Pierre Loosdregt

Witness

Après un premier album réussi, le jeune homme de Virginie est tout simplement écoeuré par le racisme de son pays et décide de partir au Mexique pour composer son second effort, dix titres qui dénoncent sans détour la violence faite à la communauté noire. Le blues servait déjà de défouloir pour les noirs dans les années 20: on y entendait toutes leurs peines. C’est ce que fait de nouveau Benjamin Booker avec Witness.

The Last Girl

Le début ressemblerait presque au film de Romero, Le Jour des Morts Vivants. Des zombies presque plus humains que les méchants militaires et les scientifiques tarés. Au milieu de tout cela il y a une jeune institutrice qui s’occupe d’une classe particulière: elle est composée de jeunes enfants qui sembleraient avoir une conscience malgré leur appétit vorace!

Viral

Car le film s’acharne sur l’american way of life et sur la morne existence qui en découle. Les rapports simples, humains, stéréotypés, se détériorent et virent au cauchemar ou au fantasme paranoïaque. Avec peu de moyens et des bons comédiens (dont le mésestimé Michael Kelly, éternel second ou troisième roôle à Hollywood), le duo de réalisateurs fait du bon boulot.