Pierre Loosdregt

Souvenir de l’empire de l’atome

C’est un vrai bonheur pour nos mirettes. On baigne dans des décors éclatants et délirants. La mélancolie de Paul colle bien à l’environnement vintage et les amusantes représentations d’une autre civilisation tirée d’une série b italienne. C’est toujours respectueux et très beau à voir. Il faut imaginer une compromis entre Star Trek et Mad Men.

Everything at Once

Dans leur huitième opus, Tout en Un, il y a tout ce que l’on aime chez Travis. Toujours sur la base classique de basse guitare batterie.Même s’ils font intervenir ici où là d’autres instruments pour jouer avec les stéréotypes. C’est quand il joue le dépouillement le plus naturel que Travis est très bon.

Stiff

Au fil des disques, White Denim a défendu un rock assez cool, qu’on pourrait juger d’hédoniste! La satisfaction, le plaisir et le bonheur sont au coeur de leur projet mélomane. Ils semblent un peu hors du temps avec leur rock désuet mais pas du tout éthéré. Ils ne font pas dans le psychédélisme échevelé ou dans les longues digressions virtuoses.

Aladdin

Le folkeux Adam Green a fait un film et surtout il a écrit une petite vingtaine de ritournelles, capricieuses et souvent irrésistibles. Il joue le sale gosse du folk. Adam Green est un Peter Pan qui refuse le monde des adultes même s’il le caricature (avec élégance tout de même) par ses chansons très new yorkaises.