Envol
Un trio s'envole vers des ailleurs sonores très exotiques. Une compagnie hautement recommandée pour s'évader!
Quand on fouille dans leur pochette d'album, Joulik nous promet du souffle et du vent. Il nous montre des belles étendues d'eau. Une forêt qui rougit. des paysages bien purs. Dans leurs cheveux, il y a du mouvement. Heureusement cela s'entend dans leur bien jolie musique.
Ils nous embarquent pour un vol vers un ailleurs plus surprenant que d'habitude. A la différence de Bjork, on restera sur Terre et on ne décollera pas pour une autre planète. Mais le trio Joulik (un gars deux filles) a des terres inconnues à présenter.
Des endroits où les influences s'emmelent et se nourrissent les unes des autres. C'est de la folk mais on y croise plein de vieilles traditions et des langages presque oubliés. Mieux encore, le trio a inventé une langue imaginaire.
Il permet des liens délicats entre les styles et les environnements. On apprécie alors le lyrisme humain du trio. On adore ses douceurs harmoniques. On jubile encore devant cette force incroyable qui nait du mélange. Une idée qui ne fait plus recette mais qui a toujours sa place dans la musique!
Le trio ne tient pas en place. Il s'essaie à plein de choses différentes sans perdre de vue cette ouverture d'esprit. Il y a bien un esprit nomade qui nous montre la richesse du Monde, l'importance d'un ailleurs, la douceur d'un rêve. C'est très beau. L'échappée belle du mois!
La Clique - 2018
Nulle part
Dan, Hugo et les deux Alex ont l'air plutot bourru. Mais quand on les entend, on veut bien croire qu'ils sont finalement très sympathiques.
Puisqu'ils aiment le rock qui a des poils et qui fait dresser les poils. Ils aiment jouer fort et surtout ensemble. Daisy Driver a un petit coté nostalgique: ils semblent un peu bloqués dans les années 90.
Ce qui n'est pas un défaut. Loin de là. Ils ont ainsi cette sincérité qui fait plaisir à entendre. Les riffs sont collants. Les rythmiques vous cognent. Et la voix s'élève avec un avis de conscience. On peut faire du rock et dire des choses justes. En francais, Dan se débrouille très bien pour glisser quelques idées au fil de paroles souvent réfléchies.
Alors, oui c'est un peu kitsch cette volonté de faire aujourd'hui dans le rock "guitare basse batterie". Néanmoins, c'est une croyance tout à fait louable. Les gaillards ne se cachent pas: ils foncent. Ils s'exécutent avec une joie non dissimulée. L'authenticité est une vertu inégalable. Meme en musique!
Dooweet - 2018
Cities 2
Il a trente quatre ans et bat tous les records. Pourtant ce n'est pas une star. Mais c'est un artiste passionné et cela s'entend dans ce nouvel album où tous les genres se mélangent joyeusement.
Il a fait des tonnes et des tonnes de concerts. Il a remporté très jeune tous les prix possibles. C'est un véritable surdoué. Thibault Cauvin est un guitariste hors pair. Il défend son art de manière assez classique.
Cependant il aime aussi la pop, le rock ou l'opéra. Il s'intéresse à tout. Le Monde, il le traverse de long et en large. Et cela s'entend dans Cities 2, évocation justement de la richesse du Monde.
C'est un album de voyages. Il y a des rencontres. Il invite ses amis au chateau d'Herouville pour enregistrer: Erik Truffaz, Ballaké Sissoko, Matthieu Chedid, Didier Lockwood, Lea Desandre, Christian-Pierre La Marca, et Adélaïde Ferrière viennent l'aider à écrire un album personnel. Il a adapté les grands compositeurs classiques. Il se confronte à ses contemporains et arrive souvent à nous surprendre. Ca part dans tous les sens. C'est déroutant mais souvent on est charmé par son immense talent, rappelant un peu la vertu de la virtuosité.
