Le Monde de Dory
Suite incontournable du fabuleux destin de Nemo. Elle a pris tout son temps, mais la voici à travers les yeux de Dory, personnage et acolyte emblématique du premier volet!
Souvenez vous?! Dory le poisson bleu qui oublie tout et qui à un moment T, se souvient qu'elle a aussi des parents et décide de partir à leur recherche. Evidemment cela donne de nouveau un voyage épique. Bien évidemment il y a des embûches mais aussi des moments touchants!
Les studios Pixar ont tout compris une fois de plus. On retrouve avec plaisir l'océan, ses décors colorés et variés avec des personnages secondaires irrésistibles: on se souviendra de Hank le poulpe et surtout de Gérard le lion de mer, à mourir de rire. Si on peut encore rêver, on peut prétendre à un film à lui tout seul.
On est encore bluffé par la technique et le savoir faire. Pixar sait aussi nous faire la morale sur l'écologie sans que l'on se rende vraiment compte. Bon on aura toujours une légère préférence pour Nemo qui suscite moins de flashbacks, elzheimer oblige, mais le résultat est là. On commence sérieusement à s'y plaire sous l'océan! Reste une question, vu en vf, le film est pollué par la voix de Claire Chazal. Elle nous empêche de respirer pleinement l'air marin... à part ca...
Avis aux amateurs.
Prayers for the Damned
Attention voilà du poilu, du tatoué, du Californien !
C'est un genre à part entière: le hard rock made in Californie. Il a un goût de bourbon mais aussi de champagne. Les tatouages sont nombreux comme les excès mais les titres ne sont jamais totalement agressifs. Même chez les hardos, l'empreinte du Summer of love subsiste. Si vous êtes un chouette zicos recouvert de tatoos et de cheveux noirs, vous ne pouvez pas vous empêcher de cacher derrière des riffs pétaradants et sophistiqués, un petit coeur plein d'amour et de bienveillance.
C'est le cas de Nikki Sixx, bassiste de Motley Crue qui a monté son groupe avec deux copains au look de corbeaux détraqués, DJ Ashba, guitariste virtuose, et James Michael, producteur devenu chanteur. Ce trio a une vision bien lyrique du metal. C'est beau et humaniste. Ils se donnent pour les autres et c'est ce que prouve le très mignon Prayers for the Damned. Le Monde va mal alors ils font ce qu'ils savent faire: du rock avec de la guitare énervé et des rythmes percutants!
Pendant que Guns'n'Roses n'en finit pas de renaître de ses cendres, d'autres font le boulot correctement. La voix part rapidement dans les hauteurs pour crier au monde entier que la vie n'est pas toujours facile ou que la méchanceté,ce n'est pas bien. Les guitares elles s'affrontent sur des morceaux spectaculaires avec en plus deux choristes pour apporter un peu de féminité à ce monde de brutes.
Mais il y a des mélodies un peu partout. C'est du rock'n'roll péplum. Le trio s'excite sur leurs instruments. Ils en font des caisses. Mais on sent qu'ils aiment ça et le font effectivement avec une absence de cynisme ce qui les rend presque... adorables. Pourtant ce sont bien des gros malabars adeptes du rock pour bourrus!
C'est tellement caricatural que c'est finalement pas mal du tout. C'est du heavy metal pour les foules et les stades (ils passeront pour une date unique au Hellfest).Ca remue sauvagement mais c'est parfaitement exécuté par des techniciens hors pair, qui ont remarqué le succès de Muse en Europe. C'est du rock héroïque joué par des affreux jojos qui ont encore la hargne et semble encore y croire. D'ailleurs il s'agit là du volume un. Le second est prévu pour la fin de l'année. Aurait on droit à un digne concurrent aux fameux Use your Illusion des Guns! C'est en tout cas tout le mal que l'on souhaite à Nikki Sixx et ses deux copains.
Eleven 7 music - 2016
Star Trek Beyond
Et bien moi qui avait adoré dans l'ordre, Star Trek 2 Into Darkness, puis le premier, je suis forcée de m'incliner devant cet opus hors limite qui m'a littéralement scotché sur mon siège en mode distorsion!
Pour de vrai, on s'en prend plein la gueule et les oreilles durant deux heures. La musique est sublime et l'histoire est tenue par un rythme incroyable. Le récit lui ne se perd jamais. Les méchants, tout droits sortis du meilleur "Face Off" (émission de télé réalité californienne extrêmement drôle où des apprentis maquilleurs s'affrontent) sont formidablement réalisés.
