Le loup est revenu, compagnie les Nomadesques, Alhambra
Une pièce qui fait rire les enfants et rappelle des souvenirs aux plus grands.
Prêt à boire son jus de carottes, Monsieur lapin apprend la nouvelle dans le journal : le loup est revenu. Mais est-ce une raison pour se barricader chez soi ? Ou l’occasion d’accueillir ses amis venus chercher refuge ? Toc toc toc… : qui frappe à la porte ? Aux enfants de décider : on ouvre ? Mais si c’était le loup ?
Adapté du célèbre livre de Geoffroy de Pennart, Le loup est revenu connaît un grand succès sur les planches. Il plait aux enfants que le lapin ne soit pas un super héros. Comme eux, il connaît la peur, le doute, le manque de force. On retrouve les personnages des contes Les 3 petits cochons, la chèvre et les 7 chevreaux, petit Pierre de Pierre et le loup, le petit chaperon rouge. Et en écho à ces contes, l’histoire joue et déjoue la peur du loup : et si l’animal ne faisait finalement pas si peur ?
Déjà plus de 100 000 spectateurs, petits et grands ont interagi avec les joyeux lurons de la compagnie les Nomadesques. Il faut dire que les comédiens s’amusent sur scène et ont bien compris ce qui fait rire les enfants : comique de répétition, l’interaction, les chutes, les blagues, les jeux de mots.
L’ambiance survoltée mêle les cris d’un spectacle de guignol et les rires d’un numéro de clown. Le spectacle est autant sur scène que dans la salle. La salle devient lieu de vie, de partage et d’échanges. A voir en famille.
Du Samedi 8 Octobre 2016 au Dimanche 19 Février 2017
à 15h30
Ma vie, Lyn Hejinian, Les presses du réel
Poétesse, essayiste, traductrice et éditrice américaine, Lyn Hejinian est née à San Francisco en 1941.
En 1987 elle publie My Life.
Ma vie, My Life, poétise, essayse, théorise, la vie de Lyn Hejinian : 45 chapitres de 45 phrases pour une vie comprenant alors 45 années.
Nous naviguons en sa compagnie dans l’archipel de sa mémoire, à bord d’une machine de précision qui subtilement se dérègle. Machine mathématique, poétique, mémorielle, expérimentale.
Dans un même stylo, sur une même page, tiennent des phrases en accéléré, des phrases déchaînées, dans le sens premier du terme, des phrases sans relation les unes les autres, comme si chacune n’avait qu’un seul but : faire oublier la précédente, se soulevant à mesure que le récit progresse, soulevant les strates de la mémoire, des perceptions, tissant ainsi une toile de vie, serrée, éclatante.
Une histoire orale mais écrite, à la va-comme-je-te-parle, des tête-à-queue syntaxique, des tourbillons phonétiques. Devant nos yeux, à l’oreille aussi, s’érige un récit qu’on dirait épars, qu’on croirait fugace, mais qui est pleinement celui d’une vie : enfance adolescence, engagements, art, amour, sexe.
Répétitions corrélations apparitions réapparitions, la langue est surprise, la vie aussi. La mémoire rassemble puis éparpille et ainsi la phrase grignote la page, avec ombres et reliefs, le soudain des transitions lorsqu’il arrive le soudain, sa soudaineté, le soudain soudainement nous bascule dans une autre phrase un autre chapitre une autre année.
Il y a des mots terriblement loin que l’artiste/la poète/la femme remonte contre la marée de la langue, des floraisons de mots où nos propres souvenirs prennent précisément place, du principal et du détail, mais tout cela si structuré, si joueur, selon un plan que Perec aurait adoré parcourir, que nous empruntons ce chemin de narration tous sens dehors.
Ici le langage est agité, le désordre d’une vie organisé selon une partition musicale expérimentale. En cadence.
Les mots se répètent, et d’un chapitre à l’autre, d’une année à l’autre, se nouent des associations des repères des équilibres, la ponctuation déponctue, laisse sa liberté au flux au sang et coulent les hypothèses s’écoulent les accumulations.
