Les guitares s’imaginent bien sur la route 66. On entend un piano rigolard. Une grosse voix pleine de goudron. Et des rythmiques qui connaissent bien la route du rock’n’roll. On traverse toute la mythologie américaine, à toute vitesse et avec beaucoup de malice.
chanson du jour: Lights
The Third Murder
Son nouveau film désoriente un peu: c’est une chronique judiciaire. Il s’essaie au polar. Et ca fonctionne assez moyennement. Kore-eda ne peut pas s’empêcher de parler de la famille. Il le fait bien une fois de plus. Mais il s’enferme dans une narration bleue et molle qui va vous entrainer dans une somnolence immanquable.
L’ile aux chiens
On pouvait l’accuser d’être un peu lache et non chalant. Ce n’est plus tellement le cas même si le principal défaut de L’île aux Chiens, c’est bel et bien la durée. Le film est trop long et s’attarde souvent sur de menus détails. L’esthétisme est une obsession chez Anderson. Il en oublie parfois de faire avancer son récit.