Les effets spéciaux et les décors sont bluffants eux aussi. La technique et la beauté dépassent tout ce que l'on avait pu voir dans les deux premiers volets! Ces derniers furent dirigés par JJ Abrams qui depuis a piloté un vaisseau spatial encore plus mythique (le dernier Star Wars pour ceux qui voyageraient sur une galaxie lointaine). Justin Lin a le mérité de surprendre dans le bon sens du terme.
Je rappelle que celui ci fut à la tête de plusieurs Fast & Furious. Pas les pires de la saga mais disons, qu'entre la terre et l'espace, le vide intersidéral est considérable. Heureusement Justin Lin est parfaitement à l'aise avec les enjeux galactiques de Star Trek. Il laisse sans voix!
Il y a une sorte de renouveau dans cet épisode. Abrams faisait un recyclage astucieux de Star Trek. Voir les deux premiers sont nécessaires pour apprécier le troisième. Mais ce Star Trek réussit dans un genre différent en appuyant l'hommage à toute la saga originale. La reconnaissance au passé existait déjà mais il y a dans Beyons un Je ne sais quoi de nostalgique. Dans les décors, les dialogues et même les costumes. C'est ce qui le rend meilleur que les autres.
Ca va débattre longtemps ches les fameux trekkers mais en même temps a l'espace temps avec nous: largement de quoi explorer les univers et toutes les galaxies avec le capitaine Kirk et son équipage. Ou est qu'on signe pour l'embarquement?
AVIS AUX AMATEURS
Avec Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg et Sofia Boutella - Paramount - 17 aout 2016 - 2h03
South West North East
Promis on ne fera de blague sur les céréales et autre produit dérivé: on dira juste que Stephen Kellogg a eu une très bonne idée en regardant dans toutes les directions!
Car ca lui permet de faire de l'authentique musique américaine. Ce n'est pas de la folk. Ca lorgne plus vers la country mais ca veut certainement parler au plus grand nombre d'Américains. C'est le genre de disque très très américain. Il sent bon les grandes prairies, les belles vallées et les espaces rocailleux.
On pourrait par exemple dire chez nous qu'il s'agit d'une musique de bouseux, une bande son pour un film réac ou une bleuette avec des beaux et jeunes Américains élevés au grain et aux grandes valeurs américaines que sont les dents blanches, des physiques avantageux et une admiration sans borne pour Donald Trump ou autres génies du conservatisme belliqueux.
Effectivement, il y a bien de la slide guitar qui n'en finit pas de glisser un peu partout sur des chansons en mid tempo. A quarante ans, Stephen Kellogg a effectivement pas mal baroudé et écrit de nombreux albums, seul ou avec un groupe. Il sait machouiller des paroles comme un John Mellecamp. Il sait faire l'accent rustique mais rude et juste. On se sent pousser des santiags et on se découvre une âme de pionnier.
Comme Kellogg (pas de blague, pas de blague), l'envie de partir dans toutes les directions est une proposition d'émotions et de liberté. Le petit européen sédentaire n'est pas la cible de ce genre de disque mais la proposition est sacrément exotique et plutôt convaincante dans le cas de disque qui fait agréablement la girouette.
La folie Burkinimon Go !
Ohhhh comme c’est bon de vous retrouver, oui, je sais, n’en faites pas trop, mais oui, je sais, je suis affuté comme un string brésilien made Rio 2016, halé comme un pavé 3 épices à la plancha, musclé comme un demi cuisse de Teddy Riner et barbu comme dessous de bras catalan, bref, oui, vous m’aimez.
Néanmoins, si, durant de longues semaines, planqué dans l’arrière pays espagnol, je me suis éloigné de tout contact avec le vulgum pecus reporter d’I-Télé, le retour à son contact me percute en cette presque rentrée comme une téquila paf cingle le foie à 3h du mat’ à l’heure où le plein dépasse déjà la moitié et que, de fait, la remontée tsunamique n’est pas loin juste avant d’aller dormir. En effet, alors que les embouteillages à l’approche d’Andorre la vieille (ville couguar bling bling adepte du triolisme Montagne-France-Espagne), les multiples posts sur nanagram ou fessebook ou encore les terrasses pleines ras-la-gueule des bords de Vendée tendaient à me faire penser que, finalement, la France pansait ses plaies et que tout n’allait au final «pas si mal que ça »…bein non, de retour en France, mon petit écran, pas copieusement total, vomissait ses reportages aseptisés sans saveur, et n’avait donc pas franchement changé. Toujours un stagiaire reporter spécialisé en interview de mec en débardeur bord d’autoroute pour lui demander si, malgré la crise, il s’arrêtait bien toutes les deux heures pour donner à boire à ses mômes et que, parce que franchement c’est la crise, c’était bien raisonnable de partir aussi loin en vacances plutôt que se contenter d’une bonne vieille piscine municipale avec odeur d’urine dans mini-bassin pas franchement olympique.
