Ce n’est pas franchement joyeux. Le minimalisme se confond avec un découpage sonore étrange qui ne déplairait pas à ce grand tordu génial et multimédia qu’est David Lynch. L’ambiance est lourde mais la réalisation est brillante, assez virtuose et c’est la bonne nouvelle de cet album emprunt de tous les malheurs du Monde.
Empyrian
En fait Robin Foster aime être rugueux. Son oeuvre est âpre mais ne manque pas de saveur. Multi intrumentiste, il connaît la valeur et la puissance de son style. Il sait donc être épique et calme quand il faut. Il fabrique une atmosphère étrange où les machines aident l’homme à s’exprimer.
Gentlewoman, Ruby Man
les deux artistes se sont faits la playlist idéal avant de la rejouer ensemble. Il y a de tout. Leonard Cohen, Frank Ocean ou Nino Ferrer. Ca va au delà du simple hommage, sage et docile. Il s’agit réellement d’une réinterprétation.
All Was Bright
Il y a des cuivres qui réchauffent et font du bien. La voix caressante de Ellie James se marie idéalement avec les harmonies et les arrangements courageux de Thomas Poli. Les machines sont là mais apportent un léger soutien qui fera malgré tout la différence. C’est une vraie découverte.