Stephan Eicher und die Automaten

Stephan Eicher orchestre un ensemble d’instruments comme un magicien. Aussi spectaculaire qu’émouvant.

Chanteur suisse allemand à la voix envoûtante, Stephan Eicher crée un concept de concert exceptionnel. Fidèle à son esprit nomade d’aventurier musical nourri de ses origines yéniches comme de ses voyages vers les sonorités africaines d’Ali Farka Touré, il s’aventure vers des live inexplorés.

Seul en scène, il dirige des cordes de ses guitares et des pédales à ses pieds les partitions d’un orgue, d’un piano, d’un xylophone et le plus saisissant d’un Tesla Coil. Cet instrument digne d’un laboratoire de Frankenstein produit des éclairs sonores qui électrisent la scène. Tout cet ensemble d'instruments semble s’animer au gré de son corps magicien.

En revisitant ses chansons culte comme Déjeuner en paix, Tu ne me dois rien ou Combien de temps,il leur offre des versions intimistes vibrantes d’émotion. Et présente de nouvelles chansons comme Prisonnière ou Si tu veux que je chante signées Philippe Djian. Entre deux titres, il fait rire, raconte des anecdotes, constate le temps qui passe. Savant équilibre entre mélancolie et humour.

Grâce à sa maitrise remarquable du langage de la musique et son amour de la scène, il évite deux écueils. Le premier : de faire de son concert solo un concept mégalo. Au contraire, il s’incline devant les instruments comme si les musiciens étaient derrière. Et le second : d’assurer une prouesse technique qui oublie l’émotion acoustique. Il réussit à créer une intimité avec le public comme s’il le retrouvait dans son salon musical et lui livrait la puissance des mots de ses chansons en piano/guitare-voix.

On en vient à être pris d’émotion devant tant de beauté. A s’émerveiller de toute sa créativité. Soudain la musique emplit tout le corps et l’on frissonne de plaisir. De son côté, Stephan Eicher ne peut s’abandonner pleinement car il est aux manettes d’instruments qui pourraient s’emballer s’il ne les a pas au pied et à l’œil.

On écarquille les yeux. Ouvre grand les oreilles. Rit de bon cœur. Bravo et merci.

La loi du marcheur, Carreau du Temple

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Janvier 1992. Quelques mois avant sa mort, Serge Daney s’entretient avec Régis Debray sur son itinéraire de critique de cinéma. Rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, journaliste à Libération, fondateur de la revue Trafic, témoin de son temps, Serge Daney (4 juin 1944 - 12 juin 1992) raconte ses expériences : son enfance, ses voyages, l’amour du cinéma américain, la Nouvelle Vague, l’irruption de la télévision et des médias. Car ce sont les images qui ont forgé son regard et son discours tel un « passeur » de notre temps. Le spectacle créé par Nicolas Bouchaud et Éric Didry, est issu de la transcription exacte de ces entretiens.

Seul en scène, Nicolas Bouchaud est dos à un carré blanc. Écran ? Feuille blanche ? Face au public, il est le réceptacle de ces expériences, celles de Serge Daney. Il témoigne de ce que « voir des films » lui a offert du monde. Le carré blanc s’anime, retranscrit des mots, des thèmes évoqués par le critique, projette une séquence de Rio Bravo d’Howard Hawks, qui sera jouée, doublée, « vécue » par le comédien. La transmission des images, des émotions, de l’expérience passe par ce dispositif scénographique, à la fois résurgence du passé et regard poétique sur le monde actuel. Il interroge aussi notre propre rôle de spectateur : lequel sommes-nous ? Quel spectateur souhaitons-nous être ? Quelle expérience partagée ? Qu’acceptons-nous de recevoir de l’autre, du monde par extension ? C’est à notre propre rapport à l’art, à la culture, au monde en général qu’il nous renvoie. Cette figure du spectateur, du « passeur » est la question centrale du spectacle. Nicolas Bouchaud transmet le discours de Daney, il incarne véritablement « cet homme-spectateur » par le prisme de « l’homme-acteur ». Le spectateur devient alors « acteur », lui aussi, participant à ce dispositif. Il est interrogé, amené à réfléchir sur sa cinéphilie, sa propre expérience en tant que spectateur.

