Son précédent film, Hill of Freedom était jouissif car il s’amusait à déconstruire le fil du temps. Ici, roublard, il raconte deux fois la même histoire avec de petites variations qui feront le sel de l’ensemble. On pense aussi à Woody Allen dans cette volonté de jouer avec le récit. Moins misanthrope, un peu pessimiste, il filme le trouble éclat de l’existence, les petits riens qu’on réprime ou qu’on assume.
Un jour avec Un jour sans
Blackstar
Son sens de la mélodie et sa voix subtile résistent aux capricieuses envies de la star de se réinventer à nouveau, créer une nouvelle étoile dans sa discographie. Elle est noire. Mais son éclat est évidemment éblouissant juste après sa disparition.
Ce qu’il en reste
Il y a là tous les stéréotypes du genre: on entend même la petite rivière coulée derrière quelques accords. Mais on il y a tout le coté rustique de la musique irlandaise, des bardes torturés et des constats doux amers sur l’existence.