Comme sur la pochette de l’album, on a bel et bien l’impression de grimper sur un petit sommet de la pop. On se sent tellement bien en haut. Bien accompagné par un O’Brien ravi de se rendre lui-même hommage à son écriture.
Chaosmosis
Combien de fois on a fouillé les jaquettes du groupe pour savoir ce qu’il se passait dans la tête de Gillepsie, véritable amiral d’un bateau ivre mais qui ne coule jamais? Le groupe a fait dans la techno ou l’acid house. Au nom de quelques rythmes entraînants, Gillepsie peut abandonner ses habitudes pour de la nouveauté. C’est ce qui fait la richesse du groupe, qui sait aussi dérouter. On se perd souvent avec eux. Ici, on se perd dans le bon sens.
Zoo
Breut compose donc de jolies chansons bien tricotées. Elle est douée: c’est de la dentelle. Elle tente même des combinaisons difficiles en chantant en allemand! Ca fonctionne! Elle ose des choses mais toujours avec cette fausse candeur qui cache une fine connaissance de la musique pop.
Ramo
Tue Loup s’est laissé prendre par la vie locale et ses coutumes, son vague à l’âme et son fado si exaltant. Leur disque Ramo ressemble à une douce mélancolie décomposée sur une dizaine de chansons, qui sortent les tripes et les amertumes avec un charisme lusitanien et un charme indéniable.