Vous m’emmerdez ! / Les Ogres de Barback / (Irfan 2014)

ogres emmerdez

 

 

 

Les Ogres fêtent leurs 20 ans : retour aux sources !

 

-Papa, il est où Pitt Ocha ?

-Écoutez les enfants, les Ogres ce n'est pas que Pitt Ocha. Les Ogres de Barback, c'est aussi un groupe de chanteurs avec des chansons qui racontent des histoires. De vrais textes. Tenez, regardez la pochette.

-Vous m'emmerdez ! ?

-Oui... bon. D'accord...Et alors?... C'est du texte, non ?... Allez... Filez que j'écrive cette chronique. Ah, ces mômes...

- Mais papa euh ! Tu l'as mis où l'album d'avant, Pitt Ocha ?

- Il est là mon cœur... Mais pas fort le volume ! J'écoute le nouvel album !...  L'auteur pense "Oh, vous m'em...! ...Tiens,  je vais commencer comme ça la chronique..."

 

Vous m'emmerdez est un album anniversaire de 16 titres qui revient aux sources. N'hésitant pas à laisser parler Georges Brassens en introduction de Pages de ma vie -"une chanson doit être confortable"- les Ogres rendent clairement hommage à Brassens et Renaud qui ont forgé la jeunesse du groupe. Les textes sont coupés au couteau et s'ancrent volontairement dans le style de ces deux pamphlétaires en n'oubliant pas l'anarchisme de Ferré.

Musicalement, si la guitare sèche est souvent présente- hommage oblige- les arrangements et les couleurs musicales sont variées, conformément au parcours et à l'ouverture d'esprit du groupe. Le duo avec Les têtes Raides électrifie l'album, Murabeho Imana apporte une douceur africaine, Amarisi Amari une couleur Chat noir chat blanc digne de Goran Bregovic.

On retrouve la tendresse de Renaud dans Coup d'poids dans la gueule, émouvante chanson retraçant la vie d'un homme, on entend la plume de l'irrévérencieux et impie Brassens dans Vous m'emmerdez. Les chansons sont très bien écrites. Les paroles pamphlétaires sont là. Écoutez Sadique et Sévère, sur le poids de la religion ou Condkoi, chanson comique sur la rencontre avec un flic pour vous en convaincre.

Cet album anniversaire généreux, rempli d'amour et d'humour donne envie d'aller en concert chanter avec le groupe ou de prendre sa guitare dans son salon pour rejouer certains titres. La liberté de ton du groupe contraste avec les soupes F.M. qui inondent les radios les plus écoutées. Les Ogres sont des artistes indépendants qui pensent librement avec talent. A écouter et à soutenir !

 

- Papa, finalement, je peux t'emprunter le nouvel album ? Elles sont trop bien les chansons Condkoi et Dos Miné!

- Bien sûr chouchou ! Et tes devoirs ?

- Papa...

- Ok...

La place du chien (sitcom canin et post-colonial)

chien

Difficile de savoir quelle peut être l'ambition de l'auteur tant cette pièce est pétrie de contradictions.

 

 

D'un côté agréablement légère et même parfois comique sur les déboires amoureux et le ridicule certain du rapport maître – chien, rappelons qu'elle a pour second titre «sitcom canin et post-colonial»; d'un autre, très sérieuse voire culpabilisante, quand soudainement elle traite des dégâts de la colonisation et de la violence de notre politique d'immigration. L'intention était-elle de comparer le traitement d'un chien français à celui d'un immigrant ex-colonisé? La qualité de vie presque luxueuse d'un labrador LOF, avec les difficultés d'un Guinéen immigré en France, l'un derrière les barreaux du chenil de la SPA, l'autre derrière ceux d'une cellule de centre de rétention? L'angle était délicat et le terrain facilement glissant. Séduite par certains aspects, le comique du jeu d'acteur de Yoann Charles notamment, absolument génial dans son interprétation du chien, mais déçue par les personnages de l'homme Guinéen et de la femme Française, qui ne surprennent pas et restent malheureusement dans trop de clichés et d'idées reçues. Dommage.

