It’s allright with me

Le jazz féminin truste les sommets des ventes tandis que le jazz manouche connaît une reconnaissance importante. Il est étonnant que l’album de Sara Lazarus reste aussi discret ! Idéal pour Noel.

Les chanteuses de jazz se multiplient depuis le succès de Norah Jones et Diana Krall. Elles sont partout. Omniprésentes. Talentueuses. Difficiles pour les petites nouvelles de se faire une place au soleil.

La discrète Sara Lazarus a heureusement une arme secrète : Biréli Lagrène. Guitariste depuis l’âge de 4 ans, ce fan de Wes Montgomery s’est fait une spécialité du jazz gitan. Sa guitare est l’une des plus impressionnantes en ce moment dans l’univers du jazz. Même le fils de Django a reconnu son incroyable talent. Aventureux, il accepte de donner la parole à Sara Lazarus.

Le duo donne des versions survitaminées de quelques standards. La guitare et la voix révèlent une complicité rare. Suave, Sara Lazarus régale les oreilles. Lancinante, elle n’est jamais molle. "Embreceable you" est un pur délice à ce niveau !

D’ailleurs c’est la fraîcheur des chansons qui surprend. Si le disque de reprises est commun dans le jazz, il a, ici, une saveur toute particulière. Les deux interprètes apportent une vraie nouveauté, due à leurs différences. La guitare et le chant s’imposent sur des classiques comme s’ils avaient été écrits pour eux. Spectaculaire, le duo s’invente des réponses à l’intérieur de compositions ultra célèbres.

Le disque possède alors un charme assez irrésistible, glissant habilement sur deux sensibilités et un amour sincère pour le jazz. Puisqu'il est question d'amour et de chaleur humaine à Noel, cet album est parfaitement de saison

Francois Dreyfus Music - 2006

Chansons populaires ’14: A place with no Name

Love

So 2014! Bon d'accord, ce disque est sorti en 2013 mais c'est bel et bien en 2014 que l'on a entendu un bon disque et un chouette artiste qui s'épanouit sur scène. Un disque d'une rare élégance.

Julien Doré a une image de crooner désinvolte. Depuis son succès dans l'émission de télé crochet, La Nouvelle Star, il a su échapper aux conventions et aux codes de l'industrie commerciale, sans pour autant couper les ponts avec le public. Il a trouvé le sens du mot "populaire".

Après deux albums plaisants, Julien Doré s'affirme définitivement avec Love et son O barré. C'est vrai qu'il est un peu barré le garçon. Il n'a plus besoin de le montrer avec sa barrette dans les cheveux. Doré se raconte désormais en chansons en captant des lieux et des sensations. Cela donne un disque d'abord discret.

C'est un peu lent. Le rythme n'est pas toujours exaltant. Il y a une certaine langueur. Pourtant il y a bel et bien une ambiance étrange dans ce disque qui voudrait venir du Nord. Julien Doré réchauffe ses fans et ses auditeurs avec des paroles très personnelles comme la chanson sur Michel Platini, le titre sur le foot le plus intelligent de toute l'histoire de la musique!

Il y a d'autres choses. Des sombres émotions. Julien Doré se livre sans fard: la détresse autour de l'amour. C'est un disque assez cruel mais profondément humain. Un peu de folk et d'électro accompagnent parfaitement les sentiments du chanteur, qui devient un personnage attachant au fil des écoutes.

Sorte de clown triste, Julien Doré profite de tous les artifices à sa disposition pour dire ses vérités. Il assume ses bizarreries et son talent explose doucement mais sûrement sur ce disque, réjouissant, qui cache bien des secrets et propose une vraie beauté étrange et subtile. Love, qui veut dire Lion en danois, fait rugir de plaisir. C'est facile mais tellement vrai.

Columbia - 2013

 

BD de Noel!!!