Je retrouvais, également, ma jolie reporter savonnant à chaque passage dans le 6-9 morning 24/24 7/7 premier sur l’info, qui, en période de canicule, aime à rappeler qu’il faut arroser ses vieux et donner à boire à ses plantes, ou l’inverse, on s’y paume, que lors d’une interview avec un jogger, ce dernier, lui aurait confié, mais attention c’est une exclu, qu’il s’est mis à courir tôt le matin, car avec cette chaleur caniculaire venant de la canicule du soleil d’un été estival qui du coup donne des températures drôlement chaude olalala, bah c’est mieux que de courir être midi et deux, bah oui ma conne !
Pis, au cas où vous seriez comme 99% des français, à savoir abattus tristes sans emplois sans électricité sans rien à manger apeurés par la peur d’un attentat dans votre jardin préparé en douce par votre voisin qui, cet enfoiré de salimiste, ce fumier de Jean-Jacques, s’est laissé pousser la barbe lors de son séjour à Granville et a arrêté la bière pour cause de régime, bien louche tout ça quand même, la même reporter de terrain vous indique que vous pouvez toujours privilégier les zones ombragées à base d’ombres en cas de canicule ou encore les points d’eau à base de source aquatique car ils sont mieux que les places blanches en plein cagnard quand il fait chaud, bah oui ma conne !
Mais il y a pis de pis et pis que pis, on pensait la France au bord du gouffre après Nice, après Charlie, après le Bataclan, après la défaite en finale de l’Euro, après le retour de Sarkozy, après le départ de Claire Chazal, après la révélation de l’homosexualité de Florian Philippot, après tout ça, après le 49.3 sur une loi que, euh oui, enfin le truc le truc que tout le monde a oublié, bah non, patatratra, nos salons, nos cuisines, nos vérandas, nos rues, nos zones wifi, nos marchés, ont été envahis de Pokemon, alors qu’on n’avait rien demandé. Malgré des entrevues diplomatiques entre le Quai d’Orsay et la direction de cabinet de Pikachu, ils nous ont envahi quand mêmes les bestioles. Forts, très forts, ils ont introduis dans nos canalisations un liquide incolore et inodore qui a plongé le cerveau de toute une population dans un amour dévoué et sans failles au peuple Pokemon. Armés de leurs téléphones portables, petits et grands, riches et pauvres, enfin, français quoi, donc forcément abattus tristes sans emplois sans électricité sans rien à manger apeurés par la peur d’un attentat dans leur jardin préparé en douce par leur voisin, errent comme des zombis jour et nuit à la recherche d’un Pokestop (« arène à cons » en japonais) et lancent des pokeballs (« boules à cons » en japonais).
Une vraie guerre, des soupçons de dopages aux vues de leurs yeux carrés en fin de journée, les dernières économies de tout un peuple, pourtant pauvre abattu triste sans emploi sans électricité sans rien à manger, qui passe dans l’achat de Poképièces…
Et comme si cela ne suffisait pas, les plus fort des pokegamers ont peur de se voir voler leur téléphone près des Pokestop de bord de plage ; par mesure de sécurité, ils se cachent sous de grands voiles noirs pour mieux chasser et pour qu’on leur foute la paix, quitte à crever de chaud et à passer pour des épouses ou filles de terroristes potentiels !!! On appelle ça des Burkinimon Go ! Sorte de maillot de bain en forme de parasol Guinness refermé et qui se transforme, justement, en pokeball flottante, une fois arrivée dans l’eau, et hop hop hop, c’est pas moi le chat, d’Iran ou d’ailleurs.