 

Jusqu'au 13 avril à la Maison des Métallos, Paris

Écrit et mis en scène par Marine Bachelot,

Les Vents Contraires

Sixième roman d’Olivier Adam, Des vents contraires confirme le talent d’un auteur sombre mais lucide qui construit une oeuvre sans facilité, reflet de son époque.

Olivier Adam aime les bords de mer. Pas les plages de sable blanc bordées de cocotiers se balançant doucement au souffle chaud des alizés. Non, la mer qu’affectionne Olivier Adam est grise, froide, houleuse et constamment balayée par de forts vents hostiles. Cette météo peu clémente ne semble pourtant pas le déranger plus que les personnages inoubliables de ses romans.

Avant-hier, c’était cet homme qui, au balcon de la chambre d'un hôtel d’Etretat, déroulait sa vie en observant les falaises d'où sa mère s’était jetée vingt ans plus tôt (Falaises - 2004).

Hier, c’était cette femme qui se dépouillait petit à petit de tout ce qu’elle possédait pour aider les “Kosovars”, ces réfugiés dont nul ne se soucie et qui errent, abandonnés, coincés entre Sangatte qui les rejette et la Mer du Nord qui les menace (A l’abri de rien - 2007).

Aujourd’hui, c’est à Saint-Malo que Paul Anderen vient se réfugier avec ses deux enfants pour tenter de commencer une nouvelle vie dans la ville de son enfance. Sa femme a disparu sans plus donner signe de vie depuis un an. Une année où chaque jour était à réinventer et Paul est au bout du rouleau. Ce retour aux sources est sa dernière chance, son seul espoir de se remettre à l’endroit et sa petite famille avec lui.

C’est un livre d’une immense tendresse et d’une grande force romanesque que livre Olivier Adam. Un roman qui, comme les précédents, laisse transparaître une tendresse épidermique débarrassée de toute mièvrerie. Il n’est jamais question de bons sentiments gratuits chez lui. Quand Paul Anderen se bat, c’est d’abord pour ses enfants, pour les aider à avancer, pour les tenir debout quand lui s’abandonnerait volontiers.

La plume et le talent d’Olivier Adam sont assez sûrs pour bâtir des vies entières en quelques phrases, pour ouvrir des abîmes de désarroi en quelques mots, pour annoncer le pire (ou le meilleur) en quelques peintures de ciels chargés ou de mers houleuses.

Entre noire tragédie, tentation du renoncement et vie qui continue malgré tout - avec ses petits mensonges, ses compromissions, mais aussi ses coups de gueule et ses révoltes contre la lâcheté ambiante -, Des vents contraires est de ces romans qui, paradoxalement, rendent un peu meilleur et empêchent de désespérer totalement de l’humanité.

De Olivier Adam - Point - 255 pages

3 Days to kill

Lorsque tu es un acteur dans les choux, il faut savoir une chose : Luc Besson et sa société de production sont là pour te remettre sur les rails.

Souviens toi des millions de dollars de Taken, qui a fait la gloire de Liam Neeson. A 60 ans, on lui demande encore de casser des bras et des gueules sans se poser de questions.

Ce que peut faire Besson pour toi, star à la ramasse, c’est un séjour tout compris à Paris avec un chèque au départ ! Pas mal non ? Un type pas trop regardant, le réalisateur du film, te demandera de jouer un bastonneur devant la caméra.

Ce n’est pas trop dur : John Travolta l’a fait pour From Paris with Love. Donc n’importe qui peut passer pour un super flic ou agent, qui affronte de belliqueux méchants toujours accompagnés de gardes du corps qui ressemblent au Transporteur, autre fierté d’Europacorp, la société de Besson.

Cette fois ci le has been convalescent, c’est toi Kevin ! Tu as fait rêver le monde entier avec tes westerns mais depuis quelques années, tu préfères la country au cinéma. Ca se voit. Tu es devenu un prestigieux second rôle. Tu as cumulé quelques bides. Cependant tu vieillis bien. Tes pattes d’oie sont terriblement photogéniques !