Ma vie, une philosophie combinatoire construite bout à bout par fragments isolés mis en observation et saisis dans l’amplitude du geste poétique.
Ma vie, de Lyn Hejinian Les presses du réel
Paru en septembre 2016 (édition française)
176 pages
17.00 €
Kim Braquochiant
Ahhhhhhh non mais là bah là d’accord, déjà qu’avec les menaces des adorateurs des promesses de mille vierges une fois s’être fait exploser le buffet à côté d’un Stade de France, on perdait du touriste depuis des mois ; qui plus est quand Trump va être élu il va demander à tous les américains de ne plus se rendre à la eiffel tower trop oulala Parissssss trop oulalala car, finalement, on est un peu tous des terroristes moitié pédé en puissance avec nos idées de gauche, nos vélibs et nos bagnoles hybrides ; v’la’tipas que des méchants gôrs moitié pas baisants (oui je viens de passer mon we en normandie, j’ai appris la langue en deux verres de calva à peine) se sont attaqués à l’icône de la téléréalité US, à la meuf avec le booty ass shake shake shake your booty ass le plus connu de la planète, à savoir Kim Kardashian euhhhh kardichian euuhhhhh karmachiant, ohhhh et puis mer*** Mme Kanye West en personne, qui lui-même était en concert à NYC, c’est dire s’il Kanye pas trop mal l’East aussi !
Rappel des faits : Kim Kardatruc est devenu célèbre avec sa famille, mais elle un peu plus que les autres, en étalant sa vie sur MTV il y a pas loin d’une dizaine d’années, façon on ne sait pas d’où ils sortent mais comme ils sont en mode luxe, avec bouche bottoxisée cerveaux creux cul refait et villa façon Hollywood, pas le chewing-gum, le quartier, forcément je suis américain, ça envoie du bling bling, ça m’intéresse, moi qui ne voit rien d’autre que mon petit nombril au fin fond de mon Kentucky. Pendant des annnnééééeeeeesss, les caméras de MTV les ont suivis partout, douche resto vacances 4x4 hôpital, la transformation d’homme en femme de son beau-père ou père ou oncle je sais plus on s’en fout, la Kim Abrakakadabracian a tapé dans l’œil de Kayne West, il en a fait sa meuf, ils ont eu des mômes, qui dorment dans des lits bébé en or massif et qui assistent les fesses poudrés de coke dans leur transat Dolce&Gabanna aux fiestas de leurs parents à 1 million de $ la saucisse cocktail.
Bien sûr, Kim affole Twitter et Nanagram, postent ses moindres faits et gestes, et des blaireaux du monde entier aiment à s’enthousiasmer à chaque mise en ligne d’une photo d’elle dans son nouveau maillot de bain avec un poulpe sur la tête, de ses lèvres charnues qui utilisent un nouveau lipstick de l’Oreal Paris, dès qu’elle fout une vidéo entrain de se faire couler un café dans une machine Nespresso en argent chromé à 45000$ la capsule…et n’hésitent pas, dans une folle passion pour la lobotomisation primaire, à acheter le même maillot mais en moins cher, la même machine, mais en moins chère, le même lipstisk, mais en moins rouge. Ca peut paraitre, vu comme ça, aux confins du complètement con, mais après la lecture, oui faut le faire, faut se forcer un peu même si oui ça fait mal faut le faire, d’une centaine de commentaires sur nanagram sous une de ses photos, vous comprendrez beaucoup mieux le fait que toute une génération est à deux doigts de faire mentir Darwin sur sa théorie de l’évolution.
Du coup, comme elle fait partie de la catégorie des « stars 3.0 » en mode on sait pas ce qu’elle a fait dans sa vie mais son métier c’est « célébrité » « ah bon mais elle a fait quoi » « bah je sais pas » « ah… » « Bah oui mais elle est célèbre », on l’invite partout, et partout
elle est reine de pas grand-chose, mais on l’invite quand même, on sait toujours pas ce qu’elle a fait dans la vie à part être célèbre, mais pour elle ça sera gratuit, voire mieux, on lui offre des trucs…bah oui, plus t’es con, moins t’as fait de trucs pour la Société, pour le monde, et même pour ton village, bah désormais plus t’as des chances d’avoir des trucs gratuits, moins tu donnes plus on te donne, c’est comme ça ma poule.
