Futurs Ex
Retour vers le futur! Pat Kebra, un des premiers héros du punk à la française, se fait plaisir avec deux copains pour ressusciter le bon vieux rock à crête. Mais ça, c'était avant!
Il va falloir suivre un peu l'aventure de Futurs Ex qui joue avec la temporalité de l'existence d'un groupe. Futurs Ex sort donc ces jours ci un premier disque. Mais cela fait bientôt une dizaine d'années que le groupe s'est formé... et puis a rapidement stoppé son activité punk!
L'ex du groupe Oberkampf est un petit malicieux: il a l'attitude du punk encore énervé. Son actu c'est désormais son passé. Sa rencontre éclaire mais productive en 2007 avec RXC et Thierry Gaulme, adeptes d'un son puissant, électrique, un peu sale et méchant. A travers ce groupe, on retrouverait presque l'humour d'Hara Kiri.
Ils célèbrent en tout cas le riff hargneux et les paroles drôlatiques. Nous ne sommes plus en 2016. Ni en 2007. Nous redécouvrons les années 80 avec une révolte toujours présente. Et la touche de drôlerie qui manque aujourd'hui. Futurs Ex conserve la colère des débuts des trois musiciens. Ils ont aussi et surtout le sourire!
Il suffit d'écouter Je Te Hais, variation hilare de Ti Amo d'Umberto Tozzi pour se laisser charmer par la vigueur toujours fraîche de ce trio effectivement d'un autre temps. La production est sèche. Tout se résume à une basse-guitare-batterie qui profite d'une chouette symbiose et d'un plaisir adolescent.
C'est un disque régressif. Mais jamais simpliste. Un souvenir vivace d'un autre temps. Une attitude punk qu'on aimerait entendre plus souvent.
Rue Stendhal - 2016
La voix humaine, La Dame de Monte-Carlo, Jean Cocteau, Francis Poulenc, Poche Montparnasse
La Dame de Monte-Carlo : Une femme vient de perdre sa fortune au casino. Elle décide de se suicider en se noyant dans la Méditerranée.
La voix humaine :
Seule, dans une chambre, une femme téléphone à son amant qui lui annonce leur rupture et son intention d’en épouser une autre. Dévastée par le chagrin, elle se raccroche au téléphone, coupé par des interférences extérieures.
Un seul personnage, un long monologue, pas d'action. A peine une suite de phrases, parfois inachevées, entrecoupées de cris, et au cours desquelles l'essentiel n'est jamais dit : en un mot, un langage téléphonique, mais d'une incroyable force dramatique. L'arrière-fond est quant à lui psychologique, émotionnel et affectif. Aussi, traduire musicalement tout ce que les paroles dissimulent, c’est certainement ce qui séduit autant le spectateur. Cette tragédie lyrique est magistralement mise en scène et orchestrée. C'est une suite de séquences, de phrases : il y a celle du souvenir, celle du mensonge, celle du suicide manqué. Jean-Christophe Rigaud ponctue chacune de ces phrases comme des segments musicaux ayant chacun sa personnalité propre. L'œuvre baigne dans une atmosphère intense et lyrique. L’interprétation de Caroline Casadesus exprime toute la force du texte et de ces phrases, exacerbant à la fois le pathétique et le déchirant de ce monologue.
À travers les non-dits et un moyen de communication défaillant, la pièce présente une rupture amoureuse difficile, dans laquelle le téléphone devient le protagoniste d’un drame sentimental. Comment réussir à maintenir l’intérêt durant ce long monologue d’une femme délaissée par son amant qu’elle essaie de reconquérir dans une conversation téléphonique perturbée par des incidents techniques ? Jean-Christophe Rigaud laisse la voix à découvert.
Aussi, le piano assure le rôle de l’amant absent en suggérant la teneur de ses réponses qui ponctuent le récitatif tourmenté de l’héroïne :
La sonnette du téléphone retentit. Elle lui raconte sa soirée de la veille, son mal de tête, son déjeuner, ses courses. Il fait mine de raccrocher mais elle continue, lui indique qu'il peut venir chercher ses affaires quand il le souhaite, l'empêche de s'excuser. Elle endosse « C'est moi qui suis stupide » et le couvre de compliments, « Tu es gentil », « Je ne me croyais pas si forte » et se défend de jouer la comédie, de prendre sur elle. « Je n'ai pas la voix d'une personne qui cache quelque chose ». « J'ai décidé d'avoir du courage, j'ai ce que je mérite », « Tout est ma faute ». La ligne ne fonctionne plus, « C'est drôle parce que moi, je t'entends comme si tu étais dans la chambre…Allô, Allô ! (…) Allons bon maintenant, c'est moi qui ne t'entends plus, si mais très loin, très loin, (…) J'entends mieux que tout à l'heure…(…) On dirait que ce n'est pas ton appareil ».
