C’est la qualité du film. Une vision très 70’s de Big Apple. Tout est crade. Les bas-fonds sont peuplés de personnages patibulaires. La crasse est résolument esthétique. Le réalisateur Jaume Collet Serra (déjà au service de la star avec Non Stop et Sans Identité) convoque les premiers films de Scorsese ou les séries B de Walter Hill.
Henry Darger: Derniers Jours
C’est déroutant. Parfois choquant mais on se passionne pour ses croquis comme pour ses fresques (dé)culottés et colorés. On plonge dans un désordre organisé et parfaitement illustré. Les étrangetés sont des interrogations que l’on aime creuser. La cohérence dans l’illogisme devient un spectacle.
Welcome Back
Ancien militaire, blessé au combat, Brian revient à Hawaii pour débuter une nouvelle carrière lié à l’aérospatiale. Il retrouve son amour de jeunesse mais tombe aussi sur une jeune capitaine pétillante. Cassé, il retrouve peu à peu le goût de la vie… Les petites habitudes pas désagréables du réalisateur Cameron Crowe, cinéaste drôlement sympa!
Nathaniel Rateliff & The Night Sweats
Après des albums folk, Nathaniel Rateliff se met donc à composer des chansons d’une ardeur incroyable, basée sur une soul décomplexée et sans fioriture. Il signe même son premier effort avec The Night Sweats sur la légendaire compagnie Stax Records, qui renaît doucement de ses prestigieuses cendres.