Voilà, sinon, 42 médailles, c’est pas si mal, 42 degrés, c’est pas si froid, 42 morts en Bolivie dans des manifs, c’est pas qu’on s’en fout nous sur nos écrans français mais c’est pas si loin de la vérité ; n’oubliez pas de prendre en photo vos enfants de dos avec des couettes et un cartable neuf pour la mettre sur Facebook en indiquant « Pourtant abattus tristes sans emplois sans électricité sans rien à manger apeurés par la peur d’un attentat, ils vont quand même en CP et CE2 mes amourrrsss »…prévenez I-Télé, sait-on jamais, ça pourrait faire un bon reportage.
And the anonymous nobody…
Ils sont toujours là. Ils furent les auteurs d'un chef d'oeuvre du rap et depuis leur carrière resta chaotique. Pourtant leur neuvième album montre bien que De la Soul est un groupe important. Des chouettes retrouvailles.
Hein? Un nouvel album de De la Soul? ils existent encore? C'était quand déjà 3 Feet High & Rising? En 1989, cet album démonte déjà les codes du rap et propulse le groupe à la tête du mouvement Zulu Nation. C'était il y a très longtemps et le groupe a connu de nombreuses déconvenues.
Leur second album s'appelait De la Soul is Dead et on a bien cru que le trio signait son arrêt de mort avec cette blague. Car ensuite, Posdnous, Dave et Maseo sont devenus quasi invisibles. Quelques reformations ici ou là et des albums sans éclat malgré la sympathie pour ses rappeurs qui refusent les étiquettes. Avec eux on a à faire avec de vrais musiciens et des mélomanes.
C'est ce que rappelle leur neuvième album, financé par un appel au don sur le net. Le trio de New York savent écrire des chansons et puisent avec autant de malice dans d'autres genres pour soigner un rap toujours positif et résolument ouvert. Le retour est assez grandiose à une époque où les rappeurs parlent beaucoup mais font peu de musique!
Donc De la Soul aime les vrais instruments et les vrais chanteurs. Remis en selle il y a quelques années par Gorillaz, ils invitent Damon Albarn mais aussi Estelle, Pete Rock, Snoop Dogg et d'autres. Les médias ont oublié mais pas les artistes. De la Soul sait donc tout faire: de la soul, du rap, du hard et des petits hits tous jubilatoires.
Les vieux briscards ont encore de l'énergie à revendre. Sans cynisme, ils s'éclatent sur des samples variés et jonglent avec les styles sans aucun problème. Ils sont d'une souplesse incroyable pour un groupe fondé en 1987. On avait vraiment fait l'impasse sur leur sens de la musiccalité assez exceptionnel.
On peut être dubitatif sur quelques titres décalés mais dans l'ensemble, ce nouvel album est une vraie découverte, d'une richesse incroyable et d'une joyeuse vivacité.
AOI - 2016
Tarzan
Allez faut descendre de sa liane pour retourner au boulot!
On se croirait bien dans un mélange de la (dernière) Planète des Singes revisité avec un peu du dernier King Kong: voilà donc le mythe du roi de la Jungle à nouveau revisité! Pourtant la légende de Greystoke est bien connue alors la déception est à la hauteur de l'attente d'un renouveau qui pour ma part n'est pas vraiment au rendez vous.
Le film remplit son contrat néanmoins. Tous les paysages sont absolument magnifiques. Les acteurs sont bien choisis. Alexander Skarsgard a un physique de nageur! Margot Robbie est à tomber par terre. Pas de mal à croire que l'on pourrait parcourir des forêts mystérieuses et dangereuses pour la sauver.
De son coté, Samuel L Jackson et Christoph Waltz sont très distrayants, loin de l'univers de Tarantino. Entre eux, il y a tout de même Tarzan qui fait ce qu'il à farie. Il gambade de liane en liane en sifflotant, ni plus ni moins.
Le tout est divertissant. C'est soigné même si les effets spéciaux fonctionnent mal au début avec le petit enfant Tarzan et les singes. Mais tout se rattrape par la suite heureusement. Sur le papier il n'y a rien à dire mais il manque un petit quelque chose, un grand twist de ouf en fait, pour tout faire basculer et scotcher les spectateurs à leurs sièges. A ce moment là, on aurait réellement apprécier le retour du roi à sa juste valeur.
Avis aux amateurs!
Avec Alexander Skarsgard, Margot Robbie, Christoph Waltz et Djimoun Hounsou - Warner Bros - 6 juillet 2016 - 1h50
Sélection BD: les vieux héros
Hello tout le monde, voici donc une nouvelle et enthousiaste chronique pour suivre l'actualité de la bédé. Evidemment, on ne pourra pas tout lire mais on va essayer chaque semaine de vous convaincre de jeter un coup d'oeil à quelques oeuvres qui méritent le coup d'oeil!