Sportif, amoureux de surf, Thibault Cauvin affronte des vagues mélodiques sans perdre pied. Il navigue avec aisance entre les genres. On va stopper la métaphore waterproof et on va tout simplement vous proposer d'écouter un album libre, rococo et singulier. Il faut forcément s'y intéresser!
La saveur des ramen
Salé, sucré. Miam. Le Festin Chinois. Encore miam! Tampopo. Toujours miam! Les délices des Tokyo. Plus de miam... La saveur des Ramen donne faim et nous donne la banane. Normal pour un film sur la cuisine!
Mais ne demandez pas de critiquer tout film qui se passe en Asie, où il est question de nourritures! C'est foutu. La Saveur des Ramen est un petit bijou. Il fait saliver de plaisir. Il nous rappelle l'importance d'un plat. Du choix des ingrédient à la dégustation en passant par la préparation. Et ta critique? Bah tout mon bon sens s'est perdu dans un bouillon de poulet!
De l'exotisme à tous les étages. Cinéaste de Singapour, Eric Khoo (remarqué avec le court et formidable Be with Me) s'exile au Japon pour suivre les pérégrinations d'un jeune chef, Masato, qui veut faire toute la lumière sur son enfance en partant dans son pays natal, Singapour.
Il veut retrouver les gouts de son enfance. Il met aussi la main sur un carnet de sa mère, partie trop tôt, pour découvrir sa famille qu'il connait peu. Son voyage est un pélerinage gastronomique et un festival d'émotions.
Eric Khoo s'interroge sur le sens de la cuisine. Et développe les thèmes de la famille, du pardon, de l'histoire, avec une délicatesse qui pourrait ressembler à de la niaiserie mais il n'en est rien.
C'est une oeuvre gourmande quand il faut observer les hommes face à la nourriture mais aussi face à leurs secrets enfouis. Les images sont belles et douces. Le passé vient caresser le présent. Les frontières s'abolissent pour une universalité de ton qui s'adresse au coeur. Masato fait des découvertes personnelles mais aussi culinaires. Le mécanisme d'une famille est aussi compliqué qu'une recette ancestrale.
Il faut vraiment un coeur de pierre pour résister aux efforts de Masato, perdu dans un pays étranger, et si proche en même temps. Tout est dans la nuance. Khoo réalise le film le plus appétissant depuis Tampopo, Salé Sucré, Le Festin Chinois etc. Fallait pas me demander de commenter ce film: je l'ai dévoré!
L’ombre d’emily
LOIN DES COMÉDIES ABSURDES (QUE J’AIME BEAUCOUP ATTENTION), JE NE CONNAISSAIS PAS PAUL FEIG DANS CE GENRE CINÉMATOGRAPHIQUE, ET VOUS NON PLUS.
ENCORE MOINS ANNA KENDRICK ET BLAKE LIVELY, DEUX HABITUÉES DES PLATEAUX ROMANTIQUES. ON LES RETROUVE TOUTES DEUX DANS CE THRILLER PSYCHOLOGIQUEMENT DRAMATIQUE!
OUI CA FAIT BEAUCOUP POUR DÉCRIRE UN FILM, MAIS C’EST TRÈS PARTICULIER COMME APPROCHE. ON ATTEND VRAIMENT LA FIN DU FILM POUR TOUT COMPRENDRE (C’EST SOUVENT LE CAS, MAIS LA ON A VRAIMENT PAS TOUTES LES INFORMATIONS). DEUX PERSONNALITÉS CONTRAIRES, A L’IMAGE DU YING ET YANG.
L’UNE EST IMPULSIVE, DIT CE QU’ELLE PENSE ET N’HÉSITE PAS A JURER SANS FILTRE, NATURELLE, CLASSE, ET SOMPTUEUSE (I KNOW BLAKE, RIGHT 😍) ET L’AUTRE EST TOUTE MIGNONNE, FRAGILE, BIEN ÉLEVÉE, EFFACÉE....PUIS LES DEUX OPPOSÉES COMMENCENT A NE FAIRE QU’UNE PERSONNE.