Pari réussi grâce au jeu de Nicolas Bouchaud et à la mise en scène interactive d’Eric Didry placée sous le signe de la communicabilité. La loi du marcheur restitue fidèlement la pensée visionnaire, la morale cinématographique de Serge Daney demeurant très actuelle.

 

 

 

Jusqu’au 18 avril 2015

LA LOI DU MARCHEUR

D’après Itinéraire d’un ciné-fils, un entretien de Régis Debray avec Serge Daney

Carreau du Temple

Itinéraire d’un ciné-fils

 

La Loi du Marcheur - Théâtre du Rond-Point from Le Carreau du Temple on Vimeo.

Zawaya, Hassan El Geretly, Tarmac

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L’Égypte au cœur de la révolution du printemps 2011 sous forme de témoignages populaires en arabe dialectal. Difficile d’accès.

Zawaya signifie « angles » en arabe. L’égyptien Hassan El Geretly interroge sous différents angles et en arabe dialectal ce qui s’est passé place Tahrir début 2011. Il replonge au cœur de la révolution qui a bouleversé le pays de l’intérieur.

Pour garder la mémoire de la révolution du printemps 2011, Zawaya croise les paroles de témoins et acteurs du mouvement populaire ayant entrainé la chute d’Hosni Moubarak. Un supporter de foot, un officier, la mère d’un martyr, l’homme de main et une sociologue parlent tour à tour de ce qu’ils ont vécu dans ces jours historiques. Difficile à suivre sans bien connaitre tout le contexte.

Assis les uns à côté des autres, ils s’avancent pour nous raconter leur histoire sans échanger entre eux. Leur monologue est surtout intérieur. Le public leur importe peu. Leur témoignage est brut, en langue originale. Cela a le mérite de rendre les subtilités linguistiques du réel. Mais on aurait aimé davantage de travail de réécriture pour expliciter la complexité de la société égyptienne.

Dans le cadre du programme Drôles de Printemps, le Tarmac a proposé cinq spectacles venus d’Égypte, de Tunisie et du Liban. Occasion pour les artistes d’interroger l’appellation Printemps arabe. Drôle de parler de « printemps » alors que loin des fleurs et du soleil, les évènements ont fait souffler un vent d’angoisse pour beaucoup et coulé le sang des innocents. Que voit fleurir l’Égypte quatre ans après…?

du 25 au 28 mars 2015

Le Tarmac, Paris 20ème

Durée du spectacle : 1h40

spectacle en arabe, surtitré en français

David Bowie is, Philarmonie de Paris

Bowie

 

Voici l’exposition tant attendue qui a fait rêver les londoniens il y a deux ans. On est tous un peu David Bowie, on a tous une chanson de lui en tête, une image, un visage. Bowie est multiforme, élégant blond berlinois, être venu d’ailleurs au visage strié d’un éclair, dandy jeune, beauté disco, sexy sexagénaire… Oui, on a tous quelque chose qui nous rattache à David Bowie. Proche de Marc Bolan et d’Iggy pop, fasciné par Andy Warhol, HP Lovecraft et le mime, l’homme caméléon ne pouvait donc qu’attirer les foules pour cette superbe exposition à la Philharmonie.

Pour le moins réussie, elle nous entraine de façon dense dans l’univers du musicien. Archives en noir et blanc, interviews amusantes (pour le comité pour la défense des cheveux longs au masculin !), costumes de scène, chansons qui se succèdent, vidéos, interviews… Bref, un panorama complet de l’œuvre, avec des images surprenantes, notamment une chanson avec Klaus Nomi, qu’il avait découvert dans une boutique de « mannequins vivants » à New York.

