Le projet Morgenstern / David S.Khara
Retour de l'agent du Mossad le plus costaud de l'histoire. La trilogie prend fin avec une pointe de déception!
On s'est facilement attaché à Eytan Morgenstern, victime de la folie nazie et chasseur de SS hors norme. Entre Terminator et Jason Bourne,, il avait beaucoup de qualités pour jouer avec nos fantasmes et nos envies d'espionnage, avec complots mondiaux et trahisons à tous les étages!
Le projet Bleiberg et Le projet Shiro jouaient avec un habileté certaine sur les grands thèmes de l'Histoire contemporaine et s'amusaient avec la science et ses dérives militaires. Le projet Morgenstern reprend cette fantaisie scientifique.
Peut être un peu trop. On a l'impression de rentrer dans la science fiction. Elle serait un peu molle avec l'idée largement exploitée des surhommes. David S.Khara use un peu du filon initié par sa saga. On apprend peu de choses sur les personnages qui nous faisaient tourner les pages de manière frénétique dans les deux autres livres.
On est même un peu triste de voir des nouveaux méchants un peu transparents face au héros. Peu de charisme. Il faut se rattacher à l'intrigue qui tournicote peu entre le passé et le présent.
Cependant le dernier volet de la trilogie conserve une vraie énergie entre le souvenir des premiers ennemis et amis du jeune Eytan durant la Seconde Guerre Mondiale et son enquête contemporaine autour de mystérieux soldats aux prothèses étranges.
Il y a de la matière pour que l'on ne s'ennuie jamais. Mais cela sent un peu la redite et la fin est un poil décevante, pas vraiment à la hauteur du personnage central, grand délire de fiction d'espionnage, agent secret unique en son genre.
407 pages - 10/18
Godzilla / Gareth Edwards
Retour du monstre légendaire. Je ne parle pas ici du lézard atomique mais de « la moumoute qui tue et t’empêche de suivre l’histoire convenablement » !
Normalement elle était sur la tête de Nicolas Cage dans ses gigantesques nanars mais aujourd’hui elle s’est installée sur le crâne de Bryan Cranston, l’acteur de Breaking Bad. Epouvantable, le comédien est mauvais et elle n'aide pas à l'indulgence. Elle est le véritable monstre de Godzilla, nouvelle génération. Avec nouvelles créatures et un traitement beaucoup moins crétin que celui de Roland Emmerich en 1997.
Les studios Warner sont allés chercher le novice Gareth Edwards, qui montrait deux aliens amoureux dans le sympathique et sentimental Monsters. Une approche originale reprise dans un premier temps pour le lézard japonais, géant et sacrément bagarreur !
Notre monstre nippon n’est pas destructeur mais protecteur. Il veille sur l’équilibre de la nature, au fond des eaux du Pacifique mais il ne faut pas le titiller longtemps pour qu’il remonte sur le ring de la baston monumental.
Parce que nous sommes dans un film à gros budget, le réalisateur doit donc intercaler un drame humain et familial autour d’une tribu américaine intimement liée aux méfaits des kaiju eiga (le nom du genre des monstres géants made in Japan). Pour ça il doit se tortiller dans un scénario incroyable mais plutôt marrant, respectant presque le coté serial des films initiaux, le héros se promenant de continent en continent avec une facilité déconcertante ("Bonjour je suis GI, je peux monter dans votre avion?" Oui pas de problème on vous emmène pour faire Tokyo Los Angeles... c'est cool l'armée américaine).
Heureusement le réalisateur s’oblige à soigner ses images sinon le film aurait pu être un gros naveton. Ici, Edwards apporte son amour du genre et ça se ressent à plusieurs reprises. Il doit donc combiner entre sa passion pour les grosses bestioles et l’inévitable couplet un peu réac sur la famille, propre au blockbuster mondial. Néanmoins Edwards prend un malin plaisir à maltraiter les membres de la famille, dont la moumoute.