LES DEUX DESIRANT TERRIBLEMENT ÊTRE L’AUTRE. ET L’INTRIGUE SE MET VITE EN PLACE. ON CROIT DEVINER FACILEMENT (ON A QUELQUES INTUITIONS, QUI SE RÉVÈLENT VRAIES) MAIS ON EST LOIN DU COMPTE.
C’EST BIEN FICELÉ, REMPLI DE REBONDISSEMENTS A LA « SEXCRIMES » ET CA FAIT SON PETIT EFFET. D’AUTANT PLUS QUAND ON SE REND COMPTE QUE C’EST INSPIRÉ D’UNE HISTOIRE VRAIE, A FAIRE FROID DANS LE DOS.
MOI QUI DETESTE LES GRANDS CLASSIQUES DE LA CHANSON FRANCAISE, (SAUF GAINSBOURG!), COTE BANDE SON JE SUIS SERVIE MAIS POUR LE COUP, CA APPORTE UNE TOUCHE RETRO A CE POLAR MYSTÉRIEUX.
LOIN D’ETRE DÉSAGRÉABLE ON PASSE UN TRES BON MOMENT EN COMPAGNIE DE BLAKE LOVELY (OUPS) ET ANNA QUI APPORTENT UNE BONNE TOUCHE D’HUMOUR NOIR ET CETTE ÉNERGIE DÉCALÉE A LAQUELLE ON EST PAS HABITUÉ POUR CE GENRE DE FILM.
AVIS AUX AMATEURS
Avec Anna Kendrick, Blake Lively, Henry Golding et Linda Cardellini - Metropolitan filmexport - 26 septembre 2018 - 1h57
LAÏKA – Ascanio Celestini – David Murgia/Maurice Blanchy – Théâtre du Rond-Point
Quand la grandeur d'âme du bateleur se met au service de la parole des petits.
Après Discours à la nation en 2015, Ascanio Celestini revient au Théâtre du Rond-Point avec un texte inédit, Laïka. Utilisant la forme du théâtre-récit, le dramaturge italien a su reprendre le flambeau laissé par Dario Fo en s'inscrivant dans un théâtre populaire du quotidien où l'invraisemblable et l'absurde font bon ménage face aux idéologies modernes et dogmatiques, qu'elle soient capitalistes ou religieuses.
Dans Laïka, nom de la chienne envoyée dans l'espace grâce à Spoutnik 2, Ascanio Celestini met en scène un comédien, David Murgia, et un accordéoniste, Maurice Blanchy. Le comédien, narrateur, habitué du bar du coin, interprète plusieurs personnages dans un espace scénique délimité au sol par des lampes de chevet. Le récit mis en mot par un comédien aux allures christiques constitue le fil du spectacle. L'accordéoniste, Pierre, en fond de scène, assis sur des casiers à bouteilles de brasserie, écoute et met en partition le texte lancé par le comédien. Simple mais d'une redoutable efficacité.
Un clochard, une prostituée, une vieille dame, des manutentionnaires africains en grève, et un David Murgia brillant dans tous ces rôles comme narrateur critique. Il n'en faudra pas plus pour transporter le spectateur dans un théâtre d'une grande générosité. Le social humanisme du texte, scandé, slamé en musique comme une kalachnikov, percute à la fois des références chrétiennes, politiques et les connaissances scientifiques. Mémorables passages d'une grande drôlerie quand le narrateur cherche à comprendre la création du monde en confrontant le récit biblique à celui du physicien Stephen Hawking. Le monde contemporain est observé et décrit dans toute sa contradiction.
