Pierre Loosdregt

Le Monde de Nathan

Le réalisateur donne à voir le meilleur de chacun. Sur l’inaltérable constat de la solitude moderne, il met de la couleur, de la joie et de l’espérance. Le récit initiatique est douloureux mais il fait naître quelque chose chez chacun des protagonistes de l’histoire. C’est souvent pour tendre vers le meilleur.

Bright Lights

Ce que confirme The Walk au tempo plus posé mais rempli de petites idées qui font la différence. Là encore, en se calmant, ils ne deviennent pas transparents. C’est même solide: les mélodies sont charpentées et on devine une belle osmose entre les Parisiens, celle qui peut faire de grands groupes. L’inspiration est là.

Banditos

Long Gone Anyway remet au goût du jour le solo de kazoo et le boogie du groupe devient un peu plus vieillot mais toujours aussi rigolo. Comme le souligne le titre suivant, Old Ways, le groupe suit de vieilles traces du rock mais l’herbe y est toujours verte. La jeunesse des musiciens y est peut être pour beaucoup. Ils ne répondent pas aux critères modernes .