A Birmingham, Ben et Gus deux tueurs à gages, attendent leur prochain contrat et le nom de leur future …
La fin de l’homme Rouge ou le temps du désenchantement
Trois grandes parties se distinguent: Svetlana Alexeievitch nous parle de son travail d’écrivain-journaliste: sa méthode, ses motivations, et par là, sa place et son identité. Une jeune femme à l’accent russe, pleine de ferveur, joue le coryphée.
Merlin l’apprenti enchanteur
Le décor est simple, astucieux et élégant, composé de paravents peints représentant tout à tour des scènes d’intérieur et d’extérieur. L’univers est sympathique, mélange d’objets anciens et de high-tech: exemple, Merlin reçoit des messages instantanés, mais sans téléphone, car des rubans colorés volent ou sont dissimulés dans le décor, rubans que Merlin déroule et lit comme des télégrammes du futur
Père
Entre les mots, d’une violence inouïe, de la mère (Anne Kessler) et la fragilité que tout son être exprime, le contraste est saisissant, effrayant. Le père (Michel Vuillermoz) est tout aussi touchant, admirable. Lui qui devrait détenir tous les pouvoirs en tant que père et maître de maison, se révèle rapidement le plus faible, usé par la puissance des femmes et leur ténacité.