En 2004, les Editions Theloma qui se sont éteintes depuis publiaient un magnifique album d'aventures réalisé par le brillant italien Alfonso Font: John Rohner. John Rohner c'est la rencontre d'un marin à la Corto Maltese avec l'auteur de l'Ile au Trésor. Mon érudition ne va pas jusqu'à savoir si le procédé est purement narratif où s'il s'agit d'un ouvrage de Stevenson. Toujours est-il que l'on se retrouve plongé en Polynésie au côté d'un personnage haut en couleur qui n'a pas froid aux yeux bravant tous les dangers qui lui font face.

Fabien Nury et Eric Henninot nous plongent dans le même univers merveilleux en adaptant une nouvelle de Jack London : Fils du Soleil ( Editions  Dagaud - 78 pages). Le héros s'appelle David Greif et lui non plus n'a pas peur de grand chose, prêt à en découdre pour 1200 livres afin de garder sa réputation dans le Pacifique.

Comme Rohner, Greif a le cheveux blanc de l'homme occidental qui a vécu trop longtemps sous un soleil trop puissant pour lui. Mais le surnom dont l'affublent les autochtones, prouvent qu'il a pu braver même le soleil puisqu'il en devient le fils. Il correspond à tous les canons du héros: costaud, sans faille, sûr de lui, droit et intransigeant. Ce qui fait l'intérêt de l'album, c'est à la fois la construction du récit mais aussi les planches superbes d'un Henninot au sommet de son art.

Quant au précédé narratif, Fabien Nury a l'intelligence dans les 2 premières planches de nous envoyer tant de questions, que l'on a forcément envie d'aller plus loin afin de trouver les réponses.

Une grande vente aux enchères va bientôt être organisée. Pourquoi celui qui en est à l'origine refuse catégoriquement que Greif y soit convié? Quel est l'objet de la vente? Quels sont ceux qui pourront venir? Et pourquoi eux et non Greif? Qui est la "douce Armande" dont le vieux Parlay, auteur de la vente, effleure le portait?

Une fois toutes ces interrogations posées, on découvre Greif qui vient recouvrir une créance auprès de l'un de ses débiteurs. Et autant les 2 planches d'introduction étaient sombres, autant celles autour de Greif sont lumineuses. Ce n'est pas la seule prouesse graphique de Henninot. Tout l'album est superbe, les scènes de mer en particulier sans compter les déchaînements des éléments qui  sont magnifiquement représentés.
Henninot se rapproche d'un Gillon ou d'un Lepage, c'est magnifique.

Il nous avait gratifié de quelques belles planches dans les 2 épisodes de Carthago, BD d'anticipation avec la complicité de Christophe Bec. Il avait réalisé un épisode tout à fait honorable de la série des XIII Mystery. Il revient ici au sommet de son art avec les couleur de Alluard qui complètement adaptées aux ambiances désirées.

La conjonction des talents est au rendez-vous. Nury sait choisir ses sujets et ceux qui vont les mettre en scène. Un bon moment d'aventure dans une facture classique mais ô combien réussie!

Le Temps des Aveux

Régis Wargnier a bel et bien une qualité indéniable qui fait du cinéaste, un auteur assez attachant: il aime ses sujets. Il les embrasse. Il les pousse dans leur singularité avec une volonté qui va au delà de toute responsabilité commerciale. En gros si un scénario lui plait: il l'assumera en se moquant de toute industrie ou de ventes internationales.

Quand il filme Indochine pas de souci. Le film restera le sommet de son oeuvre. Son succès mondial. Mais en racontant, au choix, les tromperies d'une femme durant la Seconde Guerre Mondiale, les déboires d'un Soviétique, le combat de deux anthropologues pour faire des pygmées des hommes ou une fiction sur l'athlétisme handisport, Régis Wargnier s'est perdu dans des choix très personnels.

Pourtant il fait toujours correctement le travail. Il défend un classicisme élégant. Soporifique pour certains. Régis Wargnier ne fait pas la révolution. Loin de là. Il n'en fait qu'à sa tête. C'est son défaut et sa qualité. Son cinéma correspond à ses envies. Le voici donc investi d'une mission intéressante: il raconte le sort d'un Français durant l'arrivée des Khmers Rouges au pouvoir.