A partir de ce moment là de la chronique, entendons-nous nous bien, par écran interposé, je ne cautionne absolument pas le fait, que des mecs mode Braquo 4 façon Anglade et sa bande (excellente dernière saison de ladite série d’ailleurs), s’attaquent à Kim Rantanplan, cagoulés et armés jusqu’aux testiboules, la séquestre dans sa salle de bain de seulement 200m², la pauvre elle a frôlé la claustrophobie, la ligote comme un rôtie de veau du dimanche à mamie, et s’empare…de 10 millions de $ de bijoux et 500 000$de portables (à ce prix a priori y’a une version de l’iphone 7 peu connue qui a des applis pour conduire un Jet Privé, détecter des sous-marins nucléaires, faire le ménage sur 8 étages…) ; évidemment ça ne se fait pas, c’est traumatisant…et surtout surtout, bah ça fout dans la merde les joailliers de la Place Vendôme, qui voyaient déjà plus un chinetoc depuis le début de l’année, et dont le panier moyen sorti de boutique avait chuté de 50% même pour les qataris !!!
Bah oui quoi, déjà quand lors d’un cambriolage, tu te fais piquer tes bijoux, tes montres, les consoles de jeux de tes mômes, des trucs de famille, la gourmette de ton frère disparu, alors que parfois t’as mis des mois à les offrir à ta femme pour son anniversaire, à tes enfants pour qu’ils gardent un méga souvenir de leur 10ème année, et que la gourmette de ton frère c’est le seul truc qui te reste de lui, et que les flics s’en foutent grave, et que l’assurance te rembourse 20% de la « valeur » de tes trucs car ils arrivent à trouver de la vétusté sur une montre de 2010, bah t’as grave les boules mais tout le monde s’en cogne ; mais là, oui là, la pauvre Kim Braquochiant, faut se mettre à sa place, elle a déjà à peine les moyens de s’offrir une île des Bahamas, alors elle se fait prêter des bijoux à 10 millions de $ alors qu’elle a une foutue pression pour la semaine car son rôle va quand même consister, ça faut pas mésestimer la tâche, à s’assoir proche tribune d’un défilé DIOR à regarder des mannequins anorexiques passer et faire clap clap avec ses mains manucurées à 100 000$ les 5 ongles pour que des caméras zooment sur elle et que l’on remarque sur People TV qu’elle portait un bracelet 28 carats de la marque « trucmuch&thekoople joailleries »…tu peux comprendre que la fille elle s’en remettra super difficilement et que l’androgyne sur-stylé qui fait office de responsable des relations publiques chez « trucmuch&thekoople joailleries » il vient de perdre les eaux et qu’ils saignent gentiment du colon.
Voilà, en attendant, Kanye a arrêté son concert, Kim s’est faite enlever les ficelles à rôtie et est repartie à nollywood de le los à geles, les braquos courent toujours, Twitter est en feu, et moi, bah moi, j’idolâtre Darwin malgré tout.
J’vous embrasse.
Second Sun
On continue notre périple dans le rock qui réveille le matin, qui vous maintient la journée debout et qu'il ne faut pas écouter en se couchant. Petit tour au Pays de Galles, autre lieu illustre pour le rock de poilus.
On l'a encore vu au dernier euro en France. Les Gallois c'est du solide. C'est du viril. Pas toujours correct. Mais très costaud! Pareil pour le Rugby. Le Quinze du Poireau est souvent en tête des équipes de l'hémisphère Nord. Et en matière de musique ca ne rigole pas non plus!
La musique et les Gallois c'est quelque chose de physique, de naturel et de brutal. Pour les vieux, il y les éternels comme Tom Jones ou Shirley Bassey. Pour les amateurs de gros sons, il y a quelques zouaves de Deep Purple, Manic Street Preachers ou Stereophonics. Catatonia et Duffy ont montré aussi que les filles avaient du caractère!