La mélodie épouse toutes les émotions qui déchirent l’héroïne : l’amour, la haine, le désespoir, les regrets.
Laissez-vous emporter dans ce tourbillon lyrique et déconcertant par sa force et par le charme cruel du duo formé par Caroline Casadesus et Jean-Christophe Rigaud.
La Voix humaine précédée de La Dame de Monte-Carlo
Représentations les lundis du 30 mai au 11 juillet 2016 à 20h30 (durée 1h15)
Théâtre de Poche Montparnasse
LA VOIX HUMAINE : Tragédie lyrique de Francis Poulenc d’après la pièce de Jean Cocteau (1958) précédée par LA DAME DE MONTE-CARLO, monologue pour soprano de Francis Poulenc sur un texte de Jean Cocteau (1961).
Mise en scène : Juliette Mailhe
Avec : Caroline Casadesus
Pianiste : Jean-Christophe Rigaud
Max Jury
Il est jeune. Il est beau. Il chante bien. Bref, il a tout pour qu'on ce qu'il faut pour qu'on le déteste.
Au début de son tout premier disque, il forme un duo avec un gospel qui ne gomme pas la présence d'une guitare électrique. Il se la pète grave ce blanc bec qui sûrement rêve d'assurer le futur de la soul. Prétentieux, il réussit néanmoins une belle chanson, bien vivante et très habitée.
Pas mal pour un petit zigoto fraîchement sorti de son école de musique et qui joue du piano depuis l'âge de six ans. C'est un prodige. Ce n'est pas la première fois que les Etats Unis nous envoie un petit surdoué, propre et talentueux. On ne les compte plus d'ailleurs. Lui il soigne son look avec un regard de chien perdu et une vague ressemblance avec le héros de Into the Wild.
La seconde chanson confirme tout le mal/bien que l'on pense du jeune homme de 21 ans. Il a la bonne attitude. La voix est sûre et protéiforme. A l'aise dans tous les styles et à toutes les hauteurs. Il nous fait profiter du son west coast. On bronze: va t il nous amener le beau temps?
Max Jury n'est pas un magicien non plus: c'est un habile faiseur. On regrettera une production clinquante mais cela donne une idée du génie certain du chanteur. A 23 ans, il ne cède pas au jeunisme. Il conserve un style pimpant mais vintage. Il est presque décalé le gamin. Pas dans son époque.
C'est de la pop intelligente. Jury pourrait faire dans le post moderne mais se cache encore derrière une sorte de funk un peu austère, délicate, laissant place à l'émotion et la performance et un soft rock qui n'existe plus vraiment. C'est doux et massif en même temps. On se laisse avoir par ce chanteur surprenant finalement.
Kobalt - 2016
Bigre, Pierre Guillois, Théâtre Tristan Bernard
Après son triomphe au Théâtre du Rond-Point, Bigre, spectacle burlesque muet revient sur scène pour détendre les esprits bougons. Fous rires assurés !
Dans trois petites chambres sous les toits de Paris, vivent un grand maigre, une blonde pulpeuse et un gourmand maniaque. Ces trois-là n’ont peur de rien et surtout pas de rire d’eux-mêmes. Bien que la tournure de leur vie donnerait envie à d’autres de se lamenter ils s’en donnent à cœur joie pour l’enjoliver.
Invités à partager le même pallier, les bruits de couloir échauffent les sens. Les trois joyeux lurons mettent l’étage sens dessus dessous et le public en délire. Et pour cela ils ont plus d’un tour dans leur sac. Sans paroles, les gags et musiques rythment la pièce.
Entre une visite surprise de moustique, une bronzette sur le toit et un lapin en sauce sans oublier des scènes hilarantes de karaoké : La valse à 1000 temps de Brel en version japonisante, et J’ai encore rêvé d’elle version accent néerlandais, il y a de quoi se bidonner.
A l’aide d’une machinerie bien au point, le théâtre Tristan Bernard devient le terrain de jeu animé d’une salle de karaoké, soirée jeux vidéo, piste de danse, série de gags dignes d’un Laurel et Hardy attisé par l’arrivée d’une blonde aux formes généreuses.
La promiscuité des chambres de bonnes parisiennes favorise le rapprochement. Chacun va faire un pas vers l’autre. Ils s’agacent puis s’entraident et enfin s’aiment. A voir !