François Bizot est pris pour un espion et des mois de calvaire débutent pour cette homme, mariée à une cambodgienne et qui va rencontrer un étrange géolier, Douch, connu pour avoir dirigé l'un des plus monstrueux centres de torture durant ce règne de terreur.

C'est une histoire vraie. Avec beaucoup de retenue (un peu trop), Régis Wargnier va filmer ce lent duel entre les deux hommes. Dans une forêt luxuriante, le captif et le bourreau vont découvrir que tout n'est pas blanc ou noir. Que l'humanité se cache chez la pire des personnes. Joués avec subtilité, les deux personnages sont passionnants.

Hélas la fiction est un peu moins réussie, poussive et démonstrative. L'air cambodgien et sa douceur de vivre ont éteint les vertueuses intentions de Wargnier, qui réalise tout de même une oeuvre à saluer, qui soulève des questions intimes et politiques.

C'est donc le film d'utilité publique dans toute sa splendeur. Son aspect classique le glace un peu mais Wargnier propose quelque chose de différent une fois de plus, une réflexion forte, un rappel historique. Une histoire vraie, difficile à oublier!

Avec Raphael Personnaz, Kompheak Phoeung, Olivier Gourmet et Thanet Thorn - Gaumont - 17 Décembre 2014 - 1h34

Chansons populaires ’14: Prayer in C

Lux 2.0

Lux 2.0 la nouvelle scène nationale de Valence

La danse et les musiques rencontrent le numérique sur la scène nationale rénovée de Valence. Petits et grands, institutionnels et artistes, venant de Valence comme des villes voisines vont découvrir le 20-21 décembre la scène nationale embellie. Longtemps dotée d’une identité cinéma, Lux s’agrémente dans sa génération 2.0 d’un plateau scénique, pour accueillir des spectacles d’arts

Lieu phare du cœur de Valence, Lux cultive un esprit novateur. Pas peu fier d’avoir accueilli Johnny Hallyday dans ses premières tournées, elle faisait rêver sous son seul nom de la Provence. Le public venait s’évader dans ses salles obscures. La rénovation ambitieuse a accordé un soin particulier à diversifier l’accueil des disciplines artistiques.

Très attentive à relier les arts, Lux demeure une plateforme de rencontre d’univers singuliers :

le théâtre d’ombre comme le hip hop, les innovations visuelles ou la musique. A la pointe de la création, Lux interroge les artistes. Comment s’approprient-ils le numérique dans leur imaginaire?

Comment faire interagir par ce biais le public? Comment revisiter une œuvre cinématographique avec une nouvelle musique ?

Une nouvelle création de José Montalvo lance la saison de Lux 2.0. La programmation mérite notre attention. Des spectacles, ateliers, cinémas sur scène attendent les adultes, les enfants et les jeunes.

De Lubitsch, à Hitchcock, de l’enfant lion à Edward aux mains d’argent en passant par Cyril Teste, Daniel Larrieu et Wim Wenders, les images vont prendre un coup de jeune.

Grâce au soutien de financements publics, la direction a mis un point d’honneur à faciliter l’accueil d’un public varié notamment avec une accessibilité handicap. Jusqu’en mars, le public curieux va pouvoir admirer une exposition originale de photographies de Jean Pierre Bos, en hommage aux ouvrier, artisans, équipes administratives ayant œuvré à la réouverture du lieu.

Les coulisses comme le devant de la Scène nationale vous attendent ici http://www.lux-valence.com

Chat par-ci Chat par là

5 étoiles … voire 6 !

Connaissez-vous la collection « Boomerang » des Éditions du Rouergue ? Ce sont de petits romans qui se lisent « resto/verso ». Vous pouvez commencer votre lecture d’un côté comme de l’autre ! Les récits se complètent, s’ajustent, s’imbriquent pour former un tout.