Edwards a beaucoup de choses à faire et on pourrait simplement lui reprocher d’oublier un peu la star du film. Godzilla. Quand il apparait il prend idéalement la pose et donne des cours de catch maousse costaud en détruisant tout sur son passage. On est comblé.
Mais hélas, à trop préserver son héros des temps anciens, Gareth Edwards frustre le spectateur. Godzilla tarde à arriver et régler ses comptes avec deux « spores » un peu trop encombrants sur notre planète. Edwards commet quelques aberrations narratives pour la baston finale. On voulait voir des monstres se coller des prunes et réduire à néant l’armée. On a parfois l’impression de regarder des comédiens qui regardent en l’air avec un air inquiet ! Et pas seulement à cause de la moumoute de la mort!
Mais dans sa catégorie poids lourds, le film est aventureux et tente certaines choses. Il est inégal mais conserve toute la sympathie que l’on a pour la créature mythique. On est ravi qu’à 60 ans, Godzilla ait presque l’hommage idéal qu’il méritait depuis longtemps.
Avec Brian Cranston, Aaron Taylor Johnson, Elisabeth Olsen et Ken Wanatabe – Warner – 14 mai 2014 – 2h03
Xscape / Michael Jackson
Depuis sa tombe, Bambi continue de pousser des petits cris. Des rugissements si on compare à la production actuelle!
Nouvel album posthume de Michael Jackson, ca vous évoque quoi ? Une fois de plus, l’hommage semble plus commercial qu’artistique. Ca va payer les études de la descendance du King of pop. Ca devrait rembourser quelques frais d’avocats et déchirer un peu plus la famille Jackson qui perd souvent la raison dès qu’il y a des dollars à récupérer.
En plus, ce second volume des aventures musicales d’Outre tombe de Michael Jackson ose un duo avec Justin Timberlake. Faire chanter les morts avec des inédits, c’est une chose, plus ou moins douteuse. Faire chanter les vivants avec les morts, c’est grotesque et un peu honteux. Mais bon faut bien les vendre ces nouvelles chansons.
Car au niveau de la production, les démos sont confiées à tous les spécialistes actuels de la soul et de la new jack. Le patron d’Epic a fait bosser les gros producteurs qui font les hits d’aujourd’hui dont l’inévitable Timbaland. Il n’a pas eu tort : certains titres sont vraiment entrainants.
Huit nouveaux morceaux donc qui font honneur à Bambi. On retrouve ses petits cris. Les rythmes ne font pas le grand huit ou ne relève pas du remix facile. Même les petites fautes de goût déjà présentes chez Jackson (on ne parle pas des fringues) sont là. Le cahier des charges semble respecter parce que les producteurs donnent l’impression d’être respectueux.
On peut même comparer avec les démos officielles présentes sur le disque. On craquera tout de même sur l’excellente variation de Horse with no name d’America, devenu A place with no name ! On appréciera aussi le coté sirupeux, doucement ringard et seventies de Love Never Felt So Good co écrite par le crooner Paul Anka.
Le reste n’est pas désagréable. Quelques beats mal placés se font entendre mais rien de grave. C’est au dessus de la moyenne en matière de soul. De sa tombe, Bambi nous venge de Rihanna et Beyoncé. L’album posthume est toujours difficile à juger. Il est condamné à être le reflet d’un business un peu glauque en quête de millions de dollars. Pourtant dans ce disque il y a de temps en temps l’étincelle que de son vivant, Michael Jackson avait perdu. Pas si mal !
2014 Epic
Le projet Shiro / David S.Khara
Dans ce thriller, David S. Khara nous plonge dans les atrocités commises pendant la Seconde Guerre Mondiale sur le front pacifique. Un roman atypique à mi chemin entre histoire et fiction...
Maryland, 1957. l'Institut de Recherche sur les Maladies Infectieuses appartenant à l'armée américaine est victime d'une faille de sécurité. De nos jours, en République Tchèque, une petite ville est mise en quarantaine par des forces militaires et l'OTAN. Voici le point de départ du thriller décoiffant de David S. Khara.
Quels points communs ces deux évènements qui se déroulent à des décennies d'intervalle et que plusieurs milliers de kilomètres séparent ?
