Wild Onion

Un petit groupe recycle avec beaucoup d'énergie le garage rock des années 60. Sans surprise mais très plaisant.

Ils ont des tronches d'adolescents qui ont trop écouté Kurt Cobain. Ils ont pourtant apprécié les Beatles, les Beach Boys et quelques obscurs groupes des années 60 (mais pas que) quand le rock était innocent, primaire et exécuté avec la précipitation d'un puceau!

Indépendant, le groupe de Chicago sort une second album bondissant nettement moins complexe que la série de David Lynch. On est aux racines du rock:basse, guitare, batterie et un chanteur qui s'essaie à des performances plus ou moins convaincantes.

Cadien Lake James et ses copains empilent les morceaux car ils sont très courts mais cela ne les empêche pas d'être généreux. C'est simple mais redoutable. Car cette immaturité apparente est un bain de jouvence. Effectivement on remonte le temps avec le quatuor mais il réussit surtout à nous donner une bonne claque.

Jamais parfait,leur rock est spontané et notre appréciation aussi! On aime beaucoup même si au bout de quelques écoutes, ca peut être un peu lassant. Mais Twin Peaks digère bien ses influences sans les recopier sagement. Il y a ce "je ne sais quoi" de fraîcheur et de jemenfoutisme qui font le charme du disque. Leur jeunesse et leurs idioties charmantes rappellent un peu Supergrass. En matière de musique joyeuse et légère, la comparaison est plus que louable. On a hate de voir ce que ca va donner dans quelques mois ou années!

2015 - Grand Jury

Big Eyes

Big Eyes, dernier film de Tim Burton raconte la célèbre histoire des époux Keane, connus pour avoir monté la plus grande arnaque récente de l'histoire de l'art.

Margaret Keane interprétée par Amy Adams peint ses «Big Eyes» et Walter Keane son mari, interprété par Christoph Waltz se fait passer pour le peintre afin de mieux les vendre. Alors que les tableaux deviennent de plus en plus célèbres, Margaret souhaite que l'on sache qui les peint réellement. Walter ne partage pas le même point de vue et veut garder le secret pour pouvoir conserver notoriété et argent.La situation va se compliquer de plus en plus et un véritable duel s'engagera entre les deux époux...


Mais où est passé Tim Burton? Il n'y a pas une seule trace du réalisateur si ce n'est dans une scène déjà présentée dans la bande annonce. On ne retrouve pas l'univers fantastique si typique de ses autres films comme Charlie et la chocolaterie ou encore Alice au pays des merveilles.

Tim Burton a filmé bien trop sagement peut- être par peur d’abimer cette magnifique histoire. Mais où est sa pâte? Ce film est trop classique et manque cruellement de rythme, d’imagination, de fantaisie.


Sans les excellentes prestations des acteurs principaux, le spectateur s’y ennuierait franchement. Christoph Waltz est toujours aussi exceptionnel. Il est parfait en artiste raté sans aucun état d'âme exploitant sans vergogne sa propre femme par pur intérêt personnel. Il a cet air malin que l'on retrouve dans Inglorious Bastards et dans Django Unchained qui lui permet de faire ressortir le côté usurpateur et cupide du véritable Walter Keane.

Amy Adams apporte le côté fragile à son personnage pour montrer la soumission que subissait la femme à cette époque-là. Elle joue ici dans un tout autre registre de ceux dans lesquels elle jouait dans American Bluff ou dans Il était une fois. Ce duo d'acteurs s'oppose et se complète à merveille et permet à Tim Burton de sauver son film.

Alors, oui allez-y pour eux, pour les beaux grands yeux des Keane mais n'y allez surtout par pour voir du Burton! Ah ça non !

