Emilio Estevez devient alors un solide complice pour ne pas à avoir porter sur ses frêles épaules les bides. Les films de groupes ont fait sa gloire. Il continue donc dans cette voie et laisse son ego de coté, ce qui est tout à son honneur et participe à la sympathie que l’on peut avoir pour ce comédien peu expressif au demeurant.
Wilder Mind
Mais pas sûr que cela plaise aux fans de la première heure qui appréciaient le coté authentique. Pas sûr non plus que leurs nouvelles compositions réussissent à sortir du lot. C’est effectivement bien fichu, bien produit, le groupe étant aidé par le talentueux producteur, James Ford, complice ou âme damnée de Alex Turner des Arctic Monkeys.
Motorcycle music
Au fil du temps, l’inspiration a pris la place de l’imitation. Leurs albums sont des hommages polis et propres au folk et tout l’héritage roots américain. Les petits franchouillards de A Loaner ont très bien compris comment cela fonctionne. Il y a donc d’abord du coeur dans leurs compositions.
Certaines n’avaient jamais vu la mer
A quoi rêvaient-ils ? Qui priaient-ils ? Combien de dieux avaient-ils ? Etait-il vrai qu’ils voyaient un homme dans la lune au lieu d’un lapin ? Qu’ils mangeaient du ragoût de bœuf lors des enterrements ? Qu’ils buvaient le lait de vache ? Et cette odeur ? Qu’est-ce que c’était ? « Ils puent le beurre », nous expliquaient nos maris.