Le rock gallois ne fait pas dans la finesse mais il n'est pas non plus sans nuance. Il devient d'une redoutable efficacité lorsqu'il s'inspire de la lointaine Amérique. C'est le cas du quatuor Buffalo Summer, qui se voyait bien naître dans un coin poussiéreux d'Atlanta.
Mais ce n'est pas le cas. Pas grave: ils feront comme si c'était le cas. Le chanteur Andrew Hunt a bien écouté les Black Crowes et les autres musiciens se sont faits la main en écoutant des vieux Black Sabbath et les Guns. C'est du bon vieux rock à l'ancienne, avec des embardées électriques qui se plantent dans nos oreilles et des refrains à reprendre tout simplement.
C'est du hit fm pour une radio qui n'existe plus sur la fm française, celle du bon morceau de rock, saignant et bien tranché par des petits artisans du genre. Les morceaux se retiennent très facilement. La guitare virevolte et le boulot est fait avec passion. On a obligatoirement de la sympathique pour ce quatuor qui rêve littéralement sur ce deuxième album, assez emballant et surtout sans aucune prétention!
UDR records - 2016
Brasseur et les enfants du paradis, Théâtre du Petit Saint-Martin
Brasseur et les enfants du paradis par Atelier_Theatre_Actuel
Samedi 17h en alternance.
au Théâtre du Petit Saint-Martin
Bright Silence of Night
Allez maintenant que tout le monde a bien entamé sa rentrée, on va vous booster avec quelques disques bien troussés et bourrés d'électricité. On commence avec des petits gars de Salt Lake City qui ne se sont jamais remis de l'écoute de Led Zep.
La première chanson est bien lourde en mid tempo, appuyée sur un riff bien assassin. La pochette pourrait faire penser à des nostalgiques des années 80 et de la cold wave. Rien du tout. On est dans le blues rock le plus costaud, le plus bourru, le plus plaisant.
Ca sent en même temps la science et l'expérience. Le jeunes hommes de Weekenders ont des barbichettes. Ils doivent tirés dessus en écoutant avec déférence les vieux disques de hard. Ils digèrent ensuite avec des titres qui ressemblent beaucoup à leurs illustres ainés mais jamais ils singent leurs idoles.
Mais l'imitation est impressionnante. Avec leurs petits moyens, Rob Reinfurt et ses potos poilus s'imaginent entre le son de Detroit et celui du Texas. La voix monte pour se percher entre le gentil hardos et l'amateur de soul aussi. C'est un rock sans surprise mais parfaitement exécuté.
The Weekenders cherchent clairement à nous clouer sur le mur du son. Ce qui est en musique une belle intention. Est ce qu'ils y arrivent? Assez souvent, il faut l'avouer. On a le droit de trouver que cela ressemble un peu trop à ce qui a été fait avant mais ces musiciens savent y faire pour asséner le bon riff et le gros solo sur un fond de musique psychédélique.
Ils sont heureux de défendre ce rock rugueux, complètement hors du temps. Ils réussissent à nous proposer une chevauchée sauvage. On oublie tout avec eux. L'essentiel est là. Pas de grands créateurs mais d'excellents faiseurs. A suivre donc...
Head Carrier
Franck Black et ses copains se sont tout pardonnés. Ils veulent redevenir un groupe de rock. Ca semble être bien parti avec leur sixième opus, Head Carrier.
Boston est une ville bien catholique. L'influence irlandaise y est pour quelque chose. Les Pixies viennent de là bas et leur carrière ressemble un peu à un chemin de croix avec de la rédemption à la clef. De 1986 à 1993, ils deviennent le fer de lance de la musique indépendante.
Ensuite, le groupe se disloque et les quatre amis partent chacun dans leur coin avec plus ou moins de bonheur. En 2004, ils acceptent de refaire une tournée. Puis petit à petit, ils se rabibochent jusqu'à la sortie de Indie Cindy en 2014. Un chouette disque qui confirme la bonne forme de Franck Black et ses amis. Kim Deal, bassiste originale, fait encore la tête alors il remplace la chanteuse des Breeders par Paz Lenchantin qui ne redoute pas du tout la comparaison.