Avec Amy Adams, Christoph Wlatz, Jason Schwartzman et Danny Huston - Studio Canal - 18 mars 2015 - 1h47

Le mec de l’320

AAa4p54.img

Drame, bordel, 2015 sent le soufre grave comme jamais, du moins nous consommons du drame via les chaines infos et nos tablettes comme des morts de faim. De breaking news en breaking news nous ingurgitons…

A vrai dire, à l’heure où j’écris cette chronique il est dans le genre super tard et quart. Je sors de soirée, on a refait le monde comme 20 000 personnes en France qui refont le monde dans les soirées où tu finis au Cointreau ou au Get, on a passé en revue tous les trucs que les mecs ont à se dire en soirée, tout y est passé, le directeur ce primaire pédophile, les trucs de taf, le fait qu’Europe 1 ait sélectionné une de mes photos pour leur concours photo, et c’est Nikos qui l’a choisie (merde, j’aurai jamais du chroniquer sur The voice !!!)…

Bien sûr, oui bien sûr, en se délectant de l’album de The Avener, nous en sommes arrivés, par jeux de mots pourris au mot d’avionneur, d’aviateur, bref du mec qui conduit un avion, et qui cette semaine parlait avion parlait A320 qui se casse la gueule dans les pampas hors pistes pas bornées où même Michael Schumacher ne va pas…même en mode fruit et légume 5 fois par jour, pour la forme, en végétant bien bien, il n’y va pas, non.

Au-delà de l’indicible déferlante médiatique sur le fait divers (que j’aime ce mot aux confins du truc que l’on ne sait pas mettre dans une catégorie noble pour ancrer l’article dans des pages déterminées) qui a amené BFM TV et autres, pas de bol je suis tombé sur eux ce soir, cette nuit, enfin à tard et quart, à se rendre en live sur les terres du massacre, le soir même, j’ai posé mes yeux et mes oreilles, vidé mon cerveau de mon quotidien, foutu du Eels en mode « my timing is off », https://www.youtube.com/watch?v=N0ZgZit_k1I pour ceux qui ignore la chose musicale qui fout les poils, puis j’ai enchainé, en me disant que j'aurais été dans un A320 pendant 8 minutes en attendant l'après, l’au-delà, enfin la bizarrerie qui vient sans savoir, en laissant tout, comme ça, sans avoir rien demandé, à cause d'un con, j'aurais eu envie j'avais envie d'écouter ça... https://www.youtube.com/watch?v=it8bSb-THFI

Oui, en écoutant du Eels, s’en remettre à pas grand-chose, d’entendre un roi d’Espagne pleurer, sincèrement a priori, pour ma gueule, comme ça, se dire que j’aurais été dans l’avion, un matin, tôt, à la cool, et puis finalement en clapser pour le mal être unipersonnel d’un mec, oui, comme le pilote ou co-pilote je me serais révolté, à en défoncer un cockpit, de mes mains, bref, je n’aurai pas forcément souhaité que BFM TV vienne faire un live sur ma gueule, perdue dans les montagnes, pour le fun pour l’audience, pour pas grand-chose, pour moi, au milieu d’un flux d’infos.

Je remets Eels et vous embrasse,

Bonne nuit

 

 

 

A trois On y Va

Mélodie embrasse Charlotte qui vit avec Micha. Ce dernier finit aussi par embrasser Mélodie. La vie sentimentale n’est pas toujours un long fleuve tranquille !

Comme le film d’Etienne Chatiliez, cela se passe dans le Nord, à Lille. Un beau décor rouge et élégant pour une aventure amoureuse comme on n’ose plus en faire. Jérome Bonnell, qui aime sonder les cœurs dans la plupart de ses films, nous promène dans les rues pavées de la ville du Nord pour mieux nous perdre avec ses trois personnages attachants.

Ce type de cinéma tient souvent à ses acteurs. Ils sont tous parfaits. Anaïs Demoustier conserve ce charme discret qui fait d’elle, une actrice intrigante et séduisante. Moins connue, la Belge Sophie Verbeeck apporte une gravité subtile. Enfin Félix Moati se défend avec une candeur plaisante face à ses deux femmes qui veulent aimer de toutes leurs forces.

Le trio de comédiens nous fait adhérer à cette histoire compliquée d’amour fou et de petits secrets : Bonnell fait ainsi un conte qui rit et qui pleure mais qui n’en fait pas trop. Tout est dans le détail, y compris dans des scènes burlesques comme un vaudeville. Mais rien n’est appuyé. Aucun personnage n’est jugé. C’est la grande force du film.