Le fan pourra aussi écouter les différentes versions de Space Oddity. Ou encore déchiffrer avec émotion les brouillons de la fabuleuse chanson de Ziggy Stardust, rêver devant les tenues de l’époque, tellement chics et impeccablement coupées (ah, l’ensemble vert amande de Ziggy !). Qui, dans les sixties, aurait, à part lui, osé porter une robe d’homme ? Clin d’œil à Ingrid Bergman, la couverture de l’album The man who sold the world fit scandale en son temps. Sans oublier le travail plus récent de l’artiste, retracé de façon originale, ludique et savante tout à la fois. Pochettes de disques, scénographies astucieuses et anecdotes savoureuses bercent le parcours du groupie. Contemporain et bien plus encore, David « Beau oui comme Bowie » ne laisse pas indifférent. Allez-y vite. N’oubliez pas, on a tous en nous quelque chose de Bowie.

David Bowie is

du 3 mars au 31 mai 2015

PHILHARMONIE DE PARIS 

Ten Love Songs

Bon d'accord c'est le Printemps mais voici une fille venue du froid qui veut nous réchauffer. Elle a dix solides arguments pour que nous tombions amoureux!

Suzanne Sundfor vient de Norvège et sort son quatrième album. Depuis ses débuts,elle a fréquenté des bidouilleurs d'electro qui désormais l'accompagnent dans ses créatives chansons. Suzanne Sundfor (avec un o barré) ne fait rien comme tout le monde. C'est la qualité de son disque. Elle ne fait pas dans le hit réchauffé. Sa voix pourrait rappeler celle de Sia mais on est dans un univers plus musical et volontairement dense.

Ca fait un peu peur au début d'autant que le tonus de la demoiselle jure avec la promesse romantique de son nouveau disque, Ten Love Songs. Avec elle,l'amour est vache et tout autre. Elle n'est pas dans la niaiserie. Les petits gars de M83 et Royskopp sont présents pour dépoussiérer le romantisme. Articiel, le disque parvient quand même à toucher. Mais plus d'une fois, on s'inquiète.

C'est d'apparence assez pop mais quand on creuse un peu, les ambiances sont plus sombres mais permettent plusieurs lectures. Cela faisait un peu peur à la première écoute puis la jeune femme livre une performance plus ambigue, moderne et même touchante. Elle joue avec les règles de la pop mais s'en sort plutôt bien car la facilité est totalement absente de ses chansons d'amour étranges, qui ne laissent pas insensibles.

C'est le printemps, tombons amoureux!

Sonnet sound - 2015

Divergente 2: l’insurrection

Suite sans surprise mais avec un casting féminin qui fait franchement plaisir à voir!

Tris est cachée chez les Fraternels. Ce sont des babas cool qui cultivent la terre et souhaitent de l'amour à toute personne qui rentre dans leur société. Avec son amoureux, elle fuit les Erudits. Des méchants intellectuels qui veulent tout contrôler en servant des Audacieux, des fachos qui courent comme Terminator.

Les Altruistes se sont faits dégommer par les vilaines castes et seuls, les Sincères résistent au nom de la Vérité. Après la fin du Monde, les hommes ont sagement découpé la société entre quelques clans qui doivent s'entraider mais qui finalement se détestent. Les gentils s'habillent avec des couleurs et les méchants sont souvent en noir. Voilà dans quelle cité vit la pauvre Tris, sans étiquette donc dangereuse selon certains!

Ce n'est pas l'histoire de Hunger Games mais on retrouve les mêmes ingrédients. Divergente est un ersatz de la saga de Jennifer Lawrence et le premier volet était amusant par sa façon de parler de l'adolescence au travers d'une révolte sociale, où les problèmes de cet âge deviennent les enjeux narratifs d'un gros film de science fiction sans grand nuance mais sympathique.

Le second oublie un peu tout cela pour nous conter la lutte entre Tris, la Divergente au coeur pur, et Jeanine, la méchante chef de Erudits qui ne supporte pas le libre arbitre et la liberté. Ce deuxième épisode est donc plus politique puisque Tris s'engage dans un bras de fer avec les autorités de la ville. Il va falloir faire des alliances... et des sacrifices!

