Pierre Loosdregt

The Voices

C’est dommage car esthétiquement les images sont belles. Les corps sont drôles. Mais il y a peu d’humanité, juste des bonnes répliques (10 ans de psychanalyse en dix secondes, belle réflexion sur le métier) et des conventions traités avec un peu trop de recul pour y découvrir une véritable honnêteté.

Circles

C’est surtout leur disque qui est pas mal du tout. Rien d’un grand album mais si les gars chantent en anglais, il y a bien une petite singularité dans leurs compositions qui fait la différence. Visiblement ils ne sont pas adeptes de l’effort électrique mais proposent une vraie musicalité avec des instruments acoustiques et quelques sons bien chauds.

Space Oddities – 1975-79

Avec des titres comme The Orion Belt ou Blazing Skyline, on devine qu’il avait la tête dans les nuages et qu’il devait apprécié les délires psychédéliques de King Crimson ou de Pink Floyd. Mais dans ses créations, il y a mis du sexy, du frenchy, du moustachu: ses chansons pourraient être dans un bon porno de l’époque avec du poil et des polissonneries.

Aureate Gloom

Kevin Barnes, chanteur de Of Montreal, devait avoir des posters du Duke sur les murs de son adolescence. Lorsqu’il chante sur ce treizième album, on se demande si ce gars de l’Ohio ne serait pas plutôt né dans une banlieue de Londres. Il roule ses « r » comme un workin’class hero!