Alors te voilà embarqué dans une grosse production musclée où tu seras un agent de CIA, malade, condamné, qui veut recoller les morceaux avec sa famille et en même temps remplir une dernière mission confiée par une blonde mystérieuse.

Tout cela n’est qu’un prétexte pour des cascades invraisemblables, des scènes de comédies mal torchées, des comédiens présents mais en mode « touristes », un montage d’une rare laideur et tous les petits plaisirs habituels que nous offrent les productions scénarisées par Besson. On est donc ravi d’avoir accueilli Kevin Costner dans notre beau pays. Mais la prochaine fois, qu’il vienne avec un peu plus d’ambitions artistiques !

« Pendant ce temps-là…du côté de Kiev »

maidan

 

En revoyant un soir de printemps, tard, très tard, dans une boucle de chaînes infos, celles devant lesquelles on finit par s’endormir devant, les images d’une place ukrainienne plus que jamais à feu, et à sang, cela va de soit, je me remémorai Bucarest.

 

Souvenez-vous, un Noël 89 où, préparant le réveillon de Noël, nous suivions tant bien que mal les épisodes d’une révolution roumaine, terrifiante de rugissements d’un peuple. L’ère du satellite n’étant pas encore arrivée ou pointait à peine, LCI n’existait pas encore, CNN

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ne se transportait pas en Europe, I-TV et BFM ne naitront que 15 ans plus tard... alors, l’info en continu, c’était un TF1 ou un Antenne 2 qui interrompait ses programmes pour y aller de flashs spéciaux, c’étaient des images faites à la vidéo amateur ou quasiment en super 8 éclairée à la bougie, c’était un Patrick Bougrat qui traversait la foule, qui voyait les balles lui frôler la nuque. C’étaient la stupéfaction de l’apparition effroyable d’un charnier de Timisoara, au final monté scandaleusement de toute pièce, présenté en lancement de journal par un Guillaume Durand, sur une 5 encore vivante.

 

Des premières images chocs, qui ne feront que lancer les encore perturbantes séquences, pour le petit garçon que j’étais, de l’exécution en quasi live des tyranniques époux Ceausescu, un matin de lendemain de Noël, d’un 13h animé par Rachid Arab…

 

Des années plus tard, à l’heure où plus rien ne pourra nous foudroyer plus que le 11 septembre 2001, comme vaccinés à jamais, à l’heure où l’accumulation d’images, de news, de breaking news, d’éditions spéciales, d’infos du matin, d’infos de newsroom, d’infos du soir, de débats stériles, d’images trashs venues du

web, de Barbie et Ken enchainant les plateaux, de témoignages sur place d’un pauvre bougre chopé au hasard et qui apparaît sur Skype dans une lucarne à droite, juste au dessus de l’évolution du Cac40, flèche rouge, flèche verte, à l’heure où la Syrie viole de façon ignoble sa population mais qui, par souci d’info qui en chasse une autre, devient un fait commun, à tel point que le refus des Verts de participer au gouvernement l’écrase sans vergogne dans 15 minutes d’infos, à l’heure où Haïti ne se reconstruit pas, dans l’ignorance totale et froide, à l’heure où tous les regards semblent plus s’inquiéter de l’évolution de l’état de santé d’un ancien pilote de Formule 1 que d’une révolution de millions d’êtres, à l’heure où nous pleurons l’élimination du PSG en ¼ de finale face à Chelsea plus que tout autre…en Crimée ou en banlieue de Kiev, à l’Est, très loin là-bas, très très loin même, il se passe un truc qui, curieusement, semble oui, vraiment très très loin.

 

En voyant en ce soir de printemps, tard, vraiment très tard, sûrement trop tard, dans une dernière boucle de chaînes infos, les images d’une place ukrainienne en feu et des visages finalement en sang, juste je me remémorai…ce que nous étions finalement devenus, et je m’endormais devant.

 

 

Romestebanr.