Oubliez toute idée de surprise. A part la coupe de cheveux très eighties de l'héroïne, rien de dépasse du cahier des charges du film fantastique pour adolescent(e)s. On a droit à un mélange entre romance niaise et récit d'apprentissage assez âpre. Le décalage fait tout le sel de ce genre de spectacle, si on est un peu masochiste ou si on aime bien voir des filles se coller des baffes!

A ce niveau, ce nouvel opus est réjouissant. Shailene Woodley ne résiste pas longtemps face à un trio de comédiennes confirmées et respectables. La rare Ashley Judd est le cauchemar de la rigide Kate Winslet qui devrait se méfier de la montée en puissance de la (re)belle et brune Naomi Watts. Pour les amateurs d'actrices, cette suite ressemble à un petit coin de paradis.

En tout cas, la féminisation de la science fiction permet au film d'être regardable et pas désagréable. Rien de nouveau, mais rien de honteux non plus. Sauf la coupe de cheveux eighties!

Avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet et Miles Teller - SND - 25 Avril 2015 - 1h59

Divergente

Dans notre pays, mettre des étiquettes aux gens qui nous entourent est un vilain défaut bien de chez nous. Divergente n'est il pas la meilleure métaphore des maux français?

Parce que le fameux "Vivre ensemble" est malmené dans Divergente, film d'anticipation qui surfe sur la vague d'Hunger Games. Dans un Chicago post apocalyptique, une société s'organise en mettant chacun dans un moule. Et surtout il ne faut pas en bouger. Sinon vous êtes divergents. C'est ce qui arrive à Tris, une adolescente qui va s'embrouiller avec les puissants de ce monde clôturé de toute part.

Dans cette société aux couches sociales bien définies, vous avez le droit de devenir paysans (Fraternels). On vous autorise à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas (Sincères). Si la vie de mormon vous tente c'est possible (Altruistes). Vous pouvez être yamakasi au cortex réduit à un muscle (Audacieux) ou intellos chiants (Erudits).

Ces deux dernières castes posent problème. Elles découvrent les vices du fascisme et élimineraient bien les autres. En tout cas, Divergente anticipe bien les problèmes de communautarisme et Neil Burger, le réalisateur, ose les comparaisons avec le nazisme. Ca surprend.

Mais cela reste de la grosse production pour adolescents bouffeurs de pop corn. Donc Neil Burger (encore de la malbouffe...pardon pour la vanne) fait dans l'explicatif le plus total, aidé par la production design et des dialogues sans fin. La métaphore frise la caricature. Divergente est bavard, encore un mal français!

Ce que n'a pas la France, c'est une actrice comme Shailene Woodley, étrange héroïne au physique ingrat mais pas dénuée de charmes. Effectivement elle sort de l'adolescence et elle n'est pas trop crédible en apprentie de la guerrilla urbaine. Cela donne un décalage assez marrant car le réalisateur fait tout pour faire passer les scènes d'action pour de violentes confrontations alors que les comédiens sont de jeunes boutonneux plus ou moins crédibles.

Pays de Merde, voilà ce que dit un philosophe du ballon rond. On voit qu'il n'est pas dans Divergente!

Avec Shailene Woodley, Kate Winslet, Theo James et Zoe Kravitz - M6 Vidéo - 2014

On avait dit pas la famille, Eva Gruger, Lucernaire

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On avait dit pas la famille: un ensemble décousu qui tangue entre récit dramatique et comédie, sans jamais réellement trouver sa place

Malgré certaines originalités, à l'instar de l’utilisation de pupitres pour incarner des personnages et une ou deux scènes assez esthétiques, "On avait dit pas la famille" oscille entre drame et comédie, sans parvenir à trouver sa place.

Le monologue d’Eva Gruber, récit de l’histoire tristement ordinaire de sa famille juive d'Europe de l'Est, pâtit de ne pas avoir ciblé d'événements marquants ni de personnages clés, et se perd dans des digressions dont on ne sait si elles se veulent comiques ou seulement décalées (chant lyrique sensuellement dansé sur le piano et imitation délicieuse de rap américain).

En bref, on ne cesse de se demander le pourquoi du comment de cette pièce qui souffre de ne pas avoir mieux défini son intention.

