui s'éclatent et partagent aussi sincérement leurs passions. Une sacrée bonne femme. Un sacré bon disque!

Tôt ou tard - 2016

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