Bienvenue à Marwen
PREMIER FILM DE L’ANNÉE, PREMIER COUP DE COEUR ! ET QUOI DE MIEUX POUR LA COMMENCER QU’UN ROBERT ZEMECKIS, UN DE MES RÉALISATEURS FETICHE.
IL S’ÉTAIT UN PEU PERDU DERNIEREMENT AVEC « THE WALK » ET « ALLIES » MAIS S’EST ENFIN RETROUVÉ AVEC « BIENVENUE A MARWEN ». ON Y RETROUVE LA MÊME POESIE QUE « LA VIE RÊVÉE DE WALTER MITTY », AUTRE FILM SOUS ESTIME. STEVE CARELL N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI AUTHENTIQUE ET TOUCHANT DANS CE ROLE A CONTRE EMPLOI, LUI QUI EST UN HABITUÉ DES BONNES COMÉDIES.
CA LE CHANGE GRANDEMENT DANS LA MÊME TREMPE QUE « FORREST GUMP ». UNE AUTRE ÂME TORTURÉE DONT ZEMECKIS A LE SECRET POUR LES METTRE EN VALEUR. ET PUIS CE PETIT CLIN D’OEIL A « RETOUR VERS LE FUTUR », UN AUTRE DE SES FILMS, JUSTE MAGIQUE ...
C’EST INTELLIGENT, BEAU, LES DÉCORS MINIATURISÉS SONT EXCELLENTS. ENTRE « TOY STORY », « SMALL SOLDIERS » ET « BARBIE ». TECHNIQUEMENT C’EST IRRÉPROCHABLE ET SUPER COOL. QUAND LA FICTION PREND LE DESSUS SUR LA RÉALITÉ DE HOGIE.
LE SUJET DU POST TRAUMATISME EST BIEN TRAITÉ ET L’ON SENT BIEN QUE CE FILM EST INSPIRÉ D’UN VRAI FAIT DIVERS. ON IMAGINE PARFAITEMENT LA PEINE ET LA SOUFFRANCE DU GARS. POUR QU’APRÈS SON AGRESSION, SON SEUL REPIS ET SON SEUL MOMENT DE BONHEUR EST QUAND IL EST A MARWEN.
CE MONDE MERVEILLEUX QU’IL S’EST CRÉÉ OÙ DES FEMMES AUX CARACTÈRES BIEN TREMPÉS L’AIDENT DANS SON QUOTIDIEN ET LE SAUVENT ENCORE ET ENCORE DE CETTE TERRIBLE AGRESSION. UN TRANSFERT QUI L’AIDE A SUPPORTER CE QU’IL RESTE DE SA VIE, A JAMAIS CHANGÉE DEPUIS 3 ANS.
OU QUAND L’IMAGINAIRE DE L’ESP PREND LE DESSUS SUR SA RÉALITÉ OU LE PHYSIQUE SE PORTE MAL. CA ME DONNE BIEN ENVIE DE ME REMETTRE OU METTRE TOUT COURT A LA POUPÉE MOI ! CA A L’AIR DE FAIRE BEAUCOUP DE BIEN A NOTRE HÉROS ET SEMBLE ACCESSOIREMENT TRÈS SYMPATHIQUE, A CONDITION D’Y SAVOIR FAIRE. NE JAMAIS SOUS ESTIMER LES JOUETS POUR ENFANTS. LE SEUL PETIT BÉMOL DU FILM EST LESLIE MANN (DU MOINS AU DÉBUT) QUE J’AIME BEAUCOUP D’HABITUDE MAIS SON RÔLE DANS L’HISTOIRE EST TRES EN DESSOUS DE CELLE DE NICOL (SANS LE « E ») SON ALTER EGO MODE « GI JANE ».
LES DIALOGUES SONT UN PEU SIMPLETS MAIS CA RESTE UN FILM PLEIN DE CHARME, DE FANTAISIE, D’INVENTIVITÉ ET D’ÉMOTIONS. L’ANNÉE CINÉ COMMENCE BIEN, AVEC CE PETIT BIJOU TRÈS INHABITUEL ET POUR REPRENDRE UNE EXPRESSION QUE JE DÉTESTE PARTICULIÈREMENT MAIS QUI S’Y PRÊTE TRES BIEN, C’EST FRAIS ! ET CA ANNONCE DORS ET DEJA UN CLASSEMENT ANNUEL DIFFICILE. OUI DÉJÀ AU PREMIER FILM !
AVIS AUX AMATEURS.
Avec Steve Carell, Leslie Mann, Diane Kruger et Eiza Gonzalez - Universal - 2 janvier 2019 - 1h55
Spider man new generation
COMME VOUS LE SAVEZ PEUT ETRE, SPIDERMAN EST LOIN D’ÊTRE MON HÉROS PRÉFÉRÉ, MAIS UN JEU DE CONSOLE PLUS TARD ET LE GOÛT DU DERNIER MARVEL EN TÊTE (HOMECOMING) ONT SUFFIT POUR M’INCITER A VOIR CE SPIDERMAN NUMERO 7. SUR GRAND ECRAN!
ON PEUT COMPTER LES MARVEL DU MCU MAIS ON PEUT EN FAIRE AUTANT AVEC L’ARAIGNÉE. SPIDERMAN VERSION ANIMÉE DÉBARQUE DONC SUR NOS ÉCRANS APRÈS UNE FLOPÉE DE FILMS. JE NE VAIS PAS MENTIR, JE ME SUIS VRAIMENT EMMERDÉE MAIS OBJECTIVEMENT C’EST RÉUSSI.
A UN MOMENT, ASSEZ RAPIDEMENT D’AILLEURS (AU BOUT DE 40’) J’AI TOTALEMENT DÉCROCHÉ DE TOUT MAIS CA N’ENLÈVE RIEN A LA QUALITÉ DE CE DERNIER. CA REPREND EN GRAND RÉSUMÉ LES FILMS PRÉCÉDENTS ET LA TRAME DU JEU VIDÉO DE 2018, AVEC MILES NOUVEAU VENU, QUI SE FAIT PIQUER PAR L’ARAIGNÉE MAGIQUE.
VISUELLEMENT JE SUIS PARTAGÉE ENTRE LE STREET TRASH ART SPIDY (DU DÉBUT PRINCIPALEMENT), TRÈS RÉUSSI. ET LES INCRUSTATIONS DANS LES BASTONS TROP DIGITALES ET EMPRUNTÉES DE COMICS... MOINS MA CAME. IL Y A BEAUCOUP D’UNIVERS GRAPHIQUES DIFFÉRENTS, UN PEU TROP A MON GOUT.
MAIS L’ENSEMBLE RESTE TRÈS ABOUTI. JE REGRETTE QUE L’ACTION SOIT TOUJOURS LA MÊME, AVEC LES MOUVEMENTS DE CAMÉRA ET UNE NARRATION SIMILAIRE A TOUTES LES GROSSES SCENES DE FIGHT ET UN MECANISME RECURRENT. ON POURRAIT PRESQUE FAIRE ROND ROND CARRÉ CROIX, TRIANGLE, PAROLE DE GEEK...
LE TRAVAIL RÉALISÉ RESTE NÉANMOINS COLOSSAL, IL FAUT BIEN LE RECONNAÎTRE ! APRÈS IL DURE 2 H DONC BONJOUR LA CRISE D’ÉPILEPSIE SUR LA LONGUEUR. LA MUSIQUE EST ENTRAÎNANTE, TRÈS STREET ENCORE UNE FOIS, CE QUI EST COHÉRENT AVEC LE RESTE. LE SCÉNARIO EST DIFFÉRENT DE CE QU’ON A L’HABITUDE DE VOIR, SURTOUT POUR UN ANIMÉ, C’EST INNOVANT, DARK ET DRÔLE.
ON A VRAIMENT L’IMPRESSION DE VOIR UN HOMMAGE AUX ANIMÉS DE BATMAN DE 1992 (OUI CA C’EST PLUS MON TRUC), EN VERSION LONGUE. JE PENSE D’AILLEURS QUE CE FILM NE PARLERA QU’AUX AFICIONADOS DE L’AMI ARAIGNÉE, DE SON UNIVERS ET DE SES ENNEMIS. AUTANT J’AI PAS DE SOUCIS AVEC LES BOUCLES TEMPORELLES DANS LES FILMS, AUTANT LA REDONDANCE SUR LES PERSONNAGES M’A CARRÉMENT SAOULÉ. 1H20 AVEC MOINS DE PERSONNES AURAIT ÉTÉ PARFAIT.
ET LA FIN EST UN PEU TROP EXPÉDITIVE. 1H30 A SE METTRE EN PLACE POUR 10 MINUTES, ENCORE JUSTIFIÉE PAR UNE POINTE D’HUMOUR. JUSTE PAR ENVIE DE NE PAS PERDRE SON HÉROS, SONY AURAIT PU SE CONTENTER DE BIEN MOINS, DONC MEGA RESPECT POUR CELA. ILS ONT RÉUSSI A SE RENOUVELER ET C’ÉTAIT PAS GAGNÉ DE PASSER APRES TOUS LES AUTRES. JE NE LE REVERRAI PAS, C’EST CERTAIN MAIS LA DIRECTION PRISE EST PLUS QUE SURPRENANTE ET PROUVE QUE LE STUDIO EN A ENCORE SOUS LE COUDE. ET PUIS JE DIS CELA COMME CA MAIS SI ILS DECIDENT DE FAIRE CELUI DE 1933, SPIDY CONTRE LES NAZIS EN MODE « SIN CITY », LA JE VEUX BIEN RETENTER MA CHANCE.
AVIS AUX AMATEURS.
Sony - 12 décembre 2018 - 1h57
Punk rock academy
Les Rois de la Suède n'adbiquent jamais. Heureusement.
Face à la lourde actualité, la musique est un chouette échappatoire mais si en plus il a la volonté de nous faire rigoler on ne peut qu'apprécier la démarche. Ancien membre des Fatal Picards, Ivan Callot a toujours défendu la bonne grosse chanson humoristique, avec des gros mots, des idées absurdes et des références honteuses.
En 2009, il invente avec M. Poulpe ce nouveau groupe qui joue sur un rock sommaire et des paroles complètement barrées. Depuis, Les Rois de Suède ont connu d'autres têtes couronnées. Mais Ivan Callot dirige son petit empire comique avec un vrai sens du punk.
Donc tout est relatif chez les Rois de la Suède. Pas de virtuosité si ce n'est pour sortir des aneries avec une farouche conviction qui fait bel et bien la différence. Pas de style non plus: ils se promènent sur toutes les terres de la musique avec le sourire et l'humour comme bagages!
Leur musique est assez passe partout mais toujours joyeuse. On est là pour se fendre la gueule, pour se taper sur les cuisses, pour rigoler à gorge déployée. On ne retient pas tout parce que les lascars sont bavards. Ils vont à l'essentiel. Ils font contenir un maximum de titres dans leur quatrième album.
Ca irait presque trop vite. Le jemenfoutisme apparent finit par nous envahir aussi. Mais bon, je vous le dis, ces jours ci, ce n'est pas évident de rigoler franchement, alors ne nous privons pas!
Adone - 2018