John Paul White, moitié masculine du groupe éclair et populaire, Civil Wars, sort son premier album solo. Il semble avoir conservé la formule gagnante.
Avec sa gueule de type torturé et son nom tout à fait génial pour faire du rock, John Paul White attire facilement notre attention. Avec Joy Williams il a fabriqué un chouette groupe de country, Civil Wars, qui a fait son petit effet avec son style romanesque.
Désormais seul, le bonhomme n’a pas dû apprécier la tentative pop de sa collègue et poursuit lui aussi des compositions amples dans un genre assez roots. C’est un peu le Damien Rice de la country, ce garçon là! Vous fuyez? Non restez: vous serez agréablement surpris.
Car le chanteur a de la ressource pour nous conter de tristes complainte avec de l’aplomb et un sens sain pour la ritournelle acoustique. Dans toutes les chansons de son second essai solo, il y a de l’émotion dans la voix et pour illustrer cela, les musiques sont plutôt subtiles.
Loin du titre étrange du disque et de la pochette un peu trop délavée à notre goût. Beulah révèle la folk music d’une façon assez sombre mais d’une élégance assez touchante. On le sent vivre réellement ses textes et ses chansons. Il y a tous les styles qui font que le Sud de l’Amérique est si riche. C’est exotique à souhait. Besoin d’évasion: essayez donc John Paul White et sa country si personnelle!
2016 – Single lock records