Treizième album de Of Montreal. Pour se porter chance, ils se lancent dans un rock psychédélique qui rappelle un peu David Bowie. La référence à la mode en ce moment!
On y reviendra sur le site mais David Bowie a son exposition à Paris mais aussi il est omniprésent comme influence chez pas mal de musiciens. Son coté protéiforme fait de lui un momument du rock. Même si tu ne veux pas, si tu es musicien, tu finiras par sonner comme une chanson de Bowie. C’est comme ça!
Kevin Barnes, chanteur de Of Montreal, devait avoir des posters du Duke sur les murs de son adolescence. Lorsqu’il chante sur ce treizième album, on se demande si ce gars de l’Ohio ne serait pas plutôt né dans une banlieue de Londres. Il roule ses « r » comme un workin’class hero!
Autrement rien de neuf! Ce Aureate Gloom est un hommage à la musique des années 70 à New York. Le groupe cite Talking Heads mais la voix mélodique de Barnes attire plus le nom de Bowie dans nos pensées. C’est donc une cavalcade de titres saccadés et correctement exécutés où les guitares couinent sur des rythmes parfois enlevés ou ouatés. L’ambiance est planante! Of Montreal emprunte moins à l’electro et s’intéresse plus à un passé glorieux et coloré du rock!
Pourtant l’imitation lasse un peu. Le revival des années 70 est un peu trop appuyé.On est plus dans la démonstration qu’autre chose. Il a de belles choses mais ca ressemble plus à un vieux musée qu’à une découverte contemporaine. C’est sympa mais ca ne ressemble qu’à un copié collé sage des idées saugrenues et spectaculaires de Bowie et tous ses compatriotes des années 60 et 70.
Polyvinyl – 2015