 

« Très chère Enora »

enora

 

 

Il est des étoiles filantes de la télé et de la radio, plus filantes qu’étoiles d’ailleurs, qui, dans un espace temps restreint, sorte de mode visuelle et auditive éphémère qui repart aussi qu’elle n’est arrivée, squatte allégrement, aux confins du trop, les petits écrans et les ondes.

 

Pis, depuis l’émergence de sus nommé « Buzz » (autrement dit bruit de chiotte quand de twitter à facebook en passant par Youtube, tout le monde a oublié de tirer la chasse, et n’a même pas pensé à mettre un coup de bombe qui sent bon), ces petites brindilles au milieu du grand ciel médiatique envahissent tout autant les vidéos du net...et pour parfois pas grand-chose, voire vraiment pas grand grand-chose, voire pour rien.

 

Dans ce registre, il n’est pas rare d’y retrouver des anciennes « gloires » de télé-réalité, toute ou presque la bande des Lofteurs 1, 13 ans déjà, le temps passe si vite, et les piscines ne sont pas vidées ; des anciennes stars du porno, souviens toi de Tabata Cash ; et plus récemment une série de blondes « rebelles », au soit disant « franc parler », qui, à défaut d’être loin d’être connes, surjouent le côté « non non non ! on n’est pas des potiches » à en écœurer et abrutir yeux et oreilles.

 

Cécile de Menibus, égérie de Cauet, collée à lui de matinales radio en émissions de talk show de deuxième partie de soirée déprimante de vide abyssal, avait lancé le mouvement, avant de l’amortir pleine face et hop disparue.

 

Depuis quelques mois, telle une petite sœur de la Menibus, toi qui a aussi été « lancée » par le robuste renifleur de talents (quooiiiii c’est bon, on peut pas rigoler sur de blanches narines) à savoir le fatal picard cité ci-dessus, puis a intégré la garde rapprochée, telles des sardines qui chantent qui chhhaaaaantttennttt et qui quand elles pètent elles trouent leurs slips, de Cyril Hanouna, je te nomme, toi, Enora Malagré.

 

Survoltée 24/24, tu ne parles pas car tu es TOUJOURS EN COLEREUUUHHHHHH, ponctue tes interventions telle une jeune wesh wesh de banlieue hostile par des « sa race » ou des « sa mère », tu sembles aussi contrôlable qu’un frisbee lancé dans une rafale de bord de mer à 180 Km/h, et viens surtout de s’illustrer par quelques sorties qui ont donc ouvert les fameuses portes de chiottes publiques.

 

Non, ne te trompes pas, loin de moi l’idée de t’en mettre plein la tronche, les twitos sans cerveau fans de NRJ12 et Youtubers créateurs de minables parodies car trop petits de des neurones pour être franchement originaux, s’en sont déjà chargés à grand coup de « Enora Bashing », comprends et tu les vis au quotidien « défonçons la tronche à Enora »…car oui, à n’en pas douter, si toi, brillante jeune femme, tu agaces, nul doute que nombreux(ses) de tes détracteurs aimeraient être à ta place et que si tu en es là, rien n’est quand même parfaitement du au hasard. Et si tu en as en effet fait des tonnes, limite indigestes, lors de ta récente interview de Pharell Williams pour Virgin Radio, mine de rien, c’est quand même toi qui a été choisie pour le faire.

 

Alors Enora, en bon camarade, avec quelques années de plus que toi, avec un brin d’humilité et en spectateur un peu atterré face à ce déferlement d’insultes à ton égard, juste quelques mots.

 

Oui, tu as le vent dans le dos, avec ton exposition

quotidienne, sur D8 et sur Virgin Radio, tu as raison d’être sûre de toi, dans ce métier, de toute façon, si tu ne l’étais pas, tu serais déjà oubliée, alors aucune raison de baisser les yeux.

 

Oui, tu mérites sûrement de poursuivre et d’avoir une carrière faite de up and down comme ce monde le contraint.