La faiblesse vient plutôt du scénario : ca tournicote autour du trio amoureux mais pas d’enjeu véritable et de trop lourde dramaturgie. Bonnell effleure délicatement les héros de son histoire mais cela reste un peu inconséquent, sans grande ambition. Il reste peut être trop à distance de son sujet. On ne va pas se plaindre : c’est une version allégée, romantique et très agréable de La Vie d’Adèle, autre film d’amour fou qui se passe dans le Nord ! Ils sont chauds en haut !

Avec Anaïs Demoustier, Sophie Verbeeck, Félix Moati et Patrick D'assumcao - Wild Bunch - 25 mars 2015 - 1h23

Choco et Gélatine

C’est au travail que Choco et Gélatine se sont connus. Pour être plus précis ils se sont aperçus, mais immédiatement ce fut le coup de foudre tant et si bien qu’ils décidèrent rapidement de s’installer ensemble.

À la maison, la vie était belle et joyeuse, mais dès qu’ils sortaient ils n’avaient plus le droit d’être l’un à côté de l’autre. Ça leur était interdit. Très vite Choco déprima…

Un livre un peu écoeurant de visu avec une débauche de couleurs sucrées où l’on craint l’histoire un peu mièvre et bébête. Mais il n’en est rien.

L’écoeurement est ailleurs ! Ne vous fiez pas aux apparences ! Yann Kebbi a choisi le prétexte de nos sucreries préférées pour expliquer le racisme. Alors que l’on pense immédiatement à la fête, à la gourmandise, au monde parfait au premier regard donné à l’album, on s’aperçoit vite qu’il n’est est rien, que tous ces détails - souvent drôles - ne sont que simulacres.

On aborde là un thème grave où il est bien question de quête de liberté et de choix de vie dans un monde borné et totalitaire. Que penser de la chute où les deux héros sont obligés de vivre dans un « autre monde » pour pouvoir vivre leur vie et leur amour pleinement. Quel autre monde ? Quel ghetto ?

Un vrai « chaud et froid » que cet album qui ouvre l’esprit, le regard sur le monde et les autres avec talent !

A partir de 5 ans

Un ouvrage soutenu par Amnesty International

Les bas-fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère

Les-bas-fonds-du-Baroque-Petit-Palais-Paris-24-02-24-05-2015

Baroque, définition. En JOAILL. [Se dit d'une perle] Qui est de forme irrégulière, d'une rondeur imparfaite.

Le baroque ce sont des gorges renversées des grappes de raisin, des figues, des travestissements des nudités

Des débauches des jeux des libertés

L’ivresse à toutes les tables, des excès

Initiations bachiques, des baptêmes de vin chandelle plantée dans des croupes offertes

Des dents gâtées des sortilèges, des crânes renversés des sabbats outrés

Dans un seul cadre agité, chairs affaissées, cœur planté sur une lame, pendu grisâtre au cou gonflé, la Mort assise sous un drap blanc drapé au plus près de ses formes, couronne de fleurs autour du cou, cercle de feu sur les genoux, des cercueils d’où se relèvent les squelettes, des pactes étranges des enfants sacrifiés des créatures cauchemardesques

Gestes obscènes masques et loups, jeu de hasard et d’aventures où tricher plie les corps en angles désordonnés

Désordres. Désobéir. Vivre aux extrêmes à l’extrême voler violer tuer crier de plaisirs. S’enivrer se baiser se bagarrer. L’envers des décors la face invisible des âmes.

Assauts de chair et des sens sous la lumière d’or de l’Italie. Les corps s’empoignent se disputent se mêlent. Ils s’accouplent s’offrent jouent des comédies divines sur le sol de l’enfer.

Un homme pisse parmi les ruines, Hermès rattache sa sandale, un mendiant joue de son cistre. Les tavernes sont des Palais, soudain le peuple tient le premier plan.

Les tourtes à demi-dévorées abandonnées sur les tables de bois aiguisent encore notre appétit de beautés convulsives.