Dieu est régulièrement apostrophé, interrogé, provoqué par ces "petits", ces précaires, ces précarisés aux yeux de naïfs, qui cherchent vainement à donner un sens à leur vie dans une société capitaliste qui leur laisse peu d'échappatoires et dont les codes leur échappent. Le texte, farce politique, échappe à la caricature grâce à une mise en musique voix-accordéon de haute voltige, expressionniste. Ça court, ça file, ça rit, ça pleure, ça se contredit, ça cherche, ça rêve, ça chante, ça raisonne, ça vole, ça vit. Le récit sur ces petits autres du quotidien embarque le spectateur dans un récit sur l'altérité. Une très belle parole théâtrale dans une petite forme de grande justesse et de grande humanité.
Balance ton Pawn, stars !
F*** me i’m a Pawn stars vous me dites spontanément, et bien non bande de coquins bande de coquines, bande de malins vas-y Jeannine, vas-y Michel vas-y Jackie, ce soir c’est fête on fait zizi !
Bah toujours pas.
Non, c’est au détour d’un après-midi pluvieux d’un mois d’octobre naissant, un de plus, avec toujours la même question « le mois d’Octobre sert-il réellement à quelque chose ? Si oui alors qui l’a créé ? Si on sait qui alors qu’on m’amène de suite ledit créateur pour que je lui fasse part, au nom de millions de vulgum pecus, de notre mécontentement sur cette idée pourrie, issue à n’en pas douter d’un brainstorming entre mecs à tendance morose du signe pluie battante ascendant dépression burn out » Mais non pas Burnes out, vous insistez dangereusement sur la thématique plus porn que pawn, alors que moi, ange je suis, je vais bel et bien vous parler de Pawn Stars, découvert donc en ce début octobre, alors que oui je sais le truc est diffusé depuis 2009 aux United States de les Etats-unis et depuis finalement vachement longtemps aussi en France trop oulala sur Planète puis D8 puis D17 puis C8 puis Cstar, oui bah moi MONSIEUR j’ai pas que ça à foutre que de regarder la télé, comment ça c’est mon métier, oui un peu, oui bon bah, je me rattrape, donc Pawn Stars !
Pawn stars, émission qui met en scène une famille de gars brocanteurs prêteur sur gage bien loin du cliché de l’antiquaire gay friendly ou gay tout court de nos campagnes françaises, se passe à Las Vegas ; ahhhhhhhh LASSSS VEGASSSS, ses casinos, ses hotels luxes, sa Céline Dion en paillette robe stretch, ses Experts canal historique avec de l’Adn et de la science dedans, son rêve américain à grand coup de roulette et de black jack, ses clips de rap avec des bimbos qui twerkent en maillot fluo rose bum bum bum tam vas-y fais sortir ton boule et tes boobs et jette toi avec un sceau de flotte moussante sur la Cadillac de MC Dentd’Acier ! Cooommmmeeeeeee onnnnnn baby check check booty check.
Je m’égare ? Moi ? hein ? J’vois pas, non, pourquoi ?
Las Vegas, donc, en banlieue sûrement, ça ils ne le disent pas, et dans un grand hangar transmis de père en fils, de fils de venu père à leur propre fils, depuis 4 générations, se jouent tous les actes de Pawn Stars.
