Le premier titre s’ouvre sur des cymbales énervées et la voix grelote de nouveau: c’est la patte de Costello qui aime tant les variations les plus osées. Mais sa pop est désormais armée de toute son expérience. Si riche!
Until the lights fade
Juanita Stein a le courage d’aller vite à l’essentiel. Ses chansons sont réalisés sans artifice (sauf l’écho) et sans grand telescopage. C’est une musique qui se love entre les instruments et les sentiments. Il lui faut trente minutes pour nous prouver toute l’étendue de son talent.
A star is born
Le film pourrait être une observation précise de l’aliénation au succès mais Cooper se fait avoir par son scénario, totalement ridicule dans une deuxième partie.
Aucun homme ni Dieu
Remarqué pour ces deux films déjà violents, Blue Ruin et Green Room, Jeremy Saulnier confirme qu’il est un sérieux faiseur de polars bien glauques et qu’il veut clairement nous rentrer dedans. Une intention finalement honorable. Car son film nous secoue dans tous les sens.