 

Mais Enora, à bientôt 34 ans, pourquoi t’obstines-tu à vouloir en paraître 20 de moins et jouer la meneuse de 2nde B du Lycée Fresnel de Rambouillet qui, pour se faire remarquer, ose insulter la prof d’allemand et la traiter de conne suffisamment fort pour que tes « cops » entendent, juste histoire d’avoir quelques minutes de gloire mais pisse dans son string quand la réunion parents-profs arrivent de peur que l’histoire arrivent aux oreilles de papa maman.

 

Non Enora, sincèrement, quand on a la chance de pouvoir toucher de près le monde des étoiles, d’être assise dans le même canapé du plus grand producteur-chanteur du moment, on peut se la jouer en off, oui, mais de là à faire la fan boutonneuse en direct dans l’unique but d’en faire trop et, pis, de le sentir et de le savoir, tu vaux bien mieux que ça.

 

A force de trop vouloir te muer en gamine fofolle qui se fout de l’opinion des autres, tu vas finir par en souffrir lourdement, plutôt que de murir, mieux de vouloir séduire plus haut et plus intelligents, tu t’obstines à irriter les possesseurs de neurones pour mieux plaire à ceux qui n’en n’ont pas…résultat au moindre faux pas, tu t’en prends plein ta jolie frimousse et, dès que le vent soufflera moins favorablement, tu vas te retrouver bien seule…très seule.

 

Alors Enora, que tu lises ou pas ce papier, à l’heure où Virgin va surement de montrer la porte de devant du fait d’audiences outrageusement basses pour ton émission du soir, énième copie pas simple des années Diffool-Le Doc, à l’heure où Hanouna devient de la trempe des mecs qui auront de moins en moins d’état d’âme à virer quand les shoes d’un chroniqueur sentent un peu la merde de pitbull médiatique…oui, tu as tout intérêt à être un peu plus élevée dans ta posture, d’arrêter de sur-jouer inutilement et surtout surtout, de ne pas t’abaisser à ce point au niveau de ceux qui viennent de te défoncer à grand coup de petits oiseaux bleus qui piaillent bien plus fort que toi quand ils sont en troupeau avec les ailes qui collent.

 

Je t’embrasse,

 

Bien affectueusement,

 

Romestebanr.

Rachel CLAUDIO

claudio

Chronique TV: « Vade retro Pokemon »

 Chronique TV: "Vade retro Pokemon"

"Vade retro Pokemon"

Depuis maintenant quelques mois, un étrange phénomène, que dis-je, une montée parasite aux confins de l'invasion, rampe et grimpe à peu près partout où j'ose poser mes pieds et mes oreilles dans mon chez moi...et tout particulièrement dans mon écran de TV du salon...ce virus visuel et auditif porte le nom de...Pokemon !

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effet, je n'échappe pas, en bon papa poule d'un gnome de 6 ans, à l'effet mode volatile où, sur une séquence de 5 à 10 mois, un personnage ou une tribu de personnages, devient la lubie, l'obsession, le remplissage de vie sans discontinuer de votre enfant; à tel point qu'à la question "dis donc mon lapin mignon, qui c'est le plus gentil et le plus super de l'univers ?" le risque que la réponse soit "Pikachu" et non "toiiii mon papa" n'est pas à négliger.

A ce titre, lors des 6 premières années de relation avec votre progéniture, qui, O oui qui, n'a pas eu à se taper la tête contre les murs à entendre sans faiblir, au point de l'avoir dans la tête du soir au matin, le générique des Teletubies sur la période 0-2 ans; les chansons répétitives et irritantes en français, en anglais et en mexicano-espagnol de cette tortionnaire auditive de Dora l'Exploratrice sur la période 2-4 ans : "Dora Dora Doraaaaaa l'exxxplorrraaaatrrricccccceeee, Doorrraaaaa Dorraaaaaa les coppainnnnssss sympppppaassss, oú allons-nous ? A la fontaine magiiiiiiiqqquuuuuuueeeee; allons-y let's'gooooo"....Rhhhhaaaaaaaaa mais ta gueule saloperie de mangeuse de guacamole, t as tes papiers d'abord hein ??? Tu l'ouvres encore je vends ton singe Babouch (encore un pas français moi j'vous le dis !) à des chinois dans le 13eme ardt et tu vas voir qu'ils sauront quoi en foutre de ton chimpanzé, sale môme élevé dans les champs de tacos !!! Alors tais-toi nom de d’la !!!! Quoi ? Oui, j’m’énerve.