Elle redonne la pêche aux anciens qui récidivent donc deux ans après leur retour avec ce sixième album bien rageur comme il faut. Ils sont peut être dans l'ombre de leur mythe mais le disque est bon disque de rock.Ce qui est sûr, c'est la bonne santé des guitaristes. Ils s'amusent comme des petits fous pour dynamiter des chansons aux paroles très inspirées par la France. Franck Black a toujours vécu une belle histoire d'amour avec notre pays.
Ils s'amusent aussi à rendre hommage à Kim Deal sur un morceau chanté par la petite nouvelle. Non, les Pixies sont de très bonne humeur et cela se ressent dans l'énergie dingue que dégage cet album d'une trentaine de minutes bien saturées en électricité. Ca dépasse rarement les trois minutes et c'est à chaque fois intense. Le lien ne se fait pas tout le temps entre les chansons mais dans l'ensemble, Head Carrier est une vraie proposition de rock!
Retour en tout cas, d'un rock raide et pas très catholique. Tant mieux.
Pias - 2016
Les 7 Mercenaires
Normalement on devrait vous dire que le remake du western de John Sturges est une nouvelle preuve du manque d'imagination d'Hollywood mais on a trouvé finalement 7 bonnes raisons d'aller voir le dernier film d'Antoine Fuqua!
D'abord il s'agit d'un western. Dans un monde on ne sait plus où sont les gentils et les méchants, un bon western avec un vilain propriétaire terrien sanguinaire face des courageux cowboys hétéroclites, c'est presque rassurant. Ici, le fielleux Bogue est sans pitié avec un petit village de paysans. Ces derniers engagent une sorte de marshall qui recrute une agence tout risque de gauchos de tout poil.
Il y a un Indien, un Mexicain, un Plaisantin, un fou de dieu, un alcoolique, un chinois et un leader charismatique black. C'est la seconde raison de voir le film: Denzel Washington en cavalier sans peur et sans reproche, ca le fait grave comme disent les jeunes. Plus cool et abordable que le Django de Tarantino. Toujours la classe, Denzel!
La troisième raison: les gueules patibulaires. Ici c'est un concours de deux heures. Qui aura la tronche la plus sale? Qui a les ongles ou les dents les plus crades? Qui crache le mieux la chique? Les salauds ont vraiment de la gueule et ca fait plaisir à voir. Du gros barbu, fou de la gâchette, à l'hygiène déplorable, voilà un spectacle atypique, qui se fait rare ces derniers temps!
Encore plus rare: si le plan final est sûrement en images de synthèse (il a dû être ajouté à la dernière minute tellement il est hors de propos), le film est fait à l'ancienne: dans de vrais décors naturels et surtout avec de la cascade "pour de vrai". Voilà une vraie bonne raison de voir Les 7 Mercenaires! Ca nous console des images de plus en plus trafiquées!
D'ailleurs autre qualité: la musique! Pas de chichi. Pas de morceau rap à la fin. Le film est la dernière commande de James Horner qui a disparu depuis. Le générique mythique du premier film n'est pas décliné à l'infini et on retrouve le charme des grands orchestres qui cavalent dans les vallées sauvages et illustrent joyeusement les duels cruels et les luttes héroïques!
Enfin on découvre aussi Haley Bennett, petite actrice pleine de courage pour supporter le casting très viril mais tout à fait correct. Chris Pratt se la joue détente. Ce type joue de cette manière dans tous ses films. Ethan Hawke retrouve Washington et Fuqua après Training Day et ca lui fait plaisir visiblement. Tout le monde a l'air ravi de jouer aux cowboys et à l'indien!
Voilà, c'est un juste et bon divertissement. Rien à dire. Old fashion!
Avec Denzel Washington, Chris Pratt, Ethan Hawke et Haley Bennett - Sony Pictures - 28 septembre 2016 - 2h12