Puisque Adam Granduciel chante avec intensité! Il ne triche pas. La musique est son échappatoire. Le type est hanté. Les paroles s’engouffrent dans la moindre souffrance. Mais il y a un lumineux décalage avec la musique, dense et profitant des meilleurs artifices des années 80, entre Joy Division et des références plus américaines comme Lloyd Cole ou Springsteen.
Le Domaine des Dieux
En moins d’une heure et demi, il réussit son adaptation qui devrait plaire à toute la famille. Il n’en fait pas trop. La mise en scène est précise et concise. C’est du travail sérieux pour développer un humour propre à la bédé mais aussi à Astier qui ne se trahit jamais en racontant une nouvelle fois une lutte entre Astérix et son rival surpuissant, Jules César.
Mira
Les harmonies vocales sont toujours aussi respectables. Les rythmes nous entraînent facilement sur un dance floor où l’on voudrait être John Travolta dans La fièvre du samedi Soir ou Staying Alive. C’est un disque qui pourrait vous accompagner dans vos vacances au soleil.
Ready for the flood
Privées d’électricité, les chansons n’en restent pas moins très Jayhawks, peut-être un peu plus matures, un peu plus indolentes aussi. Ca s’emballe rarement, sauf sur le bluesy « Chamberlain, SD, » et les arrangements restent confinés au strict minimum : guitares sèches et parfois un orgue, une mandoline ou une slide guitar pour meubler le tout, une austérité qui, j’espère, ne découragera pas les néophytes.