Eytan Morgenstern est un agent du Mossad, surhomme génétiquement modifié par les SS pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Quand son ami et mentor, Eli Karman, est enlevé par une société secrète héritée du régime nazie, le Consortium, Eytan est prêt à tout pour le faire libérer. La mission qu'il doit accomplir lui est dictée par l'organisation elle même : travailler pour elle et retrouver un scientifique exploitant des souches virales excessivement nocives. Pour mener à bien ses recherches, il doit collaborer malgré lui avec Elena, agent du Consortium.
L'enquête est menée tambour battant par ces deux personnages atypiques et que tout sépare. Ils nous emmènent aux quatres coins du globe, des Etats-Unis au Japon en passant par l'Europe.
Les chapitres se suivent et ne se ressemblent pas. L'auteur navigue des années quarante à nos jours en un souffle. Il nous fait remonter le temps et nous rappelle les atrocités commises par certains médecins de l'époque au nom de la science et de la recherche, même si comme précisé par l'auteur en préambule, ce thriller reste une oeuvre de fiction.
David S. Khara nous offre ici un polar décapant, original et qui tient le lecteur du début à la fin. Pas de fausse note et même s'il ne s'agit pas ici des premières enquêtes de l'agent Morg, il n'est pas nécessaire d avoir lu le premier opus pour s'y retrouver. Le Projet Bleiberg, précédent thriller de l'auteur est actuellement en cours d adaptation au cinéma.
327 pages 10/18
La femme qui décida de passer une année au lit
À lire d’urgence, un petit bijou d’humour, de finesse et de sensibilité. La littérature anglo-saxonne est décidément toujours aussi surprenante.
Il y a des livres qui vous accrochent rien qu’avec leur titre. Et celui-ci ne peut que retenir l’attention : La femme qui décida de passer une année au lit. Mais un titre n’est rien s’il n’y a pas d’histoire derrière. Et Sue Townsend ne nous déçoit pas. Cette Anglaise née en 1946 à Leicester avait déjà fait parler d’elle, pas seulement avec ses livres pour la jeunesse, mais aussi grâce à son style caustique, voire franchement drôle. La Reine et moi, un de ses ouvrages précédents, imaginait le déménagement de la famille royale en banlieue, excusez du peu. Tout simplement hilarant.
Ici, c’est une histoire de tache de soupe sur un fauteuil qui déclenche tout. Eva, bientôt quinquagénaire, réalise soudain que sa vie lui échappe depuis bientôt vingt ans. Elle est une mère et une épouse modèle, certes, mais elle s’est surtout perdue de vue, ne sait plus ce qu’elle aime ni ce qu’elle veut, ce qu’elle attend de l’existence. Elle décide donc de se coucher et ne bouge plus de son lit.
Les situations cocasses et loufoques vont alors s’enchaîner, de la famille perplexe aux enfants ingrats en passant par les admirateurs qui s’installent par centaines devant chez elle. Le mari et les voisins s’y mettent aussi. Bref, tout dérape, son geste est (mal) interprété et elle ne contrôle plus grand-chose. Critique acerbe et pertinente de notre monde dominé par les nouvelles technologies, observation juste d’une époque où les illuminés en mal de repères sont légion, cet ouvrage est un régal. Les cyniques semblent les plus forts, les opportunistes n’ont plus aucune morale, mais finalement, les perdants ne sont pas ceux qu’on croit. Fable folle, conte tendre et saugrenu, ce livre est aussi très émouvant. Beau, tout simplement.
Marie Léon
Sue Townsend
10-18- 470 pages
Pixies / Indie Cindy
Black Francis retrouvent ses copains et font renaître le groupe mythique des années 80. Tout est sous contrôle mais les fans devraient être comblés.
Les autres retrouveront le son faussement hargneux du groupe qui acheva les synthétiques Eighties pour faire des années 90, le temps de la sauvagerie de Nirvana et de quelques autres énervés poilus qui prendront le pouvoir. Oui, Black Francis et ses hommes (Kim Deal n'en finit pas de claquer la porte en réactivant comme elle peut ses vieux projets dont les mythiques Breeders) sont des marqueurs dans l'Histoire du rock.