A partir du 26 mai 2016
Retour chez ma Mère
Pedro Almodovar s'inquiète des rapports mère-fille dans Julieta. Nous, en France, à notre manière, on fait exactement la même chose: Ha la famille!
Comédie sur le papier, plutôt cynique dans le fond, Retour chez ma mère, raconte sans prétention, les rétrouvailles d'une famille de trois enfants chez leur mère, récemment veuve. Elle ne souhaite pourtant qu'une chose: présenter son nouveau compagnon à ses enfants.
La tache va évidemment s'avérer plus difficile que prévu. Tout est question de timing mais que c'est difficile et chamboulé lorsque la gueguerre entre frangins s'impose, comme d'habitude dans les familles plus ou moins dysfonctionnelles.
On se retrouve forcément dans l'un ou l'autre personnages. Le portrait de famille est bien senti. Josiane Balasko est particulièrement formidable. Elle a vraiment tout d'une maman. Pleine de subterfuges pour rejoindre son amant au point de passer pour une vieille folle séniel auprès de ses enfants, elle est responsable de quelques scènes d'anthologie dont celle du diner ou de l'apéritif qui rappellent Le Diner de Cons.
C'est un film assez touchant. On pourrait même dire qu'il est assez réussi mais encore une fois cela ne va pas jusqu'au bout, à croire que les Français (ou Eric Lavaine) ont peur de l'ambition ou je ne sais quoi. Il manque pas grand chose pour que ce soit une comédie incontournable.
On ne s'en relévera pas la nuit mais on y repensera comme une bonne vieille tarte picarde.
AVIS AUX AMATEURS
Avec Josiane Balasko, Alexandra Lamy, Mathilde Seigner et Jérôme Commandeur - Pathé - 1 juin 2016 - 1h30
Julieta
Almodovar revient à ses premiers amours: les femmes,les femmes et les femmes!
Alors les hommes n'ont qu'un second rôle dans ce nouveau drame. Ils n'ont pas beaucoup de chance. Ils sont lâches, dispensables ou morts. Il y a un père qui se réconforte avec le jeune femme venue soigner son épouse gravement malade. Il y a un écrivain qui manque de caractère. Trop taiseux. Il y a aussi un amant, pêcheur taciturne et sexy, qui sera responsable de l'étrange relation entre Julieta, professeur indépendante, et sa fille, Antia.
On ne va trop dévoiler le scénario. Comme toujours, Almodovar féminise les théories du film à suspense, un peu à la manière d'Alfred Hitchcock. Il y a une tension sourde et des mystères sombres. Très vite, l'attitude de Julieta devient l'enjeu de tout le récit, qui peu à peu, va nous livrer des secrets inavouables, des pièges existentiels et des réalités cruelles.
Almodovar est moins excentrique que d'habitude. Bien entendu, il a toujours un amour pour les références artistiques, le design prononcé et les costumes quasi baroques. Mais on est marqué par sa grande sobriété. Cette fois ci il semble vouloir aller à l'essentiel: ce qui de Julieta, son mélodrame le plus âpre.
On ne dira rien sur l'intrigue mais on sort bizarrement sonné. Les rapports humains deviennent des rapports de force. Il n'y a pas grand chose à sauver. La solitude est presque un refuge. L'esthétisme s'estompe pour laisser sortir la noirceur des sentiments et Julieta s'engouffre dans une introspection douloureuse et nécessaire.
Heureusement cela reste très romanesque. Les femmes sont incroyablement belles et nobles. Le quotidien est transcendé par l'élégance d'une mise en scène toujours élégante. Car derrière le mélodrame, on ressent toujours l'amour du cinéaste de Tout sur ma Mère: pour les femmes et pour le cinéma. C'est ce qui fait de lui un grand réalisateur!
Avec Emma Suarez, Adriana Ugarte, Daniel Grao et Inma Cuesta - Pathé - 18 mai 2016 - 1h39
De l’autre coté du Miroir
Suite temporelle et colorée du fameux pays merveilleux qui a apporté le plus gros succès de Tim Burton!
Une fois de plus, il y a toutes les inventions graphiques, les belles images, les très jolis costumes et les décors sublimes. Même si certains passages sont kitsch, sur l'ensemble, on retrouve vraiment le style Wonderland voulu par Burton. On a également en un rien de temps changé de réalisateur. Burton reste producteur. On retrouve néanmoins Johnny Depp qui ne joue pas toujours son rôle de Chapelier Fou...
Et bien rien n'y fait! Comme dans le précédent volet d'Alice, l'émerveillement d'exception auquel on s'attend, n'est toujours pas au rendez vous. L'émotion encore moins! Ca reste très téléguidé. La caméra, virtuose, ne prend pas de risque. Et on est trop souvent dans le film pour enfants. Ce que je regrette vraiment beaucoup!