Voilà un exercice qui n’est pas simple mais là, avec ces deux histoires de Stéphane Servant – devrais-je dire cette histoire ? – c’est brillant, intelligent et parfaitement réussi.

D’un côté, vous écoutez Lorette, une vieille dame assez aigrie qui n’apprécie ni les copines du club, leur scrabble, leurs conversations ; ni le rire de la kiné trop souriante et trop joyeuse (et oui, Lorette est plâtrée encore quelques jours) ; ni les lundis ; encore moins les chats – des êtres visqueux et sales - ; ou les enfants bruyants et faussement aimables !

Pourtant, lorsqu’un chat entre chez elle et s’installe sur ses genoux, elle le trouve bien doux. Elle ne peut s’empêcher de le nommer Lundi car je vous rappelle qu’elle n’aime ni les lundis, ni les chats !

Mais pourquoi donc va-t-elle attendre impatiemment ses prochaines visites ? De l’autre côté, vous écoutez Sofiane, un jeune garçon qui rêve de la visite de ses camarades, qui attend le retour de la kiné si souriante et si joyeuse (et oui, Sofiane est plâtré encore quelques jours), qui adore les lundis, les chats et qui est un enfant trop timide, mais toujours très aimable. Lorsqu’un chat entre chez lui et s’installe sur ses genoux, il le nomme immédiatement Lunes et décide d’en faire un « chat voyageur ».

Très vite, lui aussi va attendre avec impatience ses prochaines visites … Ce roman « boomerang » est un petit bijou d’émotion, de tendresse et d’humour. Il fait avec tact un pied de nez à la solitude, prenant le parti de croire en l’avenir. Cette histoire qui paraît si simple ne l’est pas du tout ! Elle surprend le lecteur qui se laisse faire avec délice ! Impossible de décrocher ! Comment cela va-t-il finir ?

Allez, parce que c’est vous, je vous dévoile un morceau du secret : rebondissements, quiproquos, hasards heureux vont favoriser les bonnes étoiles de Lorette et Sofiane. Mais pas question que je vous explique là, les véritables desseins de nos deux personnages ! Ah non ! Pas question !

Dès 7 ans

De Stéphane Servant et Marta Orzel - Collection « Boomerang » Rouergue

Timbuktu

Dans la lumière du désert, un conte sur l’humanité meurtrie dans la tourmente de l’extrémisme.

Aux portes du Sahel, Kidane, berger touareg, vit avec sa femme, sa fille et son fils adoptif. Alors que les djihadistes imposent leur loi dans l’enceinte de la ville de Tombouctou, il semble vivre à l’abri de leur violence. Mais le mal gagne du terrain. Un drame le confronte alors à la folie des extrémistes.

Sous forme de conte aux allures de carte postale animée, le film évoque le souvenir d’une réalité bien cinglante : la prise de Tombouctou en 2012 par des djihadistes, et la lapidation à mort d'un couple pour s’être aimé sans être marié. « Où est Dieu dans tout cela ? » interrogera un imam sur le sens de la foi détournée au service de la cruauté.

Subjugué par la beauté des images tout au long du film, on est en même temps saisi par la brutalité et l’absurdité du mal. La beauté des couleurs, des lumières du Sahel, toute l’esthétique contraste avec la violence inouïe des djihadistes. Timbuktu, appelé le chagrin des oiseaux, de ceux à qui l’on couperait les ailes. Pour Abderrahmane Sissako, les ailes des hommes c’est leur culture. Il érige en respiration de l’âme humaine, le besoin primaire de s’exprimer, de jouer. Il s’élève contre le désir des djihadistes d’anéantir toute forme de liberté. Et s’indigne du silence face aux attaques d’un carrefour ethnique, culturel, religieux.

Pourquoi alors le film laisse-t-il un goût amer, un sentiment paradoxal de malaise ? Parce que l’on se demande à qui il s’adresse. Est-il un hommage au continent africain, à sa beauté, son endurance pour éveiller aux dangers de l’obscurantisme qui le menace ? Est-il un cri de révolte contre le silence des Occidentaux? Il interroge. Jusqu’où contourner les interdits sans risquer sa vie? Comment résister ?