Pas vraiment de l'industrie musicale. Les disques ne sont jamais bien vendus. Le groupe s'en fout totalement. Indie Cindy devrait connaitre le même destin. La plupart des titres existent déjà. Mais le trio veut faire plaisir et marquer le coup. Ils reviennent après des années sans actualité réelle: Trompe le Monde date de 1991.
Black Francis avait tenté plein de choses jusqu'à aujourd'hui. Il reprend son rôle comme s'il ne l'avait jamais abandonné. Après quelques scènes, il retrouvent donc Joey Santiago et David Lovering pour enregister au Pays de Galles. Sa voix est claire, donne l'impression de contrôler des orchestrations fragiles, un peu moins furieuses qu'avant mais toujours aussi solides pour marquer les oreilles!
Le groupe n'a pas perdu la main: il sait ce qu'il a à faire. Un rock détraqué mais pas hors de contrôle. Le disque balaie toutes les dispositions du groupe. Punk élégant (chouette le titre qui donne son nom au disque). Pop foutraque (Ring the Bell). Rock venu d'ailleurs (Greens & Blues). Et parfois tout à la fois.
Le groupe ne fait pas dans la nouveauté. Le rock a une forte tendance à baigner dans la nostalgie et cela fonctionne pas mal ici. Car le son des Pixies a tout de même une vraie identité et propose un dépaysement certain. Et puis on préfère voir un artiste comme Black Francis, boulimique de musiques, sur le devant de la scène qu'isolé dans des projets plus ou moins brumeux. Ici, il assure et rappelle tout le talent qui l'habite! Rien de neuf ici, mais rien de catastrophique. Juste d'agréables retrouvailles!
Pias - 2014
Le projet Bleiberg / David S.Khara
Un polar haletant avec en prime un savant fou comme on n'en fait plus.
Ce livre se dévore à toute vitesse. David S.Khara connaît les ficelles et termine ses chapitres avec des climax un peu honteux mais qui nous poussent à tourner rapidement la page. Ca ne fait pas dans la nuance mais on est pris par son texte.
Un incroyable complot autour d'un secret nazi où un banquier dépressif se retrouve coincé entre un agent secret israélien, une garde du corps sexy et des assassins qui lui courent après. Ca se bastonne sévère dès que les héros freinent la course pour découvrir ce qu'il se trame. Alors ils foncent. Tout cela parce que le vieux père du héros a sacrifié sa vie pour cacher un sinistre secret...
La vie de ce pauvre type était faite de cuites, de culpabilité et d'excès en tout genre. Il est obligé de traverser l'Atlantique pour faire la lumière sur tous les meurtres qui se multiplient autour de lui... Ce n'est pas nouveau mais le livre ose tout avec une certaine décontraction.
Rapidement, la science est au coeur du sujet et l'auteur fait renaître une figure du mal que l'on avait un peu oublié: le savant fou. Le vrai. Celui qui veut contrôler le Monde avec des idées aussi farfelues que dangereuses.
Fu Manchu pourrait retrouver le sourire (jaune) devant cette lecture: le génie du Mal megalo et taré a encore de beaux jours devant lui et pourrit avec délectation la vie des protagonistes de cette aventure trépidante. C'est carré. Abracadabrantesque. C'est tant mieux pour une lecture pleine de panache et dont on n'attendait rien.
Mein Sohn William / Every Day In Every Way
Deux musiciens français foutent le bordel dans la chanson. Ces garnements sont dorénavant nos chouchous!
Non, il ne s'agit pas d'un groupe obscur allemand! Derrière le doux nom de Mein Sohn William se cache le doux dingue Dorian Taburet, un drôle de type qui a une idée assez minimaliste de la musique et propose une certaine radicalité au niveau de ses compositions. Son approche de la musique est pour le moins artistique. C'est résolument avant gardiste. Mein Shon William doit faire de "la performance", une spécialité!