On s'ennuie un peu et on se perd complètement dans cet espace intemporel: le temps est tout l'enjeu du film. ici chaque minute et chaque seconde comptent. Le spectateur a le temps de les compter. Notre pauvre Alice peine à se remettre dans le bon espace temps. Laborieusement, avec tous ses compagnons de fortune, elle va tenter le tout pour le tout.
Heureusement l'exquise et diabolique Reine de Coeur (toujours épatante Helena Bonham Carter) n'est pas loin parce que sans elle, nous serions sans doute coincés dans les rouages du sommeil, à la dernière minute avant l'heure du thé!
Avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter et Sacha Baron Cohen - Disney - 1er juin 2016 - 1h50
Only silence remains
Bizarre, vous avez dit bizarre? Comme c'est bizarre!
Il faut dire que l'on tient là un disque d'une artiste rare puisque Christine Ott est une spécialiste des Ondes Martinot! Vous pouvez faire un tour sur Wikipédia qui vous dira tout sur cet objet sonore non identifié. Mais conservez tout de même le mystère car le second disque de Ott est étrange.
Elle a travaillé avec des pointures françaises comme Les Têtes Raides ou Yann Tiersen. Elle a composé déjà un premier disque il y a sept ans. Elle se consacre à des ciné-concerts. Elle est habitée par son instrument fétiche et c'est ce qu'on entend dans Only silence remains, titre évidemment ironique mais qui souligne aussi la délicatesse défendue par Christine Ott.
On entendra évidemment le piano, véritable voute de ce nouvel effort mélancolique et d'une douceur qui finirait par nous mettre une petite claque. Cela nous entraîne vers des pensées douces amères. La compositrice met beaucoup du sien pour la musique soit la notre. Une très bonne idée qui passe par une radoucissement des moeurs.
Ne pas se fier à la pochette presque lugubre et des titres un peu angoissants. Christine Ott profite de la même profondeur existentielle qu'un Joe Ishiashi et des petits coups de folie empruntés à quelques géants du jazz. En tout cas ce n'empêche pas le lyrisme. Effectivement le cinéma a son importance dans le rapport musical. C'est un paysage qu'elle nous propose. Une version minimaliste et astucieuse de Hollywood et ses projets fous, lunaires, extraordinaires!
On visite. Ce n'est pas une attraction. Peut être est ce un musée à première vue avec ces drôles de sons sortis d'imposantes machines? Mais petit à petit on serait plutôt dans une maison hantée. On est dans le noir et gris de l'existence. On joue sur le spleen et la création. On devine de belles choses et de grands malheurs. C'est une musique idéale pour accompagner nos pensées secrètes.
On se fait donc une copine avec ce disque instrumental assez dense. Il y a une ambiance funambulesque, entre rires et larmes, entre rage et apaisement. C'est un disque qui trouve sa cible sans problème: notre coeur. Touchant!
Gizeh Records/ La Baleine - 2016
By default
Russell Marsden, Emma Richardson et Matt Hayward n'habitent pas au bon endroit. Sur une Angleterre Pop, leurs envies de rock musclé font un peu tache. Mais elles font aussi très plaisir dans un drôle d'album qui a le cul entre deux chaises.
Quatrième album de Band of Skulls, trio anglais mais rock, By default ne change rien à la donne. Les trois musiciens font du rock à l'ancienne, comme leurs illustres aînés qui ont fait de cet art, un engagement héroïque où la sueur se mélange à l'inspiration, où le riff doit être une exécution pure et simple!
On a toujours bien aimé cette volonté chez ce trio de rester droit dans ses bottes poussiéreuses. Ils en font un peu trop mais c'est souvent pour crier leur amour du gros son, celui qui fait remuer bêtement la tête.
Dans un Royaume Uni, terre sacrée de la pop, leur engagement ressemble à un chemin de croix et comme le prouve la pochette, leur idée du rock est une véritable croyance. Le disque sera donc une église consacrée à la saint électricité. Ils ne se prennent pas pour la sainte trinité mais le trio se veulent des apôtres du rock qui sent des dessous de bras. Pour le coup, ils ont l'idée de demander de l'aide à Gil Norton, le producteur des Pixies et qui s'y connait en matière de rock.
Ce dernier leur permet de se diversifier. Après tout, autant assumer les racines pop de leurs origines. Quelques morceaux profitent d'une vraie légèreté. Les voix sont mieux maîtrisés. By default a finalement assez peu de défauts si ce n'est qu'il est presque trop parfait. Un peu trop marketé pour plaire au plus grand nombre. Si le début de l'album est très "cuir et stoner", la suite se montre plus accessible, un peu trop poli.