Des mecs barbus tatoués fans de mécanique de vieilles bagnoles et de motos, d’objets rares, nourris à la pizza burger à l’huile, qui reçoivent des ricains moyens venus leur vendre façon marchand de tapis des objets divers dont 95% sans aucun intérêt, le tout sur C8, en plein mois d’octobre, un dimanche, avec de la pluie dehors et avec à moitié la crève, autant vous dire que la probabilité du Match bip bip chef on a un adn qui correspond entre ma personne et Pawn Stars, bah c’était aussi près d’être gagné que la probabilité que je sois champion olympique de curling bâton aux JO de Tokyo en 2020…et pourtant…
…l’âge peut-être, le dimanche sûrement, la nostalgie d’une boîte à chaussure planquée sous un lit contenant mille souvenirs et un stylo vieux de 150 ans transmis par mon grand-père gamin (j’invente hein, en fait il m’a juste donné des lingots d’or pour une valeur de 2 157 963€), et bien figurez-vous que ma tronche casquette NY sur la tête, plaid sur les pieds, sofa rouge faisant corps avec moi, a vite fait partir mon frémissant « mais qu’est-ce que c’est encore que cette m**** » pour laisser place au fil des minutes à un « Nonnnnn le mec il vient leur vendre les pompes originales de Marty Mc Fly dans Retour vers le Futur 2 et ça vaut 4000$ !!! » et à un « Quoi, le type se ramène avec des dessins originaux certifiés de Basquiat sur des cartes postales qui auraient été trouvées dans un train que Basquiat aurait paumé lui-même dans ledit train en 1980… » ; au bout de 10 minutes, toujours dans le sofa, toujours casquette NY sur la tête, tu commences à devenir un expert du truc avec prise de partie pour les vendeurs et les acheteurs en fonction des objets et des raretés, tu beugles à demi-mot « non mais l’autre, 250$ pour ce foutu verre en porcelaine du South Caroline tout pourri non mais l’autreeeeee !!!! » et des « Non mais une Coccinelle de 1964 pour 9000€ mais y’a même pas de moteur, mouhahahahahaah »…t’as même envie d’un burger, d’un soda et de te faire des pancakes pour le petit dej du lendemain matin…aie aie aie, ils sont forts des LasVegassiens (si ça se dit !!!).
Voilà comment je me suis mis à regarder 5 épisodes à la suite de Pawn Stars, un dimanche, en octobre, en 2018. Alors du coup je vous balance mon Pawn, stars.
J’vous embrasse.
Le CV de Dieu, Fournier, Bénureau, Balmer, La Pépinière
Avec le temps, Dieu s’est transformé en rentier qui se la coule douce au soleil (une création qui lui rapporte 92M€ de droits d’auteur annuels). Mais voilà, Dieu « s’emmerde tout seul là-haut ». Que voulez-vous, les couchers de soleil c’est bien joli mais ça ne comble pas son homme, et encore moins son Dieu.
« Moi la poésie, ça me les gonfle ! »
Pour tuer Son ennui, Dieu décide de chercher un travail et passe donc une semaine d’entretiens afin de tenter de convaincre le DRH d’une grande société de l’embaucher. D’abord impressionné par son interlocuteur et à la limite de l’obséquiosité, le recruteur s’enhardit rapidement et commence par reprocher à Dieu le kitsch de ses couchers de soleil. Il faut dire qu’il s’y connait en matière de bon goût, ce DRH qui est aussi peintre amateur : mettre ainsi du rose à côté du violet, c’est du grand n’importe quoi, comme Picasso.
Qui d’autre que Didier Bénureau pourrait incarner ce DRH retors et revanchard qui se paye le culot d’enguirlander Dieu ? Il Le jalouse, Le cuisine avec ses « questions pyscho », Le somme de s’expliquer sur les imperfections de Sa création avant de carrément L’engueuler. Parce qu’il ne faudrait pas s’y tromper : « Ici c’est moi le patron, on n’est pas à l’église ! C’est clair ? »
Face à lui, Dieu (un Jean-François Balmer blasé à souhait) tâche de faire bonne figure. C’est qu’il le veut ce job ! Alors face aux saillies de l’intraitable DRH, Dieu argumente et tente de Se justifier : « L’Homme est impossible à contenter ».
Faussement naïf, le texte de Jean-Louis Fournier est un petit bijou qui apporte des réponses aux critiques généralement adressées à Dieu (pourquoi mourir, pourquoi les catastrophes naturelles, pourquoi je perds mes cheveux etc.). Ce texte drôle et intelligent nous invite à voir le bon côté de la vie. Epurée et classique, la mise en scène signée Françoise Petit n’est pas miraculeuse mais se met agréablement au service du texte.
Jusqu'au 6 janvier 2019
Théâtre de la Pépinière
du mardi au samedi à 19h
Matinée les dimanches à 16h