D'abord seul, Dorian Taburet a accueilli ensuite un autre joyeux saltimbanque, amateur de sample et de bidouillages en tout genre, Antoine Bellanger. Ensemble Mein Sohn William approche encore un peu plus de l'expérience sonore que la musique standard. Avec eux tout saute!
On ne va pas s'en plaindre. Depuis quelques temps, des groupes comme GaBLé ou Hoquets, ont la ferme intention de ne rien respecter, au prix du bon goût, la bienséance et de toutes les normes. Vos oreilles ont besoin d'un temps d'adaptation mais ensuite c'est un vrai régal.
Car les deux zozos sont d'incroyables artistes, qui trouvent dans la simplicité, une vraie énergie débordante et communicative. L'adjectif "original" leur va très bien. En quinze chansons et une trentaine de minutes, il compose et fabrique une petit univers pop convaincant, délirant et pas si foutraque que ça!
C'est résolument barré mais ca ne part pas dans tous les sens. La liberté ne veut pas dire faire n'importe quoi! Le duo s'applique à trouver des mélodies accrocheuses dans leur folie d'apparence. Les arrangements sont vintage mais la construction est réelle et assez impressionnante (la très courte afropop Avoid ou l'hypnotique Famille).
L'album est plus qu'une surprise. Il faut y revenir pour y découvrir ses petits secrets et ses bonnes surprises. C'est une belle déocuverte qui doit prendre toute son ampleur sur scène. On a hâte. Un disque qui donne envie de sortir ne pas être un mauvais disque!
Ici d'ailleurs 2014
The amazing Spider-Man 2 / Marc Webb
Vous vous souvenez de Superman 3 où Richard Pryor faisait atterrir l'Homme de Fer sur la planète "Gros nanar farfelu"? L'acteur noir américain livrait une performance venue d'ailleurs dans le monde des super héros. Grâce à lui, toute la franchise fut coulée. Le genre super héros a eu du mal à éclore après cet "événement". En 2014, c'est Jamie Foxx qui accroche l'homme araignée dans la zone rouge du nanar!
L'acteur de Ray rend hommage à Richard Pryor en reprenant quasiment le même rôle: un ingénieur marginal. Lorsque ce dernier se fait mordre les fesses par des murènes génétiquement modifiées (dans le Spider Man précédent, c'était un lézard), il devient un homme électrique qui ressemble pourtant à une version sous haute tension de Schwarzie en homme glaçon dans le très mauvais Batman & Robin (un chef d'oeuvre pour les drag queens me signale t on).
En méchant de service, il n'est pas très crédible. Tout comme Dane DeHaan, sosie officiel de Leonardo DiCaprio et acteur intéressant, complètement largué dans le rôle d'Harry Osborn, héritier malade d'une compagnie financière et scientifique, ancien meilleur ami de Peter Parker et néo bouffon vert peu intéressant.
C'est toujours Andrew Garfield qui interprète Spidey et il s'en sort pas mal en jouant l'adolescent qui ne veut pas grandir (il a une coupe comme les One Direction) mais qui va payer cher son insouciance. A coté de lui, Emma Stone continue de concourir au prix du regard le plus langoureux de l'industrie hollywoodienne. On oublie quelqu'un? Ha oui, l'excellent Paul Giamatti fait une apparition tellement ridicule que l'on se demande si le fisc n'est pas à ses trousses pour oser une telle performance.
Sinon la ville de New York joue toujours aussi bien. Décor épatant pour les envolées du tisseur!
Le commentaire se limite aux comédiens puisqu'il n'y a pas grand chose à raconter. Le scénario place des pions pour les prochaines productions Marvel. L'histoire alterne entre chamailleries amoureuses et bastons homériques. C'est du cinéma mécanique, sans âme, sans volonté et sans surprise. Dans le monde bien fourni des héros masqués , on a déjà vu pire mais notre ami Spider-Man est de moins en moins "amazing"...
Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx et Dane DeHaan - Sony Pictures - 30 avril 2014