Les mots s’enfoncent dans le baroque, la langue perce la peinture à la rencontre de ce qui n’est pas montré ici.

Au Petit Palais un abus de langage ne tient pas ses promesses.

Les Bas-fonds du Baroque – La Rome du vice et de la misère

Au Petit Palais l’exposition n’ose pas s’aventurer dans les bas-fonds.

Elle reste prudemment au bord du vice, à la périphérie de la misère.

Dans le Petit Palais trottinent des groupes de fourrures, de bijoux, d’appartements cossus et de privilèges.

Le choix des œuvres est à leur intention bien-pensante.

 

Jusqu'au 24 mai 2015

Les bas-fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère,

Musée du Petit Palais, Paris.

Fermé les lundis et le 1er mai.

Une aventure, La Boca Abierta

argazkia-la-boca-abierta-kalealdia-2014-wpcf_440x586

Clown, danse et musique : un spectacle plein de tendresse et de joie qui illustre l’aventure de la vie. A voir.

Sous un maquillage léger, Anne Kaempf et Lior Shoov campent deux personnages attachants. Avec leur talent de clown, de musicienne, circassienne et danseuse, elles captent l’attention. Par leurs expressions du corps comme du visage et leur sens de l’improvisation, elles racontent une histoire.

Mêlant leurs univers artistiques, elles filent la métaphore d’une relation naissante. Des heures complices aux heures de fuite, de la symbiose à la confrontation. Dans des costumes masculin-féminin, l’une veut enseigner à l’autre et découvre tout ce que l’autre a à lui apprendre. L’autre admire l’une pour tout ce qu’elle sait et ignore les doutes qui l’assaillent en silence. Elles se rapprochent puis s’éloignent, vont chacune de leur côté pour mieux se retrouver.

Rares sont les clowns qui parlent. Ces deux-là ont le sens des mots. Tantôt pour soi, tantôt pour l’autre, en monologue intérieur ou adressé au public, ils font jaillir la poésie. Sous forme de lettre ou en chanson, ils sont plein de grâce. On y perçoit les maladresses, les gestes gauches et la délicatesse.

La musique rappelle l’univers de la bande originale de Juno ou de Once. Le sens des percussions corporelles de Lior Shoov est aussi remarquable que celui de Faada Freddy. Extra.

Elles mettent toute leur âme dans cette aventure et c’est très beau. Bravo.

Jusqu’au 14 avril 2015

Théâtre de la Cité internationale

Dear White People

Chronique estudiantine (non vulgaire et sans fille en bikini), Dear White People parle du racisme ordinaire, avec une ironie mordante et réjouissante.

Coco veut devenir une star de la télé réalité. Troy doit assumer son père, président de la prestigieuse université de Winchester. Sam veut célébrer la contre-culture noire américaine. Kurt est apprenti journaliste, noir et homosexuel : quand on lui demande de chroniquer la vie des noirs dans l’université, c’est le début des ennuis.

Quatre étudiants noirs dans une faculté de gosses de riches ! Voilà le petit groupe hétéroclite qui va permettre de sonder le communautarisme qui hante la société américaine. On pense bien entendu à Spike Lee mais le film n’est pas un pamphlet. Le réalisateur, Justin Siemen, n’a pas de réponse mais observe avec un humour acerbe le sort de ses jeunes adultes, pris entre les clichés, l’histoire et la vie personnelle.

Avec une fausse légèreté, le réalisateur pose de bonnes questions et ne dissimule jamais son envie de faire du cinéma. C’est une fausse comédie de campus qui révèle des intentions douces amères sur la situation des étudiants noirs (mais aussi blancs) aux Etats Unis. Un portrait enlevé la génération Obama, voilà ce qu’est Dear White People !

Dans la forme, c’est du cinéma classé indépendant. En vrac, il y a des effets qui rappellent Wes Anderson et sa bande: c’est assez pop dans la forme, avec une revendication pour le cinéma européen vintage. Ca peut être agaçant mais dans un décor archi balisé comme le campus, cette façon de filmer apporte de la fraîcheur et de la nouveauté.

