Pierre Loosdregt

Girl

Il n’y a pas de misérabilisme. C’est l’observation pure et dure. Les sentiments finissent par transparaitre petit à petit. La jeune fille grandit dans un corps qui n’est pas habituel. Pourtant c’est bien un récit d’apprentissage et d’émancipation qui va jusqu’au corps. Un cinéaste vénérable comme David Cronenberg serait jaloux du travail du cinéaste belge qui fait du corps, un vrai sujet de cinéma, d’ambiguité et d’interrogations.