Youpi, bonne année à tous! On vous souhaite que de bonnes choses avec des vrais morceaux plaisirs dedans et un peu plus de bonnes nouvelles pour 2016. En attendant la troisième guerre mondiale ou la fin du Monde, on continuera de vous proposer des petites chroniques musicales enthousiastes. Mais aujourd’hui on fait la tête: il est pas terrible le disque du lendemain de réveillon.
Noah Gundersen est un songwriter. Il fait du folk. Il a une guitare vissée à son coeur meurtri par les affres de l’existence. Il a à peine 26 ans mais il chante déjà comme un vieux sage. Il aime les rythmes introspectifs et les confidences psalmodiées.
Il a une coupe de corbeaux et des yeux noirs de hibou mélancolique. Il vole sur les terres de la nostalgie et de la tristesse. Il se pose des questions et souffre d’amour et de jalousie. Sa musique épouse les émotions et sa voix vibre en fonction des douleurs.
Noah Gundersen en fait juste un peu trop. Le chanteur multiplie les chansons bien malheureuses mais qui ressemblent beaucoup à une pose un peu convenue. C’est joli. Il y a de beaux arrangements. Mais c’est sans surprise. C’est parfait pour un lendemain de fête. C’est inodore et sans grande saveur. Cela ne peut pas faire de mal. Mais on espère vraiment qu’un jour le bonhomme va se réveiller et prendre son envol des stéréotypes un peu éculés! Parfait pour accompagner une gueule de bois!
2015 – Dualtone records