Il ne faut toutefois pas perdre de vue que le véritable talent de Tezuka réside dans son intelligence du scénario, dans la force et l’émotion que son dessin, vif et efficace. Il le prouve amplement avec « L’histoire des 3 Adolf » que l’on ne lâche pas avant la dernière case du dernier tome !
La couronne verte
La relative neutralité du ton de Laura Kasischke, d’abord, perçue pour ce qu’elle est : une conséquence de ces cours de creative writing si courant outre-Atlantique, dont l’intérêt est réel, mais qui ont tendance à formater les personnalités, les styles, pour les fondre en un flux régulier et efficace, certes, mais le plus souvent privé de ces aspérités que l’amateur recherche fébrilement au milieu des mots, des phrases…
Three Imaginary Boys
Réunis sur un premier album intitulé « Three imaginary boys » paru la même année, tous ces titres (à l’exception notable de Killing an arab) nous permettent de revenir à la source d’un groupe qui, depuis, a fait le chemin que l’on sait, passant par des périodes obscures avant de réapparaître en pleine lumière avec « Bloodflowers ».
L’Orient c’est l’Orient
A partir de cette intrigue mince comme une mannequin prépubère anorexique, Boyle tire à la ligne de façon éhontée pour nous livrer un texte plein jusqu’à la gueule de… rien du tout. Des dizaines et des dizaines de pages qui détaillent par le menu (c’est le cas de le dire) les entrées, plats et desserts des repas, les robes et costumes de chacun, les aléas climatique observés heure par heure, ou les curiosités de la faune et de la flore des marais pestilentiels…