Le groupe est devenu inoffensif. Mais s'en perdre de son efficacité. Ca passe mais le trio appuie moins sur ses accents américains. Il se permet une plus grande liberté. La foi les aveugle peut être mais cela fait de tout façon du bien à entendre des gens aussi passionnés.
BMG - 2016
« Intempéries, un temps qui pleure, #jesuismouillé, les 1ères réactions ! »
Et vas-y que ça pleut, et vas-y que ça inonde, et vas-y que cette fin de 1er semestre 2016 est à l’image de la France, sous les eaux, dans le bordel, pas assez de canots de sauvetage pour tout le monde, Paris en mode Venise, le Loiret en mode « ah bon ahhhh c’est là le Loiret, z’ont bien fait d’être inondés au moins on sait où c’est ! », ce qui n’a pas été à laisser sans réaction de nombreuses célébrités ou mouvements :
DAESH -> "Et ce n'est qu'un début, fallait pas nous arrêter, vous voilà Allah piscine akbar sans alcool !"
La CGT -> "Le gouvernement l'a bien cherché, nous revendiquons le fait d’être solidaires avec les salariés qui pouvaient pas aller bosser à cause des mouvements de la RATP, de la SNCF, des sans essences et maintenant, toujours à cause du gouvernement, des sans soleil !"
Emmanuel Macron -> « Je viens d’acheter pour 95000€ d’actions Zodiac, pas folle la guêpe ! Comment ça ISF ? »
BFMTv/JL Mélanchon (consultant finance) -> "La Société Générale a financé des puits en France en 1895, a financé le Canal du Panama, était banquier principale de la Générale des eaux, Evelyne Delhia et Catherine Laborde sont clientes chez eux, c'est forcément eux, fumier de banquiers !"
Benzema -> "C'est du racisme évident anti-soleil, après un tour avec mon Jet au-dessus de la France pour une escale au Luxembourg avant mes vacances au Bahamas, j’ai survolé le Loiret, faut voir comment que c’est tout mouillé et qu’on voit plus les stades, oui c’est du racisme anti-soleil ! Muchas garcias !"
Florian Manaudou -> "J'm'en tape j'irai plus vite qu'en metro !!!"
Anne Hidalgo -> "Pour mémoire Les Zodiacs et pédalo immatriculés impairs n'ont pas le droit de naviguer le dimanche, nous lançons par ailleurs Pedalolib !"
Guy Forget, directeur de Roland Garros -> « Pour info, report des matchs, les ¼ de finale Homme se dérouleront le 4 août à Ibiza, les ½ finale le 8 septembre à Rio, et la finale le 14 novembre au Accord Ibis Mercure Budget Pullman Formule 1 Relais Château Arena de Bercy, merci de votre compréhension, billets non remboursables, non échangeables, frais de transport non pris en charge avec obligation de venir sous peine de devoir écouter l’intégral du Best Of de Yannick Noah 2 week-ends à la suite ».
Guy George, Émile Louis, Patrick Henry -> "Meeerrdeeeee, ça va en faire remonter à la surface !!!"
Les collégiens du Loiret -> « yessssssssssssssssss vacances !!!!! »
Les profs de collège du Loiret -> « yeessssssssssss vancances !!!!! »
Le président du Conseil Départemental des Yvelines -> « Pour information, notre département sera désormais appelé Presqu’île de St-Germain, les horaires de l’embarcadère depuis la Défense sont accessibles sur notre site internet »
Nuits debout -> "Après une nouvelle AG entre camarades à dreadlocks et étudiants en socio approchant la quarantaine, le mouvement s'appelle désormais Jours Trempés Pole Nord Emploi Papa c'est pas parce que t'as une cravate que je t'aime pas merci pour le virement !!!"
L’UEFA –> « L’accès aux Fans Zones pour les retransmissions de l’Euro sur les écrans géants sera réservé aux détenteurs de slip de bain, pas de caleçon pour des raisons d’hygiènes, de tuba et de palmes, en cas d’alerte à la bombe splash ».
Donald Trump -> « C’est où la France ? Non je demande car je confonds toujours avec les autres là plus bas qu’ont pas d’eau et qu’ont rien à bouffer, oui les africains, c’est ça ! Ah c’est pas pareil, ah bon, god bless you ! »
Dieu -> "Vous commenciez à me fatiguer grave avec toutes vos conneries, si un graphiste sort un #jesuisLoiret je vous fous une tempête tropicale du nom de Samantha sans le Fox sur la gueule !"
Allez, j’vous embrasse,
Romestebanr.