Après un début difficile accentué par des approximations de texte, l’arrivée de Juliette impulse une belle énergie. Le rythme rapide témoigne de la fulgurance de cet amour culte. A chaque représentation de cette pièce de Shakespeare sur les planches, l’on se met à nourrir l’espoir vain que dans ce Roméo et Juliette l’amour durera toute leur vie.
Orestie, une comédie organique, Romeo Castellucci, Odéon
Un spectacle hors-normes, différent, dérangeant sûrement. Pour les amateurs de sensations fortes et les psychologies un peu barrées.
Le Maniement des larmes, Nicolas Lambert, Grand Parquet
Nicolas Lambert ne vient ni du spectacle, ni du journalisme, c’est peut-être pour cette raison qu’il a su créer un genre hybride, trouver le point de jonction entre ces deux univers.
Un fils de notre temps, Odon von Horvath, Théâtre Gérard Philippe
La sobriété de la mise en scène et du décor contribue à une atmosphère très intime, très intérieure, très personnelle, comme si on pénétrait dans les tréfonds de l’esprit du personnage, de ses pensées, de ses névroses; et l’habilité avec laquelle les éléments de décor sont instrumentés apporte une pointe de légèreté, d’humour, et même d’espoir, que du néant, du désespoir absolu, peut encore ressortir quelque chose de beau, de grand.