Cependant calmons nos ardeurs: ca sent le déjà vu et la redite. La musique sauve souvent le film des lourdeurs inexcusables et des facilités scénaristiques. Howard Shore parvient à une épopée orchestrale magnifique et digne des grandes partitions du cinéma. Son boulot sur les six films est remarquable et fait le lien sentimental entre les différents chapitres mais aussi le spectateur. Ecrite par un autre, le film aurait été purement indigeste.
Hunger Games La Révolte – Partie 1
Donald Sutherland est ainsi momifié. Woody Harrelson a une nouvelle perruque. Jennifer Lawrence joue l’aventurière au mental de Laura Ingalls dans La Petite Maison dans la Prairie. Une partie du casting du sexy Boogie Nights (Julianne Moore et Philip Seymour Hoffman) se retrouvent pour prononcer des discours pesants sur la liberté et le combat; fringués dans des blouses de mécaniciens.
The November Man
Pierce Brosnan joue donc un salaud doublé d’un héros. C’est la bonne et quasi unique idée du film, jouer avec l’ambivalence et le manichéisme. Notre ancien agent est capable du pire. The November Man se veut old school. Tout se passe dans les décors des pays de l’Est. L’action n’est jamais impressionnante.
Le Labyrinthe
Malgré le gros studio derrière, le film ne fait pas dans la mièvrerie. Il n’est pas aussi lisse que la peau des jeunes comédiens inégaux et cabotins. Les monstres cachés ne font dans le détail et on assiste à la mise à mort de gamins, un spectacle assez rare dans un divertissement d’apparence tout public.