Comment évoquer le chagrin en préservant la dignité ? Timbuktu rend hommage à la cité millénaire blessée dans son patrimoine mondial. Carrefour des cultures touareg, peuls, songhaïs, bambaras, ou encore bozos, Tombouctou incarne un symbole de mosaïque de cultures. Tout ce qui la menace, menace dès lors l’humanité.

Avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri et Fatoumata Diawara - Le Pacte - 10 décembre 2014 - 1h37

Le Hobbit: La Bataille des Cinq Armées

Rappel des épisodes précédents: des nains poilus veulent récupérer un trésor gardé par un dragon bavard et demande de l'aide à un magicien au chapeau pointu turlututu et un hobbit aux pieds lui aussi pourvus d'une pilosité imposante. Le Hobbit est un livre pour enfant: Peter Jackson a voulu en faire une trilogie épique. Il était temps que ça s'arrête.

Car mine de rien, cela fait une quinzaine d'années que le réalisateur de Brain Dead filme dans sa Nouvelle Zélande natale des combats entre des elfes qui pourraient danser comme des stars, des orques qui pourraient concurrencer les Ch'tis ou les Marseillais à Malibu et des être humains aveuglés par la puissance de l'anneau comme nos politiciens d'une place au gouvernement.

En 1999, Le Seigneur des Anneaux émerveillait par sa vivacité. Pour cette dernière Bataille sur la Terre du Milieu, tout cela semble un peu terne et réchauffé. Jackson d'ailleurs ne développe plus ses personnages à part Thorin, le chef des nains, qui se prend pour Charlize Theron dans la pub pour J'adore. Il ne filme plus les plaines et les montagnes comme un forcené d'office du tourisme de son pays.

Ce dernier Hobbit surprend même par son format théâtral, finalement séduisant: unité de temps et de lieu. Au bout de cinq films, tout est réduit à l'essentiel: une bonne grosse baston générale dans une cours de récré géante en dessous de la Montagne Solitaire. Il a une armée d'elfes blonds qui aident les survivants de Bourg du Lac à bouger les Nains mal dégrossis qui vont devoir s'unir avec leurs ennemis pour bouter deux armées de gros crades baveux et sanguinaires qui veulent casser du gentil.

Le manichéisme est poussé à l'extrême. La folie des grandeurs de Thorin permet de filmer la schizophrénie qui rongeait Gollum ou Frodon dans l'autre trilogie adaptée de Tolkien. Mais bon, on n'est pas là pour faire du Shakespeare: c'est un vrai film de guerre. Donc cela se rentre dedans avec élan et glaives pointus. Venu du cinéma Gore, Peter Jackson est un peu chiche en détails sanguinolents mais il réussit tout de même une scène de bombardements avec le dragon Smaug, un Fort Alamo avec la bataille finale et les DouzeSalopards avec une tripotée de Nains. Fortiche le gars!

Cependant calmons nos ardeurs: ca sent le déjà vu et la redite. Quelques scènes sont bien kitsch. La musique sauve souvent le film des lourdeurs inexcusables et des facilités scénaristiques. Howard Shore parvient à une épopée orchestrale magnifique et digne des grandes partitions du cinéma. Son boulot sur les six films est remarquable et fait le lien sentimental entre les différents chapitres mais aussi le spectateur. Ecrite par un autre, le film aurait été purement indigeste.

Loin d'être désagréable, ce dernier volet conclut une longue saga qui s'arrête quand il faut. Jackson et son équipe de valeureux techniciens ont relevé le défi. Les héros sont fatigués. Ils peuvent se reposer. Et penser à nous faire rêver avec (enfin) de nouveaux univers et de nouveaux récits. Promis on gardera un bon souvenir de cette trilogie!

Avec Martin Freeman, Orlando Bloom, Richard Armitage et Evangeline Lilly - Warner Bros - 10 décembre 2014 - 2h20

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