Il y a l’élégance. Du début à la fin. Mais il n’y a jamais vraiment l’opposition pourtant proposé par le sujet entre l’Asie et l’Occident. Entre l’émotion et le sentiment. Entre la femme et l’homme. C’est tellement retenu que parfois, il faut l’avouer, il ne se passe plus grand chose.
Songs of praise
Ils aiment les années 80; cela s’entend mais il est vrai qu’ils empruntent à beaucoup d’illustres ainés sans en avoir l’air. On est époustouflé par le souffle puissant et bien chargé de Steen qui pourrait être un membre de la famille Gallagher: un working class hero dans toute sa splendeur. Shame pourrait avoir toutes les qualités sonores et mythologiques pour être le premier groupe post Brexit pur et dur.
Wake up Now
Heureusement Mulvey est novice et on veut bien se faire avoir par ses chansons riches effectivement des sons d’ailleurs. Il y a bien cette guitare sèche qu’il partage avec Jack Johnson et tous ces doux illuminés du rock qui veulent un monde meilleur. Il y a bien plus dans ce second effort!
The Visitor
Neil Young est prolixe. Les albums se mutliplient. La création habite le vieux Canadien, malheureux dans l’Amérique de Trump. Un peu de retenue ferait peut être du bien à la qualité de ses nouvelles oeuvres.