Jusqu’au 9 mai 2015

Au Lucernaire, du mardi au samedi à 21 heures
De Eva Gruger
Mise en scène Estelle Lesage 

Partly Fiction

A bientôt 90 ans, le comédien Harry Dean Stanton déclare sa flamme aux musiques traditionnelles américaines. Une seconde jeunesse pour le héros de Paris Texas.

Dans le film de Wim Wenders, la musique de Ry Cooder imposait une véritable mythologie. Et Harry Dean Stanton a toujours à l'ombre des géants. Il a travaillé avec les plus grands comme Coppola ou Lynch. Il a vu naître des mythes comme Alien ou Terrence Malick. Pour lui la musique est essentielle. Il se sent proche de Bob Dylan, Kerouac et quelques autres bardes de la culture américaine. On le croise dans le documentaire Dig, vieux déglingué au milieu d'une meute de musiciens drogués et brillants. Mine de rien, l'artiste, depuis les années 50, a toujours été dans l'effervescence de la création, de l'underground et de l'indépendant.

Sa discrétion est tout à son honneur. A 88 ans, son premier disque sort chez nous. Il vient après la sortie d'un documentaire sur ce type hors norme, à la vie dissolue et aux rencontres heureuses. Il avoue enfin sa passion pour la musique. Il se serait bien vu chanteur. Il veut le démontrer avec ce disque charmant, acoustique où il reprend quelques standards de la folk et du blues.

Chuck Berry, Roy Orbinson ou Willie Nelson, l'homme a bon goût. Il s'offre une collection sincère de chansons sèches et chaleureuses en même temps. La voix de papy a du charme depuis que Johnny Cash est revenu sur le devant de la scène, face à la mort, pour quelques albums. Spirituel, Harry Dean Stanton commente toujours un peu ses choix. Immédiat, l'enregistrement laisse entendre le plaisir du vieux monsieur qui retrouve sa jeunesse sur les accords d'un bon vieux rock.

Nostalgique, le disque est pourtant très enthousiasmant. Dans l'espièglerie du vieillard, on trouve une véritable et lumineuse énergie. On a un peu l'impression d'être des archéologues et découvrir un vieux vestige plus précieux que prévu. C'est une belle découverte. De chouettes retrouvailles avec un vieil héros trop discret!

Omnivore recordings - 2014

La Boum

Début novembre ... Michel appréhende toujours cette période de l’année. Non ce n’est pas l’arrivée de l’hiver, ni le retour de la purée de brocolis. Non ce ne sont que des détails ceux-là ! En revanche, l'organisation autoritaire par sa mère de son goûter d'anniversaire... c’est affreux, mais affreux ! Comment faire cette année pour éviter ce fléau ?

Enfin, une nuit, il trouve l’idée, l’idée la plus lumineuse : il va tout prendre en charge comme un grand et organiser une boum ! Oui, sa boum !

Mais comment faire ? Et quoi faire ? Avec l’aide de qui ? Son père est enthousiaste, sa mère atterrée, son frère amusé et son meilleur ami, solidaire ! Ce dernier interroge sa propre sœur. La collégienne leur explique les 5 impératifs qui feront que la boum sera réussie…Que les choses soient claires, ce n'est pas gagné !

Ce n’est pas bien simple de grandir, de s’assumer, de le dire et d’assurer ensuite ! Il y a des moments comme ça dans la vie où il faut y aller, savoir s’entourer et décider, même pour une soirée d’anniversaire ! Il faut rester vaillant, persuadé et persuasif même face aux parents, aux frères et sœurs et aux copains et … aux copines, au risque de se casser la figure !

Voilà un ouvrage frais, drôle, divertissant et bon enfant. Les illustrations sont délicieuses !On est dans la vie, dans le quotidien, dans les relations avec les autres et c’est plutôt bien vu. On retrouve le Michel des deux ouvrages précédents concoctés déjà par Charlotte Moundlic et Olivier Tallec : « Le slip de bain » et « mon cœur en miettes ».

À quand le suivant ?

A lire dès 8 ans

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