S'ouvre ensuite une période 5-7 ans où règne un joyeux bordel dans les convulsions télévisuels de votre nain. Vous savez, la fameuse période où pour lui faire plaisir tu lui achètes la figurine de truc et qu'en fait il est déjà passé depuis deux semaines à autre chose !!!! Toi comme un con tu l'avais abonné au magazine, tapissé sa chambre de posters à l'image du truc...et en fait, bah il aime plus !!!! Dans le désordre, Barbie pour les filles, Planes ou Cars pour les garçons, et autres saletés...rhaaaa rhoooo ça m'agace bordel !!!

Là, pas de bol, l'histoire Pokemon, un peu à l'image de sa future petite copine dont il est très amoureux mais qu'elle s'habille comme une prostipute et

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qu'elle a un QI de 2,5 mais que, pour pas le vexer, tu dis rien, bah ca dure...et tu peux rien faire.

T’as beau tout tenter, rien n’y fait, l’est accroc l’animal.

Bon alors du coup, un peu comme avec sa future copine où son string dépasse de la jupe en cuir, t’essayes de t’intéresser…là tu ne parles pas de BEP Esthéticienne ou du secret d’une bonne coloration avec mèches pourpres, mais bel et bien montrer un brin de curiosité à toute la famille Pokemon, même si honnêtement tu te dis que certains d’entre eux ont été créés un soir de grosse cuite à la Vodka frelatée quand tu vois la gueule des bestioles.

Alors tu poses ton cucul dans le canapé à côté de ton fils et tu acceptes de mettre Canal J…

Et là… Au-delà d’un générique (trop) souvent entendu lors de tes nombreux passages du matin et du soir dans le salon, tu prends pleine tronche le pourquoi du comment ton fils se réveille la nuit et te demande de l’eau à la table en prétextant avoir des supers pouvoirs. Rien que les noms sont des cauchemars, Bulbizarre, Carabaffe, Rattatac et l’incontournable, l’inoxydable, l’imbattable Pikachu, qui comme son nom ne l’indique pas, n’est pas un cure dent pour attraper des mini choux fleurs à l’apéro !

Après, y’a les pouvoirs, autant dire, pour faire court, qu’une espèce de truc mi-fleurs mi-hamster mi-cochon d’inde mi-gnou handicapé est capable de passer d’un état animal myopathe à celui d’un dangereux monstre de te ratiboiser la gueule en 1 min 30' rien qu’en te lançant de l’eau…mais qu’est-ce qu’on attend pour envoyer une tribu de Pokemon sur la tronche de Bachar el Assad, moi j’dis il peut pas lutter le mec !!!

Au sortir d’un visionnage d’un épisode des Pokemon, tu te dis que les One Direction, comme passion finalement c’est pas si con et que t’as hâte que ça arrive, que Goldorak a dû devenir tenancier de bar Gay, qu’Albator est loin loin à la retraite et que quand tu cassais les burnes de tes parents avec Casimir, bah t’étais quand même une sacrée fiote par rapport à ton fils !

Voilà, donc pour tous les parents qui subissent Pokemon 24/24, je propose une psy groupé, genre création des Parents de Pokemon anonymes, « oui bonjour nous c’est Mickaël et Stéphanie, nos fils sont accrocs aux Pokemon depuis 1 an, on a acheté toutes les cartes et les jeux de DS » / « hhaaaaannnnnnnnnnn nooooonnnnnnnn, vous êtes tombés dans le piège !!! »/ « schuuuuttttttt, non non on ne juge pas Mickaël et Stéphanie, on écoute et on ne juge pas »…aidez-moi, j’vais crever !