Premier film, Dear White People a des défauts de jeunesse mais cela reste un témoignage sincère et assez malicieux de son époque. Une satire inespérée qui surprend : on avait un peu oublié que la comédie pouvait dire des choses justes et intéressantes !

Avec Tessa Thompson, Brandon P Bell, Tyler James Williams et Dennis Haysbert - Happiness distribution - 25 mars 2015 - 1h47

Ibeyi

Ce sont deux voix. Des harmonies prodigieuses qui vous font décoller en quelques sons. Il y a du Bjork qui se cache derrière ses deux soeurs franco-cubaines qui visiblement n'ont pas peur des mélanges.

La signature avec XL recordings va faire du bruit, du buzz et on oubliera peut être la grande surprise formelle de ce premier disque, échantillon magique de la musique actuelle. Il y a de tout: des beats urbains comme des instruments acoustiques empruntés à la world ou au jazz.

Il y a au coeur de ce projet, les deux voix protéiformes et féminines, qui refusent les frontières: elles s'expriment en anglais, en yoruba et en français. Les chansons sont donc un patchwork fantastique de musiques différentes pour finalement atterrir sur quelque chose d'assez épurée!

Mais le duo est envoûtant. Tout est soigné pour mettre en avant les troublantes voix, aventureuses et plantureuses. A 20 ans à peine, les soeurs ont une maturité hallucinante. Leur alchimie est une force incroyable. Leur inventivité est vive, rappelant un peu l'Islandaise la plus farfelue de la planète. Les chansons sont vitales et ressemblent à de vraies messes.

Deux jumelles se font confiance pour pousser les harmonies vocales très loin et les mélodies se nourrissent de cette richesse qui éclate d'un coup sur ce disque, un poil démonstratif mais percutant. Très étudié, ce disque est d'une élégance rare mais on attend de voir si les jumelles vont un peu s'encanailler avec le temps et l'expérience. Prometteur.

XL recordings - 2015

Century Boys T.3

On continue nos aventures apocalyptiques avec la bande de Kenji toujours confronté à un gourou du Mal, fantomatique et omniprésent. Décapant!

La virtuosité du récit de Naoki Urasawa reste la grande force de 20th Century Boys. Il nous fait sauter des décennies. Il nous attache à des personnages à des âges très différents. Ce n'est jamais par facilité. Urosawa fouille avec une aisance incroyable la psychologie de quelques personnages face à l'extraordinaire et complexe complot de Ami.

Dans ce nouveau tome, on saute plusieurs années pour retrouver Kanna. Elevée par son oncle Kenji, elle serait la fille de Ami, le monstre masqué mais visiblement la lycéenne en colère a une haute estime de la liberté et de la justice. Tout le contraire du papa, toujours décidé à détruire le Monde de manière assez vicieuse et sur la durée. Car mine de rien avec ce recentrage sur Kanna, nous traversons une période de 50 ans avec le début des jeux d'enfants de Kenji!

Impressionnant. Le récit prend une nouvelle ampleur et une nouvelle direction car nous sommes plus le fantastique et la science fiction. Cette fois ci, Urosawa décrit une société rigide où les dessinateurs de manga deviennent de dangereux terroristes et des mauvais exemples pour la Jeunesse.

Une fois encore, 20th Century Boys impressionne: le miroir qu'il offre, après les attentats du début de l'année est d'un éclat si juste que cela fait presque froid dans le dos. Vision du futur, ce nouveau tournant de la série est affreusement réaliste, ce qui le rend un peu plus précieux encore. De plus en plus tendu, l'histoire de 20th Century Boys est passionnante et addictive!

400 pages - Panini comics

Trending

L’Apparition, Perrine le Querrec

Dulcolax, pub au vent

Loomie et les Robots, Le Funambule

Most Discussed

F.A.I. 2009 / BERTRAND BELIN et TATIANA MLADENOVICH

Et la laïcité bordel !

Diamond Dogs / David BOWIE / (EMI – 1974/ Rééd.2004)

Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu?