Bien avant que le soleil se lève

Les enfants ont crié devant les cadeaux de Noel. Voilà trois grands dadais qui braillent avec classe devant la passion du rock'n'roll.

Screaming Kids appartient à ces groupes français qui réalisent leur rêve américain. Ce n'est pas dans le grand ouest américain qu'ils sont nés, mais du coté de l'est franchouillard! Cela dit, ils ne se sont pas privés d'inventer des riffs et des rythmes qui proviennent de cet âge d'or du rock. Quand la banane était à la mode. Quand les guitares étaient claires. Quand les chansons étaient anodines.

Créé en 1988 par Gilles Haezebrouck, le groupe a donc tourné, tourné et tourné. Il a eu des hauts et des bas et après des décennies d'existence, il y a une sorte de quintessence dans leur son. Le trio vit son rock'n'roll inspiré par les sources du mouvement.

Il y a de l'écho, de la rage, de l'attitude: on pense à Bill Haley comme à Dick Rivers. C'est le vieux mythe qui survit ici. Avec dignité et déférence. D'ailleurs ils aspirent d'autres genres avec deux jolies reprises: le heavy Black Dog de Led Zep ou le eighties Sweet Dreams d'Eurythmics.

Les gaillards sont autant à l'aise en anglais qu'en français. Ce petit EP remet les pendules à l'heure. Le rock old school ne peut pas mourir. Il semble indestructible. Et résolument moderne. Pour commencer tranquillement l'année...

screamingkids - 2018

Memories

Alors les amis, est ce que tout s'est bien passé pour le réveillon de fin d'année? Nous vous souhaitons le meilleur. D'ailleurs on vous le conseille avec ce chouette album de soul!

Oubliez donc toutes les donzelles qui se frottent sur des décors colorés avec un rappeur qui fait les gros yeux à coté d'elle! Ne perdez pas votre temps avec ce "arénebi" pour magasins de fringues! Ady Suleiman peut vous expliquer pourquoi la soul music c'est tout autre chose!

Le jeune Anglais remet les pendules à l'heure avec sa voix magiques et ses arrangements qui ne font pas dans la nostalgie mais qui réjouissent à tout instant. Car ils sont organiques. Les cuivres sont chaleureux et les rythmes nous bercent sur des histoires d'amour, plus ou moins heureuses! Ce gamin de la banlieue de Notthingham a le coeur qui bat et il nous le fait sentir!

Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas écouté un type qui maitrisait si bien le vague à l'âme! Les violons sont un matelas confortable et on rêvasse grace à une guitare séche et prenante. Ady Suleiman avait signé chez sony mais il s'est libéré pour raconter ses histoires, seules comme un grand, avec ses envies et ses architectures musicales plus que délicates, loin des canons actuels.

Alors le jeune soulman nous ceuille avec des chansons incroyables, où le vintage ne marche pas sur les pieds de la construction moderne. Les boucles sont souples. Les idées sont élégantes. Pas une faute de gout à l'horizon. Memories est un disque harmonieux qui transcendent bien les émotions et les sentiments avec une musique raffinée, à chaque refrain!

Nottingham... Notthingham... y a pas un voleur célèbre là bas? Maintenant il y en a deux. Ady Suleiman a volé notre coeur!

Pemba - 2018

les rita mitsouko: meme si

Springsteen on Broadway

Bonne année à tous! L'année ne peut que bien commencer en compagnie du Boss qui fait en plus le comédien avec une aisance incroyable. Man of the year? Déjà!

N'imaginez pas l'énième album live de Bruce Springsteen. Pensez: théâtre, mise en scène, musique et beaux discours! Bruce Springsteen est une figure quasi mythique du rock'n'roll. Sa parole est d'or. Il est respecté. Le temps se casse les dents sur sa hargne et son inspiration. Son rock est intemporel, engagé et poétique.

Il tourne autour de la planète entière. Ses concerts sont toujours aussi généreux. Rien ne semble arrêté ce working class hero qui a un panache sans précédent. Tout le monde l'aime. Même ses ennemis! Dans l'Amérique de Trump, le gars de Asbury Park apparait comme un grand sage. Intouchable.

Durant cette période trouble aux Etats Unis, Springsteen semble s'être retiré dans un endroit pour le moins inédit. Une salle de théâtre à Broadway. Il ne se lance pas dans le One man show. Non, le héros de Born In USA s'offre un an d'introspection autour de quelques chansons et de nombreux souvenirs.

Le bougre est drôle. Il sait mettre en scène des tonnes d'histoires. Il se raconte avec sa guitare, son épouse et des mots simples, percutants et très souvent intelligents. Il n'a pas besoin de son E Street Band ou d'une salle de 80 000 personnes pour démontrer l'importance de son style, de ses réflexions et de sa place dans le monde culturel.

Cela donne donc un disque bavard mais surtout Netflix propose une captation simple de ce spectacle pourtant grandiose, dans son approche de l'intime. Durant deux heures trente, on est captivé par ce type à la gueule carrée et à la tendresse d'un gros lourd. La voix est rauque et incontournable. Mais la façon dont il s'adresse à nous est nouvelle, et franchement agréable.

A bientot 70 ans, Springsteen est toujours combattif et curieux de tout. Il prouve qu'il est un artiste complet et un momunent toujours bien vivant! La meilleure facon de commencer 2019, c'est surement de se remettre de la St Sylvestre en écoutant le boss.

Netflix - 2018 et double album

Revelation

A la fin de la cométe brit pop, les petits gars de Reef se sont vu à la pointe de l'éclat électrique. Ca n'a pas duré longtemps. Aujourd'hui, ils tentent un repassage discret et inattendu.

Et à l'oreille ce n'est pas désagréable. Une soul électrique qui emprunte à AC DC et quelques autres habitués des riffs cinglants et d'un southern rock. Les survivants ont même la visite de la reine Sheryl Crow. Ils ont aussi la foi. Ils s'amusent avec un gospel et des orgues hammond. On a bien l'impression d'être autre part que Glastonbury!

Au lieu de la musique grace à son festival, c'est donc le lieu de naissance de Reef, croisement imparable du rock grunge et de la britpop. A la fin des années 90,le quatuor était programmé pour le succès.

C'est arrivé et le groupe a aussi implosé rapidement. Dix huit ans plus tard, ils reviennent. Ce qui est très sympa, c'est de voir que le groupe a toujours l'envie d'un rock très américain et qu'ils ne jouaient pas la comédie pour grimper au sommet du billboard. Ils apparaissent vieillissants et barbus sur la pochette. On dirait des hobos un peu célestes. Leur musique est traversée par les mythologies américaines. C'est pas mal.

Il n'y a rien de révolutionnaire dans cet album. Pour les révélations, il faudra repasser. Mais il y a la certitude que la musique de Reef a toujours été sincère et surtout habitée. Les pauvres Anglais (on y croise tout de même le fils de Ron Wood, le guitariste des Stones) auraient dû vivre leur rêve américain. On continue de le chanter, malgré une longue pause et une expérience du succès plus ou moins convaincante. L'espoir fait vivre!


earMusic - 2018

Les photos insolites des présidents de la Ve République

Juste avant ou juste après Noël, on peut encore faire des cadeaux. Et ce bel ouvrage peut être un choix judicieux. Broché, sur papier glacé et riche en illustrations, il se feuillette avec curiosité et se lit avec intérêt.

Il retrace tout d’abord en quelques lignes les présidents précédents et l’histoire de la France aux XIXe et XXe siècles. Du Second Empire à aujourd’hui, en somme. Ah, la IVe République et ses nombreux dirigeants politiques…
Du général De Gaulle à maintenant, les présidents semblent moins figés que leurs prédécesseurs, figures d’un autre temps, si lointain finalement. Et que de grands personnages aux côtés de ces grands hommes ! JFK et Jackie Kennedy, Obama, Poutine, Brigitte Bardot, les derniers papes, mais aussi Pablo Picasso et Johnny Hallyday.
Car dès les années 1960, la modernité est en marche, et les chefs d’État se doivent d’être ouverts au monde, à la culture populaire et à l’art, entre autres. On pense évidemment à Georges Pompidou, qui apparaît souvent dans des attitudes décontractées, comme cet ancien professeur de Lettres l’avait voulu dès le début. Idem pour son successeur, Valéry Giscard d’Estaing et son fameux accordéon.
François Mitterrand apparaît davantage comme un leader hautain et les suivants plus accessibles et modernes. Grâce à tous ces superbes clichés de Paris-Match, que ce soit en couleur ou en noir et en blanc, le lecteur a ainsi une réelle proximité avec ces personnages.
Caroline Pigozzi, l’un des deux auteurs de ce livre, est grand reporter à Paris-Match et rappelle dans cet ouvrage ce fameux slogan du magazine : « Le poids des mots, le choc des photos ». Paris-Match est intemporel, et chaque numéro nous rappelle que l’Histoire, c’est aujourd’hui. Philippe Gouillaud, journaliste politique, s’est lancé dans ce projet avec sa consœur parce qu’ils partageaient la même passion et voulaient la mettre en commun, en utilisant émotions et souvenirs.
Un beau livre nécessaire pour fêter les 50 ans de la Ve République qui, malgré ses détracteurs, est toujours « debout ».

 

Les photos insolites des présidents de la Ve République,
Caroline Pigozzi et Philippe Pigouillaud,
éditions Plon

Kanata, Robert Lepage, Théâtre du Soleil

 

Armé uniquement de son ambition, Robert Lepage propose un voyage initiatique à travers l'histoire du Canada et on le suit, en pirogue même parfois, dans la découverte des hommes et des territoires, des montagnes Rocheuses à la rue Hastings de Vancouver, en passant par le musée des Beaux Arts du Canada (l'occasion de nous en présenter plusieurs chefs-d'œuvre), un centre social, un poste de police, un appartement ou une porcherie de campagne.

Par une orchestration magistrale des comédiens, une multiplication de décors superbement pensés, des changements de scène permanents mais d'une efficacité redoutable, et l'interposition d'écrans et de vidéos, Robert Lepage donne le ton : par le théâtre, on peut tout représenter, tout exprimer et notre capacité créatrice est illimitée. Derrière le soin de représenter la pluralité d'identités, de situations, de points de vue, se dessine le souci de sincérité du metteur en scène. Tel un réalisateur n'ayant de cesse d'élargir le champ, de multiplier les plans et les angles de vues, Robert Lepage use de tous les moyens possibles pour donner à voir et à penser le maximum de l'histoire qu'il dépeint. De leur côté, les 32 (!) comédiens du Théâtre du Soleil démontrent non seulement leur talent à jouer l'autre qu'il soit restaurateur de musée, peintre, comédien, drogué, danseur ou criminel - peu importe pourvu que l'on s'attache à l'observer et à le comprendre - mais aussi leur dévouement total au spectacle en contribuant à chaque fois que l’œuvre en exprime le besoin, notamment lors des changements de scène.

Il faut donc voir Kanata pour ce qu'elle est, et ce qu'elle est au sens le plus majestueux du terme: du Théâtre. Qui veut comprendre ce qu'est la liberté de création, une mise en scène, une scénographie ou une "troupe de comédiens" au sens d'Ariane Mnouchkine, en ressortira éclairé et certainement ébahi. Car dans une œuvre telle que Kanata, c'est avant tout la puissance créatrice et libératrice du théâtre qui est célébrée. Si l'histoire contée inspire tristesse et amertume, c'est qu'elle est celle de crimes récents et de souffrances encore vives. Dans le même temps, devant l'originalité dont fait preuve Robert Lepage dans sa représentation, son soin à multiplier les prismes, sa recherche approfondie des tréfonds des êtres de ses personnages, son art de faire voyager le spectateur et, même dans les situations les plus extrêmes, de créer du beau, bref, devant un telle conjugaison de talents, on rêve que les souffrances cessent et que la réconciliation soit.

 

Jusqu'au 17 février 2019

Katana, Episode 1 -  La Controverse

Au Théâtre du Soleil

Avec le Festival d'Automne à Paris
Mise en scène de Robert Lepage
Avec les comédiens du Théâtre du Soleil

True Meanings

Le disque le plus classe de l'année... on le doit évidemment au plus mods des artistes anglais, le grand et génial Paul Weller qui sort encore un album sublime.

Le leader des Jam a tout vu, tout connu et surtout tout fait.  Le guitariste virtuose est avant tout une tête chercheuse. Tous ses albums sont distincts les uns des autres. Ils sont tous fabriqués avec passion. Il y a à chaque fois de la nouveauté et du culot.

Il fait donc du rock un jour, de la soul un autre, de l'expérimentation le reste du temps. Il ne fait rien comme les autres. Il touche à tout et surtout continue de visiter la musique populaire avec son savoir faire si particulier. En plus, en vieillissant, sa voix est de plus en plus profonde. Papy de la pop, il reste un avant gardiste, un homme qui salue et encourage la curiosité. On a le droit de ne pas aimer tous les disques de Paul Weller mais la démarche du musicien est absolument admirable. Depuis 1990, il transcende dans son coin la pop music britannique.

Après le costaud A kind revolution l'année dernière, Paul Weller s'échappe encore une fois vers des contrées plus calmes. On le retrouve dans un joli fauteuil vintage, la cigarette distinguée. Le bonhomme se met un peu au vert. Et prend du bon temps.

True Meanings sent bon la chlorophylle, les petits oiseaux et la guitare sèche. Instrument qu'il maitrise à la perfection. Le disque est assez folk. Les cordes sont à l'honneur. Le rythme est détendu. La voix est troublante. Le lyrisme est boisé ici. C'est un grand bonheur, au coeur de l'automne puis de l'hiver.

Donc il y a beaucoup de cordes et peu d'énervement. Weller réunit ses camarades pour une session apaisée, une idée de la folk british. C'est souvent très (trop?) beau mais c'est surtout de la musique de chambre, habilement mis en forme, aux subtilités vibrantes. Une collection de chansons uniques et chaleureuses. Tout ce que l'on veut quand on attend la nouvelle fournée de Paul Weller, l'increvable héros de la pop!

Parlophone - 2018

Bird box

Après le film d'épouvante sans son, voici le film non voyant, ce qui explique en parti pourquoi c'est un affreux nanar à la gloire de sa comédienne.

Puisque Sandra Bullock sera de tous les plans. Elle rit. Elle pleure. Elle hurle. Elle aime ses enfants. Elle tire sans voir. Elle fonce dans des rapides toujours sans voir. Elle joue la cougar sans boire... voir. On se pince pour le croire. Après Pas un bruit du chouchou de Netflix, Mike Flanagan ou Sans un bruit, le succès surprise du sympathique John Krasinski, le sens est devenu le truc à la mode pour relancer le thriller fantastique!

Donc après le ouïe, avant le goût, l'odorat et le toucher, voici la vision! Et voir Sandra Bullock pendant deux heures, les bras en avant pour ne pas se vautrer, vous amuse, alors Bird box est le film qu'il vous faut. L'actrice, mauvaise comme tout, joue une survivante.

Sur la Terre, l'apocalypse nous tombe dessus. Il prend la forme d'un vent mauvais qui vous fait rappeler que la vie est bien triste. Soudain, vous avez l'envie de vous pendre et vous le faites. Donc la population mondiale s'élimine toute seule. Puisque c'est un vent, il faut se bander les yeux avant devenir un dépressif nihiliste... ne demandez pas, c'est ainsi. Une petite ombre, des feuilles mortes qui virevoltent, un oiseau qui piafe et hop, vous vous tuez.

Sandra, elle, résiste. Elle se cache dans une maison avec d'autres personnes et ils s'engueulent avant de faire des erreurs pour que le scénario avance. Comme elle est enceinte, elle est pleine de bon sens mais plus grand monde l'écoute. Elle agace durablement John Malkovich qui joue très bien monsieur Ronchon.

Le film est tourné en flash-backs mais n'explique pas grand chose à part les petites névroses de l'héroïne. Susanne Bier, spécialiste du mélo à grosses larmes, tient la barque mais n'arrive pas à boucher les trous. C'est un faux film d'épouvante et une vraie passoire pour bons sentiments. Un vilain et grossier véhicule pour star en mal de reconnaissance. Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux et fuyez!

Avec Sandra Bullock, John Malkovich, Trevante Rhodes et Tom Hollander - netflix - 2018

Aquaman

APRES L’INOMMABLE « JUSTICE LEAGUE » QUI A DÉFINITIVEMENT FLINGUÉ LA FRANCHISE DE SUPER HEROS, JE N’ATTENDAIS VRAIMENT PLUS RIEN DES STUDIOS DC ET DE LA WARNER A CE NIVEAU LA.

C’EST DONC SANS APPRÉHENSION QUE JE VOIS DONC CET AQUAMAN. CETTE CREATURE MI HUMAINE MI POISSON. CE DIEU DES MERS TEL UN POSEIDON QUI S’ECHOUE SUR LA TERRE AVEC SA MASSE DE MUSCLE, ET SON TRIDENT. VISUELLEMENT C’EST TRES REGARDABLE, MALGRÉ QUELQUES FONDS VERTS QUE L’ON VOIT, ET BIEN SUR DES SÉQUENCES DEGUEULASSE DONT ON A L’HABITUDE, (FAUT PAS DECONNER ET NOUS FAIRE OUBLIER QU’ON REGARDE UN DC!) L’ENSEMBLE EST TRAVAILLÉ ET TRES AGRÉABLE.

C’EST AVEC SURPRISE QUE J’APPRÉCIE CELUI LA. CERTAINS UNIVERS DONT L’ATLANTIDE, SONT MAGNIFIQUES ET RAPPELLENT « VALERIAN » A BIEN DES ÉGARDS (CE N’EST PAS LA CAME DE TOUS, JE SAIS) ET DU « THOR RAGNAROK ». MAIS ALORS DC VA T’IL UN JOUR TROUVER SA MARQUE DE FABRIQUE ? J’ENTENDS DEJA LE « DC C’EST PLUS SOMBRE » MOUAIS OK MAIS CE N’EST PAS MIEUX POUR AUTANT !

LE PROPOS PEUT L’ETRE MAIS CE N’EST PAS POUR CELA QU’ON NE DOIT RIEN VOIR. LA LUMIÈRE CA SE TRAVAILLE AUSSI DANS L’OBSCURITÉ ET LA ELLE EXISTE. LE BON HUMOUR, C’EST DEJA PRIS DEPUIS UN MOMENT PAR MARVEL, QUI LE TRAVAILLE A MERVEILLE, COMME TOUT LE RESTE AUSSI EN FAIT.

DÉSOLÉE MAIS FAUT ARRETER DE SE MENTIR QUANT A LA QUALITÉ D UN STUDIO PAR RAPPORT A L’AUTRE. MARVEL C’EST TELLEMENT MIEUX A TOUS LES NIVEAUX QUE REGARDER UN DC DEVIENT PRESQUE RISIBLE ET JUBILATOIRE MAINTENANT ET C’EST PEUT ETRE CA LEUR TOUCHE.

ASSUMER LE KITSCH COMME ILS LE FONT SI BIEN AVEC LEUR SERIE TV, « DC LEGENDS PF TOMORROW », OU MEME « SUPERGIRL ». C’EST PEUT ETRE LA DIRECTION QUE DOIT PRENDRE LE STUDIO AVANT DE COULER INDÉFINIMENT ET C’EST CONTRE TOUTE ATTENTE, CE QU’ON OBSERVE DANS AQUAMAN. ENFIN ! CE N’EST PAS UN CHEF D’OEUVRE MAIS APRES AUTANT DE NAVETS, (DANS LES DERNIERS FILMS SURTOUT) CELUI CI EST PLUS APPRECIABLE, QUE LES AUTRES.

C’EST DECALÉ, DROLE ET ABSURDE. IL YA DE BEAUX EFFORTS, DEJA, NICOLE KIDMAN EN BAD ASS QUI BASTONNE AU DÉBUT, C’EST INATTENDU ET J’AIME CA. (RAJEUNIE AUSSI LA NICOLE, HO WAIT), JASON MOMOA EST PARFAIT. IL A LA CARRURE QU’IL FAUT. IL EN IMPOSE GRAVE. RIEN A DIRE DE CE CÔTÉ LA. AMBER HEARD, ÉGALE A ELLE MEME ET PATRICK WILSON A RAISON DE FAIRE TREMPETTE, CA LE RAJEUNIT.

POUR UNE FOIS LA CHRONOLOGIE EST RESPECTÉE ET L’INTRIGUE TIENT LA ROUTE. C’EST BIEN ECRIT ET ENCORE UNE FOIS LE FILM ASSUME SON CÔTÉ GROS NANAR DES MERS. LA MUSIQUE AUSSI JOUE UN RÔLE IMPORTANT, BIEN QU’ABOMINABLEMENT MAUVAISE, LE MOT EST FAIBLE SURTOUT QU’ELLE EST NON STOP, MA FEMME LA COMPARE MÊME A ROSS DE FRIENDS QUI JOUE DU CLAVIER ! MAIS QUITTE A ALLER AU BOUT DU BOUT, ELLE ACCENTUE CETTE TOUCHE RIDICULE ET COLLE DONC TRES BIEN AVEC LE FILM.

LA CONSTRUCTION DES PERSONNAGES FONCTIONNE. LE TOUT EST TRES FLUIDE, ET BIEN CHORÉGRAPHIÉ. AVEC DE SUPER PLANS SÉQUENCES, LA PLUPART SE PASSANT SOUS L’EAU, C’EST ASSEZ BLUFFANT DE CRÉDIBILITÉ. JE SUIS LA PREMIÈRE SURPRISE D’AVOIR AIMÉ CE FILM, C’EST ASSUMÉ SANS PRÉTENTION ET CA CA EXACTEMENT LA OU CA DOIT ALLER. ON EST PLUS DANS LE FILM D’AVENTURE SURNATURELLE QUE DE SUPER HEROS. C’EST EN MODE JUSTICE GEEK UNDER WATER. UN PEU LONG MAIS QUI VA EN PROFONDEUR (PAS MAL HEIN?!). NON VRAIMENT, BEAU RATTRAPAGE DE DC, QUI VA ENFIN PEUT ETRE SE SORTIR LA TÊTE DE L’EAU. (CELLE LA AUSSI FALLAIT QUE JE LA FASSE!).

AVIS AUX AMATEURS

Avec Jason Momoa, Amber Heard, Nicole Kidman et Willem Dafoe - Warner bros - 19 decembre 2018 - 2h20

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