Suuuuuppppeeeerrrrrrrrrr ppoouuuvvvvvooiiiiiirrrrrrrrrr de à la semmmaaainnnnneeee prochainnneeeeeeeeee ! Merde, j’ai le poil tout collé moi.

 

Romestebanr. © Etat-critique.com - 07/04/2014

L’année du Gorafi / Jean Francois BUISSIERE

 L'année du Gorafi

Un petit concentré d'humour qui nous venge des vilaines habitudes des journalistes et ceux qui font l'actualité ou le buzz!
Si vous n'êtes pas sur les réseaux sociaux, vous n'avez peut être pas eu vent de ce site drolatique qui s'en prend sauvagement à l'actualité. Un tweet. Sur "Efbe". Un lien. Un beau jour, vous avez découvert le Gorafi, pastiche joyeux du célèbre journal français.

Ce qu'on y lit, décortique avec une second degré dévastateur les gros titres des véritables médias. Ce que cherche à montrer les rédacteurs du site, ce sont les tics et les tocs qui sclerosent la presse et ceux qui la lisent.

C'est souvent irrésistible. Le détournement est total. L'actualité devient complètement timbrée mais la blague est faite avec un sérieux absolument génial. Ca faisait longtemps que l'on avait pas ri de la sorte sur internet. Pour ceux qui ne connaissent pas le site, dépêchez vous d'y aller.

L'année du Gorafi compile donc les titres les plus marrants, les plus efficaces (certains politiciens se gourent en prenant le site parodique comme une vraie source d'information) et les plus jouissifs.

Car effectivement on ne serait pas surpris d'apprendre que David Guetta souffre de surdité. Que l'Unicef lance un casting pour chercher des enfants au regard triste. Que Daniel Day Lewis se prépare à jouer une fougère... De l'absurde. Du non sens. De la dérision. Pour se moquer des faits et gestes des personnalités et surtout rire des habitudes journalistiques de plus en plus fades et sans originalité. On devrait un peu désespèrer du constat. Pourtant qu'est ce qu'on se marre!

 

Pierre Loosdregt © Etat-critique.com - 02/04/2014

Thrill of the game / Rachel CLAUDIO / (Musicast – 2014)

claudio

Elle est belle. Elle chante bien. Mais qu’est ce qu’on s’ennuie !

 

Elle est apparue dans l’émission The Voice, le télé-crochet fastueux de TF1. Vous savez le truc avec des fauteuils qui tournent, un Nikos à la face figée et des chanteurs has been à la recherche du nouveau héros de la chanson, le sauveur de l’industrie musicale ?!

Rachel Claudio, jolie Australienne, est donc passée par là pour se faire remarquer. Elle n’a pas gagné. Ce n’est pas très grave. Personne n’a vraiment percé grâce à l’émission. A défaut d’aider l’industrie, les apprentis chanteurs nourrissent des heures de suspens pour TF1.

Elle a donc pu montrer de quoi elle était capable et avoir une certaine légitimité pour taper aux portes des maisons de disques. Elle sort discrètement un premier et court album avec tous les éléments qui pourraient faire d’elle une artiste reconnue. Elle s’est bricolée des chansons de soul bien troussées. La musique noire lui va bien. Entre rap et blues son cœur balance. Elle a raison de ne pas choisir.

C’est assez moite. Parfois cela s’énerve avec quelques cuivres, une guitare vrombissante et des chœurs urbains. Ben l’Oncle Soul vient lui apporter son soutien. En trente minutes, on a bien compris à qui on avait à faire ! Pourtant on s’ennuie. Rien de nouveau. La jeune femme est bien trop calme et caresse sagement nos oreilles.

Ca relève plus de l’étalage de talents que de la véritable inspiration. Loin des coachs de la télé, elle ne profite pas de la liberté.
La tentative de séduction est un peu grossière mais on n’oublie pas son joli timbre de voix.
Ce n’est pas cependant le grand frisson.

Pierre Loosdregt © Etat-critique.com

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