Durant l'été, on a bien glandé. On a bullé pour reprendre le langage des amoureux du 9e art. On va donc revenir en arrière avec quelques vieux héros qui continuent de garder la forme.
Evidemment, il y a le dernier Spirou, increvable journaliste qui n'en finit pas d'affronter le temps avec sa légendaire naïveté. Le petit groom s'est refait une santé dans sa collection régulière après une vraie remise en questions. Il a surtout lancé la mode des collections One Shot où un auteur a le droit de s'amuser avec le mythe.
Cette fois ci c'est Benoit Feroumont, réalisateur et auteur de bédé, qui fait rentrer Spirou et ses copains dans l'univers de la bédé girly. Il fallait oser et ca fonctionne plutôt bien avec ce plongeon inédit dans le monde de la Mode et un Fantasio plus fleur bleue que d'habitude!
Le dessinateur ose aussi fouiller dans le passé du célèbre aventurier en faisant intervenir sa mère. Il y a donc pas mal de révélations croustillantes dans ce volet au dessin un peu trop léger pour les puristes mais au rythme trépidant. C'est ça la valeur nécessaire à la bonne réussite d'un Spirou.
On peut dire aussi que l'on est surpris par le rythme du dernier épisode "vintage" de Buck Danny. Il s'agit du troisième épisode de cette nouvelle série assez sympa mais pas toujours convaincante. Ici, on se prend plus de passion que d'habitude.
Buck Danny et ses intrépides copains doivent courir après une bombe atomique perdue et se promène dans l'Asie post Hiroshima pour attraper une sombre organisation secrète au nom plein de promesses: Les Fantômes du Soleil Levant. Là encore, le rythme est soutenu et pour une fois, le coté old school s'efface au profit d'un vrai récit d'aventures qui hélas doit se conclure dans un prochain album. Pour une fois, on est impatient de jeter un coup d'oeil.
Nous sommes donc en 2016, et nous vous conseillons de lire Spirou et Buck Danny. Le vintage est à la mode, on n'arrête pas de le dire! A la semaine prochaine!
Les Fantomes du Soleil Levant: Zéphyr éditions - 48 pages - dessin: Arroyo - scénario: Ketty Formaggio, Frédéric Zumbiehl et Frédéric Marniquet-
Fantasio se marie: Dupuis - 68 pages - dessin et scénario: Benoit Feroumont
Kallagan au Point Virgule – Virtuose
L’humour potache qui fait mouche
1ère partie de Fabrice Eboue et de Jeff Panacloc, Révélation du Montreux Comedy festival 2014, Prix du Jury et Prix du Public du festival Mont-Blanc d'humour de Saint-Gervais 2015, Coup de Coeur de l'édition 2015 du "Point Virgule fait l'Olympia et Bobino", Kallagan est un jeune trentenaire à l’humour ravageur.
Le spectacle de l’humoriste est fondé sur la proximité avec le public propre au café-théâtre, en particulier au Point-Virgule, et son expérience conjugale. Kallagan a le don de la répartie, très rapidement l’analyse de la salle est faite. Les couples et célibataires sont plus ou moins identifiés. Le spectacle évolue entre incises avec le public et histoire de son couple.
Kallagan prône la théorie du septennat : 7 ans viennent à bout du couple. Père d’un enfant, Kallagan évoque son point de vue masculin sur la paternité, les visites chez le gynécologue – avec un accessoire dont on vous laisse le plaisir de la découverte - les relations avec le beau-père, l’accouchement, le tout en écho avec les réactions du public. Si l’humour est parfois trash et direct, déconseillé aux moins de 16 ans, la salle répond et rit à gorge déployée devant les mimiques ou jeux de scènes visuels du comique qui a l’art d’aborder la chose avec décontraction et beaucoup d’autodérision.
Le spectacle ne dure qu’une heure. On aimerait rester davantage pour prolonger les rires et découvrir Kallagan dans un répertoire de sketchs élargi. Une chose est sûre, le potentiel comique est là. Célibataires et couples, vous êtes prévenus : à l’issue du spectacle et des dialogues avec Kallagan, le cours de votre en vie en sera peut-être changé… A découvrir et à suivre de près.
http://www.lepointvirgule.com/content/kallagan
Le Point Virgule, 7 rue Sainte Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris