Si on enlève les grosses guitares et les rythmes costauds, eh bien, il reste un rock fougueux et viril
One alone

Si on enlève les grosses guitares et les rythmes costauds, eh bien, il reste un rock fougueux et viril
Ca semble être le cas de William Doyle, musicien au nom commun mais qui a ce sens commun et mélomane que l’on aimerait tant connaitre dans notre pays. En tout cas, les apparences sont trompeuses: William Doyle a déjà été nommé pour le prix Mercury, graal de la musique britannique.
L’ambiance est décontractée et boisée. La pochette suggère le grand air et nos guides connaissent le chemin et surtout les raccourcis. C’est une sorte de musique qui voudrait etre psychédélique mais sans les gros moyens.
La reconstitution est magnifique tout comme la lente érrosion de ce monde. Il y a tout Scorsese dans ce projet. Mais bizarrement il n’y a plus le panache. L’énergie rock’n’roll manque un peu.